Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Charles Borromée, né le 15 octobre 1538, au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église dans tous les temps. Sa vocation se révéla d'une manière si remarquable que son père le destina dès son enfance au service des autels.
Peut-être se mêlait-il aux pensées de la foi, dans l'esprit paternel, un sentiment d'ambition commun à cette époque. Neveu du pape Pie IV, Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans, et recevait les plus hautes et les plus délicates missions.
Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan, qu'il devait diriger avec la sagesse et la science des vieillards. Ce beau diocèse était alors dans la situation la plus déplorable, ou plutôt dans une désorganisation complète; peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pieux et vaillant pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple.
Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence.
Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres honteux et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère; les heures des prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission.
Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui fut digne de donner à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques. Le saint archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence.
Aucune classe de son diocèse ne fut oubliée ; toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout une merveilleuse efflorescence de vie chrétienne. Ce ne fut pas sans de grandes épreuves.
Saint Charles reçut un jour d'un ennemi un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait la prière dans sa chapelle particulière. Par une protection providentielle, la balle ne fit que lui effleurer la peau, et le saint continua la prière sans trouble.
Dans les difficultés, le jeûne et l'oraison étaient son unique recours et son infaillible moyen de succès. Qui ne sait le dévouement qu'il montra pendant la peste de Milan?
Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie, par ses charités, à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste, fit des cérémonies expiatoires et apaisa la colère divine. Il mourut sur la cendre, le 4 novembre 1584, à l'âge de quarante-six ans.
Pratique : Priez DIEU de donner des saints pour pontifes à son Église.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Charles Borromée, né le 15 octobre 1538, au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église dans tous les temps. Sa vocation se révéla d'une manière si remarquable que son père le destina dès son enfance au service des autels.
Peut-être se mêlait-il aux pensées de la foi, dans l'esprit paternel, un sentiment d'ambition commun à cette époque. Neveu du pape Pie IV, Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans, et recevait les plus hautes et les plus délicates missions.
Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan, qu'il devait diriger avec la sagesse et la science des vieillards. Ce beau diocèse était alors dans la situation la plus déplorable, ou plutôt dans une désorganisation complète; peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pieux et vaillant pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple.
Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence.
Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres honteux et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère; les heures des prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission.
Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui fut digne de donner à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques. Le saint archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence.
Aucune classe de son diocèse ne fut oubliée ; toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout une merveilleuse efflorescence de vie chrétienne. Ce ne fut pas sans de grandes épreuves.
Saint Charles reçut un jour d'un ennemi un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait la prière dans sa chapelle particulière. Par une protection providentielle, la balle ne fit que lui effleurer la peau, et le saint continua la prière sans trouble.
Dans les difficultés, le jeûne et l'oraison étaient son unique recours et son infaillible moyen de succès. Qui ne sait le dévouement qu'il montra pendant la peste de Milan?
Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie, par ses charités, à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste, fit des cérémonies expiatoires et apaisa la colère divine. Il mourut sur la cendre, le 4 novembre 1584, à l'âge de quarante-six ans.
Pratique : Priez DIEU de donner des saints pour pontifes à son Église.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire