"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
SAINT ANTOINE-MARIE ZACCARIA
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Saint Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens. Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antoine-Marie était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans. Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils.
Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu. A son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande compassion. Cet enfant au bon coeur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère charité lui attira d'abondantes bénédictions et des grâces de choix.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l'âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art. Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l'état ecclésiastique. Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église. Il reçut l'ordination sacerdotale à l'âge de vint-six ans. (1528)
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vues sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de chrétiens à la pratique de leurs devoirs. «Allons voir l'ange de DIEU!» disaient ses compatriotes. Bien qu'il passa des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C'est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
Ces prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple. «C'est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré.» Le pape leur permit de constituer une nouvelle congrégation sous le nom de: Clercs réguliers de Saint-Paul. On leur confia l'église Saint-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de: Barnabites.
Le zélé fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde. Il fonda en outre un Ordre de religieuses, dites les "Angéliques de Saint-Paul" pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à DIEU. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du SAUVEUR demeura dans le tombeau. C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures.
Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux. Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et sérénité ne cessait d'envelopper son âme.
En 1539, épuisé par une mission qu'il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses religieux vinrent l'y voir une dernière fois; il leur annonça sa mort prochaine qu'il venait d'apprendre par révélation. Après avoir reçu l'extrême-onction et le saint viatique, saint Antoine-Marie Zaccaria s'endormit paisiblement dans le SEIGNEUR, le 5 juillet 1539, à l'âge de trente-sept ans. On l'enterra à Milan où il fut vite honoré comme un saint. Le pape Léon XIII l'a canonisé.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l'âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art. Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l'état ecclésiastique. Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église. Il reçut l'ordination sacerdotale à l'âge de vint-six ans. (1528)
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vues sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de chrétiens à la pratique de leurs devoirs. «Allons voir l'ange de DIEU!» disaient ses compatriotes. Bien qu'il passa des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C'est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
Ces prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple. «C'est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré.» Le pape leur permit de constituer une nouvelle congrégation sous le nom de: Clercs réguliers de Saint-Paul. On leur confia l'église Saint-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de: Barnabites.
Le zélé fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde. Il fonda en outre un Ordre de religieuses, dites les "Angéliques de Saint-Paul" pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à DIEU. En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du SAUVEUR demeura dans le tombeau. C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures.
Devant ce renouveau chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux. Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et sérénité ne cessait d'envelopper son âme.
En 1539, épuisé par une mission qu'il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses religieux vinrent l'y voir une dernière fois; il leur annonça sa mort prochaine qu'il venait d'apprendre par révélation. Après avoir reçu l'extrême-onction et le saint viatique, saint Antoine-Marie Zaccaria s'endormit paisiblement dans le SEIGNEUR, le 5 juillet 1539, à l'âge de trente-sept ans. On l'enterra à Milan où il fut vite honoré comme un saint. Le pape Léon XIII l'a canonisé.
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BIENHEUREUX PIERRE DE LUXEMBOURG
Cardinal
(1369-1387)
Cardinal
(1369-1387)
Ce bienheureux vint au monde le 20 juillet 1369, d'une famille illustre parmi les plus illustres de l'Europe entière. Sa mère ne voulut jamais permettre qu'il fût nourri d'un autre lait que du sien, afin de l'éloigner de toute influence perverse, et de répandre en son cœur, avec le lait, les premiers germes de la vertu.
Ses mœurs intègres, son humilité, sa modestie, attirèrent sur lui l'admiration de tout le monde; sa dévotion savait s'allier avec les exigences extérieures, et il se faisait remarquer, en même temps que par sa gravité, par une aisance et une amabilité charmante.
A six ans, il voua à DIEU sa virginité, et poussa au même vœu sa sœur Jeanne, âgée de douze ans. Ayant appris que la charité était une vertu traditionnelle dans sa famille, il l'exerça dès son enfance avec le plus grand soin.
Chanoine à quinze ans, il dut, à seize ans, accepter l'évêché de Metz, sans toutefois avoir reçu encore les ordres sacrés, et il gouverna ce diocèse, ayant pour coadjuteur un évêque choisi dans l'Ordre de Saint-Dominique. L'épiscopat était au-dessus de l'âge de Pierre, mais non au-dessus de ses mérites.
Il fit son entrée à Metz pieds nus et monté sur un âne: il bannit de son palais et de son entourage tout luxe et tout éclat; il ne fut magnifique qu'à l'égard des pauvres et pour la construction de nouveaux temples au SEIGNEUR.
Il avait une extrême délicatesse de conscience et tenait son corps dans une grande servitude. Lorsqu’il se croyait coupable de quelque faute, il se punissait lui-même en se donnant la discipline jusqu’au sang.
Il vécut dans une telle pureté de cœur, que, de l'aveu de ceux qui dirigeaient son âme, il ne commit jamais un péché mortel, ce qui ne l'empêchait pas de se regarder comme le plus grand des pécheurs. Il s'exhalait de sa personne une odeur si suave, qu'on eût cru qu'il se parfumait; mais ce n'était que la bonne odeur de JESUS-CHRIST.
Plein de DIEU, il ne Le perdait jamais de vue, et sa vie fut une oraison continuelle; la prière, l'étude, le soin de son diocèse, occupaient tout son temps: "Puisqu'on a voulu me faire évêque, disait-il, il n'est plus de saison d'être un jeune homme." Plus d'une fois on le vit tomber en extase, environné de lumière.
Dans une de ces occasions, il se jeta à genoux dans la boue et y demeura longtemps, sans avoir sali ses vêtements. Le Pape, frappé de sa sainteté, le créa cardinal; mais, dix mois après, Pierre tomba malade; sentant venir sa fin, il obligea ses domestiques à le flageller, pour expier les scandales qu'il disait leur avoir donnés.
Il mourut le 2 juillet 1387 à l'âge de dix-huit ans, riche en vertus comme les grands saints qui ont fourni une longue carrière.
Pratique. Donnez-vous à DIEU dès votre jeunesse ; ne remettez pas à demain votre sanctification.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours
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5 Juillet : SAINTE BERTHE, Veuve, Fondatrice de Monastère
SAINTE BERTHE
Veuve, Fondatrice de Monastère
(644-723)
Sainte Berthe eut pour père un comte du palais, sous Clovis II, roi de France. Le sang des princes et des héros coulait dans ses veines; mais sa gloire est d'avoir eu pour filles sainte Gertrude et sainte Déotile. La mère de Berthe ne voulut point confier à des mains étrangères le précieux trésor commis par DIEU à sa garde, et elle fit sucer à l'enfant, avec le lait de son sein, le lait de la piété et de la vertu de son cœur; aussi cette tendre plante, cultivée par des mains si pures, donna-t-elle, dès les premiers printemps, les fleurs et les fruits les plus suaves de sainteté, au point qu'elle eut bientôt la réputation d'être la fille la plus belle, la plus aimable et la plus vertueuse de son siècle.
A l'âge de vingt ans, elle fut mariée au noble seigneur Sigefroy, et, ayant été le modèle des jeunes filles, elle devint le modèle des épouses et des mères. Après vingt ans d'une union que ne troublèrent jamais les nuages des passions, Berthe, devenue veuve, libre de toute entrave terrestre, résolut de se consacrer entièrement à DIEU dans la vie monastique.
Le démon sans doute voulut décourager la Sainte: elle eut révélation, pendant son absence, que son premier monastère, bâti dans ses domaines, s'était écroulé entièrement. Sa soumission à la Volonté de DIEU fut parfaite, sa résolution resta inébranlable, et, après trois jours de jeûne et de prière, un ange vint montrer à Berthe le lieu où son monastère devait être reconstruit et le plan qu'elle devait adopter. Deux ans après, l'un des plus beaux couvents de l'époque s'élevait et recevait la bénédiction de l'Église; ce même jour, la sainte et ses filles, Gertrude et Déotile, recevaient le voile et se consacraient à DIEU, et bientôt le monastère se remplissait d'âmes d'élite éprises de la vie religieuse.
Une des grandes épreuves de la vie de sainte Berthe fut de voir un jeune seigneur lui demander la main de sa fille Gertrude et vouloir l’enlever de force, au pied de l’autel qu’elle tenait embrassé ; mais ses prières furent victorieuses de la passion de ce prince, qui retenu par une force supérieure se vit obligé de fuir et d’abandonner ses projets.
Quelques années plus tard, Berthe renonçait à son titre d'abbesse pour le transférer à sa fille Déotile, pendant qu'elle-même, retirée dans un lieu solitaire voisin de la communauté, menait une vie tout angélique et ne conversait plus qu'avec DIEU. Quand elle sentit l'approche de la mort, elle fit appeler sa fille Gertrude (car Déotile avait quitté ce monde) et toutes les religieuses, leur adressa les plus touchantes exhortations, et leur donna rendez-vous, après les épreuves de la vie, dans la Patrie éternelle. Avant de mourir, elle aperçut un Ange gardien qui lui présentait une Croix lumineuse, et entendit un concert céleste, prélude des harmonies célestes. Elle rendit le dernier soupir le 4 juillet 723.
Pratique. Ne cherchez point la paix dans les créatures ; aspirez de plus en plus à DIEU seul.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours
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