"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
" O Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra mortis."
" Ô Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! Qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort."
Pour l’introduction de Dom Guéranger aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
O
Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous
parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à
votre aïeul, aujourd’hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de
toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la
justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au
temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage
virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux
voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et
guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n’ayant pas
où reposer votre tête. Du moins, aujourd’hui, le sein maternel vous
offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les
témoignages de l’amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô
Seigneur ! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous
faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif
que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s’est assis dans
l’ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en
ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus,
c’est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez
briser le joug qui l’accable et le dégrade ; ce captif, c’est notre cœur
trop souvent asservi à des penchants qu’il désavoue : venez, ô divin
Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par
votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.
Pour l’introduction de Dom Nocent aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
C’est
au Messie qu’il appartient d’ouvrir la porte du royaume ou de la
fermer. Nous l’appelons. Qu’il vienne nous délivrer car les ténèbres et
l’ombre de la mort nous environneront jusqu’au moment où le règne de satan sera détruit à jamais.
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SAINT PHILOGONE
Évêque
Saint Philogone brilla
d'abord dans le monde et se distingua dans l'éloquence du barreau.
Comme il joignait à de grands talents une vie exemplaire, on l'appela,
malgré ses résistances, au siège patriarcal d'Antioche.
L'état
florissant de cette Église pendant son épiscopat est une preuve de son
zèle et de la sagesse de son gouvernement. Saint Jean Chrysostome fait
de lui les plus grands éloges ; il mourut l'an 323.
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SAINT DOMINIQUE DE SILOS
Abbé
Saint Dominique surnommé de Silos,
à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la
souche des anciens rois de Navarre; il naquit au commencement du XIe
siècle.
Il se mit à l'étude, n'ayant guère pour
maître que l'ESPRIT-SAINT. Devenu prêtre, il resta d'abord dans la
maison de ses parents, puis bientôt entra dans un monastère de l'ordre
de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté.
Dominique vint à Silos en 1040. Ce monastère était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées.
Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la sainte messe quand Dominique entra
dans l'église; par une permission de DIEU, lorsque au moment de
l'offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter : Dominus
vobiscum, il chanta : Voici le restaurateur qui vient ! Et le chœur
répondit : C'est le SEIGNEUR qui l'a envoyé!
L'oracle
ne tarda pas à se vérifier. La charité du saint ne se concentrait point
dans son monastère, qui vit bientôt luire une ère de prospérité qu'il
n'avait jamais connue; mais elle s'étendait à tous les affligés.
Le
don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des
boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore
aujourd'hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ses reliques. Les
guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes,
attestent sa charité spéciale pour les pauvres chrétiens captifs des
Maures d'Espagne; il allait les consoler et payait leur rançon,
préludant ainsi à l'œuvre de Notre-Dame-de-la-Merci.
Après de longues années de bonnes œuvres, Dominique sentit
approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la
Sainte Vierge : « J'ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges,
dit-il un jour à ses religieux; elle m'a invité à me rendre près d'Elle
dans trois jours; je vais donc aller bientôt au céleste festin où Elle
me convie. »
II fut, en effet, malade trois jours; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel, le 20 décembre 1073.
C'est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman obtint la naissance de son fils.
Pratique: Ne vous ménagez pas pour le bien ; tout sera compté pour le ciel.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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