"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
Bien qu'une certaine école critique tende à enseigner aujourd'hui que SAINT DENIS, évêque de Paris, n'est pas l'Aréopagite converti à Athènes par saint Paul, mais un évêque du IIIe siècle, la tradition est si formelle et appuyée sur des témoignages si irrécusables, qu'on semble devoir s'y tenir.
Saint Denis, évêque de Paris, au Ier siècle, est bien cet illustre Athénien converti par l'Apôtre des nations. Il sacrifia la gloire, la fortune, l'amitié, tout dans ce monde, pour prêcher l'Évangile. Formé à l'école du grand Apôtre, doué d'une rare intelligence, il devait par sa science, ses écrits, ses vertus, qui lui ont fait donner le nom d'homme céleste et divin, devenir l'une des premières gloires du christianisme naissant.
Après avoir gouverné quelque temps l'église d'Athènes en qualité d'évêque, il prit avec lui le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, traversa la mer et vint à Rome, où il se présenta au pape saint Clément pour évangéliser les peuples qu'il lui assignerait. Le saint pape l'envoya, avec un groupe de prédicateurs apostoliques, à la conquête spirituelle des Gaules.
Confiant à quelques-uns de ses disciples plusieurs parties de cette vaste contrée, il s'avança jusqu'à Paris, qui alors s'appelait encore Lutèce. Il y entra du côté de la porte Saint-Jacques, avec ses deux premiers compagnons, et parla si éloquemment des mystères du christianisme, qu'il convertit dès l'abord une foule de païens; plusieurs chapelles furent construites, l'Évangile faisait des progrès rapides, quand le démon suscita une terrible persécution contre ce nouveau culte, qui menaçait de tout envahir.
Denis, âgé de plus de cent ans, donna l'exemple de la fermeté dans les supplices, et son courage fortifia celui de sa chrétienté au berceau; ni la prison, ni les fouets, ni le feu, n'ébranlèrent sa constance. Attaché à une croix, il y prêcha le grand mystère de la Rédemption du monde ; enfin, après avoir eu le bonheur de célébrer le saint sacrifice de la messe dans sa prison, devant ses compagnons de supplices, consolé par l'apparition du Sauveur, il eut la tête tranchée, avec une foule de chrétiens, au lieu qui porte le nom de Montmartre, ou Mont des martyrs, vers l'an 117.
DIEU permit qu'après l'exécution son corps se levât de lui-même, pour porter sa tête entre ses mains, à deux lieues de là, au lieu appelé Saint-Denis, en souvenir de ce fait mémorable.
Pratique: Priez souvent les patrons et les apôtres de la France pour qu'ils gardent la foi à notre patrie.
Saint Denis, évêque de Paris, au Ier siècle, est bien cet illustre Athénien converti par l'Apôtre des nations. Il sacrifia la gloire, la fortune, l'amitié, tout dans ce monde, pour prêcher l'Évangile. Formé à l'école du grand Apôtre, doué d'une rare intelligence, il devait par sa science, ses écrits, ses vertus, qui lui ont fait donner le nom d'homme céleste et divin, devenir l'une des premières gloires du christianisme naissant.
Après avoir gouverné quelque temps l'église d'Athènes en qualité d'évêque, il prit avec lui le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, traversa la mer et vint à Rome, où il se présenta au pape saint Clément pour évangéliser les peuples qu'il lui assignerait. Le saint pape l'envoya, avec un groupe de prédicateurs apostoliques, à la conquête spirituelle des Gaules.
Confiant à quelques-uns de ses disciples plusieurs parties de cette vaste contrée, il s'avança jusqu'à Paris, qui alors s'appelait encore Lutèce. Il y entra du côté de la porte Saint-Jacques, avec ses deux premiers compagnons, et parla si éloquemment des mystères du christianisme, qu'il convertit dès l'abord une foule de païens; plusieurs chapelles furent construites, l'Évangile faisait des progrès rapides, quand le démon suscita une terrible persécution contre ce nouveau culte, qui menaçait de tout envahir.
Denis, âgé de plus de cent ans, donna l'exemple de la fermeté dans les supplices, et son courage fortifia celui de sa chrétienté au berceau; ni la prison, ni les fouets, ni le feu, n'ébranlèrent sa constance. Attaché à une croix, il y prêcha le grand mystère de la Rédemption du monde ; enfin, après avoir eu le bonheur de célébrer le saint sacrifice de la messe dans sa prison, devant ses compagnons de supplices, consolé par l'apparition du Sauveur, il eut la tête tranchée, avec une foule de chrétiens, au lieu qui porte le nom de Montmartre, ou Mont des martyrs, vers l'an 117.
DIEU permit qu'après l'exécution son corps se levât de lui-même, pour porter sa tête entre ses mains, à deux lieues de là, au lieu appelé Saint-Denis, en souvenir de ce fait mémorable.
Pratique: Priez souvent les patrons et les apôtres de la France pour qu'ils gardent la foi à notre patrie.
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