"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
Bien qu'une certaine école critique tende à enseigner aujourd'hui que SAINT DENIS,
évêque de Paris, n'est pas l'Aréopagite converti à Athènes par saint
Paul, mais un évêque du IIIe siècle, la tradition est si formelle et
appuyée sur des témoignages si irrécusables, qu'on semble devoir s'y
tenir.
Saint Denis, évêque
de Paris, au Ier siècle, est bien cet illustre Athénien converti par
l'Apôtre des nations. Il sacrifia la gloire, la fortune, l'amitié, tout
dans ce monde, pour prêcher l'Évangile. Formé à l'école du grand
Apôtre, doué d'une rare intelligence, il devait par sa science, ses
écrits, ses vertus, qui lui ont fait donner le nom d'homme céleste et
divin, devenir l'une des premières gloires du christianisme naissant.
Après avoir gouverné quelque temps l'église d'Athènes en qualité d'évêque, il prit avec lui le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère,
traversa la mer et vint à Rome, où il se présenta au pape saint Clément
pour évangéliser les peuples qu'il lui assignerait. Le saint pape
l'envoya, avec un groupe de prédicateurs apostoliques, à la conquête
spirituelle des Gaules.
Confiant
à quelques-uns de ses disciples plusieurs parties de cette vaste
contrée, il s'avança jusqu'à Paris, qui alors s'appelait encore Lutèce.
Il y entra du côté de la porte Saint-Jacques, avec ses deux premiers
compagnons, et parla si éloquemment des mystères du christianisme, qu'il
convertit dès l'abord une foule de païens; plusieurs chapelles furent
construites, l'Évangile faisait des progrès rapides, quand le démon
suscita une terrible persécution contre ce nouveau culte, qui menaçait
de tout envahir.
Denis, âgé
de plus de cent ans, donna l'exemple de la fermeté dans les supplices,
et son courage fortifia celui de sa chrétienté au berceau; ni la prison,
ni les fouets, ni le feu, n'ébranlèrent sa constance. Attaché à une
croix, il y prêcha le grand mystère de la Rédemption du monde ; enfin,
après avoir eu le bonheur de célébrer le saint sacrifice de la messe
dans sa prison, devant ses compagnons de supplices, consolé par
l'apparition du SAUVEUR, il eut la tête tranchée, avec une foule de
chrétiens, au lieu qui porte le nom de Montmartre, ou Mont des martyrs,
vers l'an 117.
DIEU
permit qu'après l'exécution son corps se levât de lui-même, pour porter
sa tête entre ses mains, à deux lieues de là, au lieu appelé
Saint-Denis, en souvenir de ce fait mémorable.
Pratique : Priez souvent les patrons et les apôtres de la France pour qu'ils gardent la foi à notre patrie.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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