Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
SAINT MARTIN, né en Pannonie, l'an 316, suivit en Italie son père, qui était tribun militaire au service de Rome. Bien qu'élevé dans le paganisme, il en méprisait le culte, et comme s'il eût été naturellement chrétien, il ne se plaisait que dans l'assemblée des fidèles, où il se rendait souvent malgré l'opposition de sa famille.
Dès l'âge de quinze ans, il fut enrôlé de force dans les armées romaines, et alla servir dans les Gaules, pays prédestiné qu'il devait évangéliser un jour. Que deviendra cet enfant, encore simple catéchumène, dans la licence des camps? Sa foi n'y va-t-elle pas sombrer? Non, car DIEU veille sur ce vase d'élection.
Le fait le plus célèbre de cette époque de sa vie, c'est la rencontre d'un pauvre grelottant de froid, presque nu, par un hiver rigoureux. Martin n'a pas une obole; comment va-t-il répondre à la prière du malheureux? Il se rappelle la parole de l'Évangile : J'étais nu, et vous m'avez couvert. « Mon ami, dit-il, je n'ai que mes armes et mes vêtements; et en même temps, taillant avec son épée son manteau en deux parts, il en donne une au mendiant.
La nuit suivante, il vit en songe JÉSUS-CHRIST vêtu de cette moitié de manteau disant à ses anges : « C'est Martin, encore simple catéchumène, qui m'a ainsi couvert, »
Peu de temps après, il recevait le baptême. Charité, désintéressement, pureté, bravoure, telle fut en peu de mots la vie de Martin sous les drapeaux. Il obtint son congé à l'âge d'environ vingt ans. La Providence le conduisit bientôt près de Saint Hilaire, évêque de Poitiers. Après avoir converti sa mère et donné des preuves éclatantes de son attachement à la foi de Nicée, il fonda, près de Poitiers, le célèbre monastère de Ligugé, le premier des Gaules.
L'éclat de sa sainteté et de ses miracles le fit élever sur le siège de Tours, malgré sa vive résistance. Sa vie ne fut plus qu'une suite de prodiges et de travaux apostoliques. Sa puissance sur les démons était extraordinaire, elle éclata en mille occasions. Il porta à l'idolâtrie des coups dont elle ne se releva pas. Après avoir visité et renouvelé son diocèse, l'homme de DIEU se sentit pressé d'étendre an dehors ses courses et ses travaux.
"Vêtu d'une pauvre tunique et d'un grossier manteau, assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes. Il parcourt presque toutes les provinces gauloises : ni les montagnes, ni les fleuves, ni les dangers d'aucune sorte ne l'arrêtent; partout sa marche est victorieuse, et il mérite par excellence le nom de Lumière et d'Apôtre des Gaules. Parmi ses innombrables miracles, on compte plusieurs résurrections de morts.
Martin mourut le 11 novembre de l'an 400.
Pratique : Méditez la parole du grand Saint Martin : "Un chrétien doit mourir sur la cendre."
Dès l'âge de quinze ans, il fut enrôlé de force dans les armées romaines, et alla servir dans les Gaules, pays prédestiné qu'il devait évangéliser un jour. Que deviendra cet enfant, encore simple catéchumène, dans la licence des camps? Sa foi n'y va-t-elle pas sombrer? Non, car DIEU veille sur ce vase d'élection.
Le fait le plus célèbre de cette époque de sa vie, c'est la rencontre d'un pauvre grelottant de froid, presque nu, par un hiver rigoureux. Martin n'a pas une obole; comment va-t-il répondre à la prière du malheureux? Il se rappelle la parole de l'Évangile : J'étais nu, et vous m'avez couvert. « Mon ami, dit-il, je n'ai que mes armes et mes vêtements; et en même temps, taillant avec son épée son manteau en deux parts, il en donne une au mendiant.
La nuit suivante, il vit en songe JÉSUS-CHRIST vêtu de cette moitié de manteau disant à ses anges : « C'est Martin, encore simple catéchumène, qui m'a ainsi couvert, »
Peu de temps après, il recevait le baptême. Charité, désintéressement, pureté, bravoure, telle fut en peu de mots la vie de Martin sous les drapeaux. Il obtint son congé à l'âge d'environ vingt ans. La Providence le conduisit bientôt près de Saint Hilaire, évêque de Poitiers. Après avoir converti sa mère et donné des preuves éclatantes de son attachement à la foi de Nicée, il fonda, près de Poitiers, le célèbre monastère de Ligugé, le premier des Gaules.
L'éclat de sa sainteté et de ses miracles le fit élever sur le siège de Tours, malgré sa vive résistance. Sa vie ne fut plus qu'une suite de prodiges et de travaux apostoliques. Sa puissance sur les démons était extraordinaire, elle éclata en mille occasions. Il porta à l'idolâtrie des coups dont elle ne se releva pas. Après avoir visité et renouvelé son diocèse, l'homme de DIEU se sentit pressé d'étendre an dehors ses courses et ses travaux.
"Vêtu d'une pauvre tunique et d'un grossier manteau, assis sur un âne, accompagné de quelques religieux, le voilà qui part en pauvre missionnaire pour évangéliser les campagnes. Il parcourt presque toutes les provinces gauloises : ni les montagnes, ni les fleuves, ni les dangers d'aucune sorte ne l'arrêtent; partout sa marche est victorieuse, et il mérite par excellence le nom de Lumière et d'Apôtre des Gaules. Parmi ses innombrables miracles, on compte plusieurs résurrections de morts.
Martin mourut le 11 novembre de l'an 400.
Pratique : Méditez la parole du grand Saint Martin : "Un chrétien doit mourir sur la cendre."
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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