"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)"
Sainte Félicité et ses fils devant leur juge.
Vie de saints. R. de Montbaston.
|
Ses exemples, ainsi que ceux de sa famille, arrachèrent plusieurs païens à leurs superstitions, en même temps qu'ils encourageaient les chrétiens à se montrer dignes de leur vocation. Les prêtres païens, furieux de l'abandon de leurs dieux, la dénoncèrent.
Vitrail de sainte Félicité et ses sept fils.
Cathédrale Saint-Samson. Dol-de-Bretagne.
|
"Malheureuse femme, lui dit-il alors, comment avez-vous la barbarie d'exposer vos enfants aux tourments et à la mort? Ayez pitié de ces tendres créatures, qui sont à la fleur de l'âge et qui peuvent aspirer aux premières charges de l'État.
– Mes enfants, reprit Félicité, vivront éternellement avec Jésus-Christ, s'ils sont fidèles; ils doivent s'attendre à d'éternels supplices, s'ils sacrifient aux idoles. Votre pitié apparente n'est donc qu'une cruelle impiété." Se tournant ensuite vers ses enfants:
Sainte Félicité et ses fils devant leur juge. Bernardino Pocetti. XVIe. |
Le juge, prenant les enfants séparément, essaya d'ébranler leur constance. Il commença par Janvier; mais il en reçut cette réponse:
"Ce que vous me conseillez de faire est contraire à la raison; le Sauveur Jésus, je l'espère, me préservera d'une telle impiété." Félix, le second, fut ensuite amené. Comme on le pressait de sacrifier, il répondit:
"Il n'y a qu'un seul Dieu, et c'est à Lui que nous devons offrir le sacrifice de nos coeurs; employez tous les artifices, tous les raffinements de la cruauté, vous ne nous ferez pas trahir notre foi!"
Les autres frères, interrogés, répondirent avec la même fermeté. Martial, qui parla le dernier, dit:"Tous ceux qui ne confessent pas que Jésus-Christ est le vrai Dieu seront jetés dans un feu qui ne s'éteindra jamais."
L'interrogatoire fini, les Saints souffrirent la peine du fouet et furent ramenés en prison; bientôt ils achevèrent leur sacrifice de différentes manières: Janvier fut frappé jusqu'à la mort avec des fouets garnis de plomb; Félix et Philippe furent tués à coups de massue; Sylvain fut jeté, la tête en bas, dans un précipice;
Alexandre, Vital et Martial eurent la tête tranchée. Félicité, mère de ces nouveaux Macchabées, subit le martyre la dernière. C’était l’an 150.
Pratique : N’écoutez pas la voix de la chair et du sang ; mais la voix seule du devoir et de la vertu.
=============================
SAINTE COLETTE, Vierge
Nicolette, par abréviation Colette, fille d'un charpentier de Corbie, en Picardie, naquit vers la fin du XIVe siècle, et reçut ce nom parce que sa naissance fut le fruit des prières persévérantes de sa mère à Saint Nicolas de Myre.
Une preuve de la prédilection de DIEU sur cette enfant et de sa sainteté précoce, c'est le miracle suivant : La hache pesante de son père lui tomba sur la jambe et la coupa affreusement ; l'enfant entoura quelques instants de son mouchoir le membre ruisselant de sang ; puis, quand elle ôta ce faible bandage quelques instants après, la plaie était complètement guérie.
A dix-huit ans, elle perdit ses parents et crut que DIEU l'appelait à la vie religieuse, mais elle changea plusieurs fois d'Ordre sans trouver sa voie, au point de devenir la risée du monde.
Or, un jour qu'elle priait, elle vit JÉSUS-CHRIST irrité des péchés des hommes, et Saint François d'Assise qui la demandait au SEIGNEUR pour devenir réformatrice des Clarisses et travailler à la conversion des âmes; JÉSUS accepta la demande du Saint.
Doutant d'elle-même et résistant à l'indication céleste, elle devint muette et aveugle, et ne fut guérie qu'après avoir mis la main à l'œuvre que le Ciel lui imposait. Cette œuvre réussit d'une manière admirable, malgré les efforts conjurés du monde et de l'enfer.
Un monastère se fonda, puis deux, puis d'autres encore, où l'on vit refleurir dans toute son austérité la vie des premières filles de Sainte Claire. Colette eut beaucoup à souffrir de la rage des démons, mais elle endura leurs persécutions avec une invincible constance. Son amour pour l'Eucharistie la dédommageait de toutes les épreuves. Elle ne pouvait entrevoir un tabernacle sans éprouver des tressaillements du cœur.
Ses communications avec JÉSUS-EUCHARISTIE étaient si intimes, qu'elle sentait sa présence et son absence. Un jour, le prêtre, par erreur, mit de l'eau au lieu de vin dans le calice, et Colette ne se prosterna point à l'élévation du calice, parce qu'il ne pouvait contenir le sang de la Sainte Victime.
Parmi les miracles qu'elle fit, on rapporte la résurrection d'un enfant, et la résurrection d'une de ses religieuses condamnée à l'enfer, qu'elle rappela à la vie le temps nécessaire pour faire sa confession.
A sa bienheureuse mort, arrivée le 6 mars 1447, on entendit dans plusieurs de ses couvents des Anges chanter d'harmonieux cantiques, et son corps répandit une très suave odeur. Les fruits de ses travaux persévèrent encore dans les admirables monastères des ferventes Clarisses réformées.
Pratique : Priez beaucoup pour connaître la volonté de Dieu, et espérez invinciblement la lumière céleste.
Une preuve de la prédilection de DIEU sur cette enfant et de sa sainteté précoce, c'est le miracle suivant : La hache pesante de son père lui tomba sur la jambe et la coupa affreusement ; l'enfant entoura quelques instants de son mouchoir le membre ruisselant de sang ; puis, quand elle ôta ce faible bandage quelques instants après, la plaie était complètement guérie.
A dix-huit ans, elle perdit ses parents et crut que DIEU l'appelait à la vie religieuse, mais elle changea plusieurs fois d'Ordre sans trouver sa voie, au point de devenir la risée du monde.
Or, un jour qu'elle priait, elle vit JÉSUS-CHRIST irrité des péchés des hommes, et Saint François d'Assise qui la demandait au SEIGNEUR pour devenir réformatrice des Clarisses et travailler à la conversion des âmes; JÉSUS accepta la demande du Saint.
Doutant d'elle-même et résistant à l'indication céleste, elle devint muette et aveugle, et ne fut guérie qu'après avoir mis la main à l'œuvre que le Ciel lui imposait. Cette œuvre réussit d'une manière admirable, malgré les efforts conjurés du monde et de l'enfer.
Un monastère se fonda, puis deux, puis d'autres encore, où l'on vit refleurir dans toute son austérité la vie des premières filles de Sainte Claire. Colette eut beaucoup à souffrir de la rage des démons, mais elle endura leurs persécutions avec une invincible constance. Son amour pour l'Eucharistie la dédommageait de toutes les épreuves. Elle ne pouvait entrevoir un tabernacle sans éprouver des tressaillements du cœur.
Ses communications avec JÉSUS-EUCHARISTIE étaient si intimes, qu'elle sentait sa présence et son absence. Un jour, le prêtre, par erreur, mit de l'eau au lieu de vin dans le calice, et Colette ne se prosterna point à l'élévation du calice, parce qu'il ne pouvait contenir le sang de la Sainte Victime.
Parmi les miracles qu'elle fit, on rapporte la résurrection d'un enfant, et la résurrection d'une de ses religieuses condamnée à l'enfer, qu'elle rappela à la vie le temps nécessaire pour faire sa confession.
A sa bienheureuse mort, arrivée le 6 mars 1447, on entendit dans plusieurs de ses couvents des Anges chanter d'harmonieux cantiques, et son corps répandit une très suave odeur. Les fruits de ses travaux persévèrent encore dans les admirables monastères des ferventes Clarisses réformées.
Pratique : Priez beaucoup pour connaître la volonté de Dieu, et espérez invinciblement la lumière céleste.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire