"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINTE MARGUERITE-MARIE ALACOQUE
Confidente du Sacré-Cœur de Notre Seigneur
C'est pour instituer et propager le culte de son sacré Cœur que JÉSUS-CHRIST se choisit, au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, une servante dévouée en Marguerite-Marie Alacoque : une des gloires de notre patrie est de lui avoir donné naissance.
Marguerite-Marie Alacoque vint au monde le 22 juillet 1647. Prévenue par la grâce divine dès ses premières années, elle conçut de la laideur du péché une idée si vive, que la moindre faute lui était insupportable ; pour l'arrêter dans les vivacités de son âge, il suffisait de lui dire : « Tu offenses DIEU ! » Elle fit à DIEU le sacrifice de sa virginité, à un âge où elle ne comprenait pas encore la portée de son vœu.
On raconte qu'elle aimait, tout enfant, à réciter le rosaire, en baisant la terre à chaque Ave Maria. Après sa première communion, elle se sentit complètement dégoûtée du monde; DIEU, pour la purifier, l'affligea d'une maladie qui l'empêcha de marcher pendant quatre ans, et elle dut sa guérison à la sainte Vierge, en échange du vœu qu'elle fit d'entrer dans un Ordre qui lui fût consacré.
Revenue à la santé, elle oublia son vœu, et, gaie d'humeur, expansive, aimante, elle se livra, non pas au péché, mais à une dissipation exagérée avec ses compagnes. De nouvelles épreuves vinrent la détacher des vanités mondaines; les bonnes œuvres, le soin des pauvres, la communion, faisaient sa consolation.
Enfin, ayant surmonté toutes les difficultés que lui opposait sa famille, elle entra à la Visitation de Paray-le-Monial. C'est là que JÉSUS l'attendait pour la préparer à sa grande mission. Le divin Époux la forma à son image dans- le sacrifice, les rebuts, l'humiliation; il la soutenait dans ses angoisses, il lui faisait sentir qu'elle ne pouvait rien sans Lui, mais tout avec Lui. « Vaincre ou mourir ! » tel était le cri de guerre de cette grande âme.
Quand la victime fut complètement pure, JÉSUS lui apparut à plusieurs reprises, lui montra son Cœur Sacré dans sa poitrine ouverte : « Voilà, lui dit-il, ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé ! » On sait l'immense expansion de dévotion au Sacré-Coeur qui est sortie de ces révélations. Marguerite-Marie mourut le 17 octobre 1690. Sa canonisation a eu lieu le 13 mai 1920.
Pratique : Efforcez-vous d'acquérir une profonde dévotion au Sacré Coeur de JÉSUS.
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SAINTE HEDWIGE
Veuve
Sainte Hedwige, fille de Berthold, prince de Carinthie, sœur de Gertrude, reine de Hongrie, et tante de sainte Élisabeth de Hongrie, sainte Edwige épousa le duc de Silésie Henri dit le Barbu, chef de la famille royale polonaise. Ils eurent sept enfants. Avec son mari, elle encouragea la fondation de monastères dans le royaume. Elle mena une vie de foi intense : jeûnes prolongés, endurance au froid, ascèse acceptée d'un commun accord par les deux époux dans leurs relations conjugales.
Devenue veuve, elle connut la douleur de perdre six de ses enfants, dont son fils aîné Henri le Pieux, tombé au combat contre les envahisseurs mongols. Elle se retira au monastère de moniales cisterciennes qu’elle avait fait édifier à Trzebnicz en Silésie, auprès de sa fille Gertrude qui en était abbesse. Elle y mena une vie humble et austère jusqu'à sa mort, survenue le 16 octobre 1243.
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