"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Avit ou Avy naquit au pays de Beauce, de deux humbles cultivateurs. Quand sa mère le mit au monde, sa chambre, comme une autre étable de Bethléhem, fut inondée d'une céleste lumière, indice des grandes destinées de cet enfant.
Jeune homme, il entra dans l'abbaye de Micy, appelée plus tard de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Dès les premiers jours, il s'y fit le serviteur de tous, au point de passer près de certains de ses frères pour un idiot et un incapable.
Le saint abbé Mesmin ou Maximin sut discerner son mérite dans sa charité pour les pauvres, et lui donna la charge d'économe du couvent.
Mais bientôt l'amour de la solitude l'emporte : il dépose, de nuit, ses clefs dans le lit de l'abbé endormi, et s'enfuit au fond d'une épaisse forêt, à cinq lieues du monastère. Là, il vit dans un si parfait détachement du monde, dans une si grande union à DIEU, qu'il semblait un esprit plutôt qu'un homme.
A la mort de l'abbé Maximin, les religieux du couvent, qui avaient souvent ridiculisé le saint, furent les premiers à le rechercher pour en faire leur abbé. Il fallut employer la force pour l'enlever à sa retraite. Cette dignité fut pour lui une source, de gémissements et de regrets ; il .pleurait continuellement de n'être plus tout absorbé en DIEU loin des créatures et des soucis extérieurs.
Comme, malgré son zèle, le relâchement s'introduisait parmi ses religieux et qu'il ne pouvait les élever à une vie plus sainte, au gré de ses désirs, il médita une seconde fuite. Cette fois il se retira plus loin, et vécut dans la contemplation et le chant des louanges de DIEU, en compagnie d'un saint religieux qu'il avait amené avec lui.
La Providence le fit découvrir par un événement miraculeux, car il rendit la parole à un pauvre berger muet qui s'était égaré la nuit dans cette retraite profonde. Malgré la défense du Saint, le berger raconta cette merveille, et il se fit à la grotte du solitaire une affluence continuelle de curieux, de gens qui lui amenaient des malades pour les guérir, ou d'autres qui venaient lui demander des règles de perfection.
Avit fut obligé de construire un monastère, et l'on y vit bientôt fleurir cette vie angélique dont le grand Saint Antoine avait donné les règles et les exemples.
La charité l'ayant appelé à Orléans, il y guérit un grand nombre de malades qu'on lui présenta, et surtout un aveugle de naissance. De temps en temps Avit, toujours épris de la solitude, se retirait au plus épais de la forêt pour s'y retrouver seul quelques jours avec DIEU.
Il ressuscita le religieux qui l'avait suivi à son départ du monastère de Saint-Mesmin. Sa mort arriva le 17 juin de l'an 530 ou environ.
Pratique. Aimez à vous retrouver seul, au moins de temps en temps, avec DIEU.
Jeune homme, il entra dans l'abbaye de Micy, appelée plus tard de Saint-Mesmin, près d'Orléans. Dès les premiers jours, il s'y fit le serviteur de tous, au point de passer près de certains de ses frères pour un idiot et un incapable.
Le saint abbé Mesmin ou Maximin sut discerner son mérite dans sa charité pour les pauvres, et lui donna la charge d'économe du couvent.
Mais bientôt l'amour de la solitude l'emporte : il dépose, de nuit, ses clefs dans le lit de l'abbé endormi, et s'enfuit au fond d'une épaisse forêt, à cinq lieues du monastère. Là, il vit dans un si parfait détachement du monde, dans une si grande union à DIEU, qu'il semblait un esprit plutôt qu'un homme.
A la mort de l'abbé Maximin, les religieux du couvent, qui avaient souvent ridiculisé le saint, furent les premiers à le rechercher pour en faire leur abbé. Il fallut employer la force pour l'enlever à sa retraite. Cette dignité fut pour lui une source, de gémissements et de regrets ; il .pleurait continuellement de n'être plus tout absorbé en DIEU loin des créatures et des soucis extérieurs.
Comme, malgré son zèle, le relâchement s'introduisait parmi ses religieux et qu'il ne pouvait les élever à une vie plus sainte, au gré de ses désirs, il médita une seconde fuite. Cette fois il se retira plus loin, et vécut dans la contemplation et le chant des louanges de DIEU, en compagnie d'un saint religieux qu'il avait amené avec lui.
La Providence le fit découvrir par un événement miraculeux, car il rendit la parole à un pauvre berger muet qui s'était égaré la nuit dans cette retraite profonde. Malgré la défense du Saint, le berger raconta cette merveille, et il se fit à la grotte du solitaire une affluence continuelle de curieux, de gens qui lui amenaient des malades pour les guérir, ou d'autres qui venaient lui demander des règles de perfection.
Avit fut obligé de construire un monastère, et l'on y vit bientôt fleurir cette vie angélique dont le grand Saint Antoine avait donné les règles et les exemples.
La charité l'ayant appelé à Orléans, il y guérit un grand nombre de malades qu'on lui présenta, et surtout un aveugle de naissance. De temps en temps Avit, toujours épris de la solitude, se retirait au plus épais de la forêt pour s'y retrouver seul quelques jours avec DIEU.
Il ressuscita le religieux qui l'avait suivi à son départ du monastère de Saint-Mesmin. Sa mort arriva le 17 juin de l'an 530 ou environ.
Pratique. Aimez à vous retrouver seul, au moins de temps en temps, avec DIEU.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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