SAINT JEAN naquit à Sahagun ou Saint-Facond, en Espagne; sa naissance fut le fruit des prières de ses pieux et illustres parents, qui l'obtinrent miraculeusement de la Très Sainte Vierge après de longues années de mariage.
On ne trouve rien d'imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui dès les premières années montre la maturité d'un homme et fait présager toutes les vertus d'un grand saint.
Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d'une manière éclatante. Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l'étude et au soin dès malheureux, qu'il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains.
A la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses sœurs et en soulager ses frères, les pauvres; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie.
Le pieux pontife, qui l'estimait comme un saint, n'y consentit qu'avec peine. Dès lors Jean commence à remplir la mission à laquelle DIEU le destine ; il se fait pauvre, il prêche la paix dans on temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s'entretuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.
Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique; puis, se ravisant : "Quoi! se dit-il, donner au SEIGNEUR ce que j'ai de moins bon!" Et il donna la meilleure.
La nuit suivante, JÉSUS lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : "C'est Jean qui m'a revêtu de cet habit." Douce récompense d'une belle action.
Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l'ordre des Ermites de Saint-Augustin. Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la Sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la sainte Messe ; il restait en prière devant le Saint-Sacrement depuis matines jusqu'au lever du jour; souvent JÉSUS-CHRIST lui apparaissait quand il offrait le Saint Sacrifice.
Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles. Il mourut à quarante-trois ans, le 11 juin 1473, empoisonné par une femme de mauvaise vie à laquelle il avait arraché une victime de ses débauches ; il fut ainsi le martyr de son apostolat.
Pratique. Retenez cette maxime du saint de ce jour : Ne pas combattre le vice, c'est vendre sa conscience et trahir le Crucifix.
On ne trouve rien d'imparfait dans la vie de cet admirable enfant, qui dès les premières années montre la maturité d'un homme et fait présager toutes les vertus d'un grand saint.
Après de fortes études, Jean, ordonné prêtre, fut nommé chanoine de la cathédrale de Burgos, où son mérite commença à briller d'une manière éclatante. Il distribuait aux pauvres ses riches revenus, vivait lui-même dans la pauvreté, et consacrait tout son temps à la prière, à l'étude et au soin dès malheureux, qu'il faisait souvent asseoir à sa table et servait de ses propres mains.
A la mort de ses parents, le pieux chanoine abandonna ses immenses richesses pour en doter ses sœurs et en soulager ses frères, les pauvres; puis il alla se jeter aux pieds de son évêque et lui demanda en grâce de se démettre de son riche bénéfice pour desservir une pauvre chapellenie.
Le pieux pontife, qui l'estimait comme un saint, n'y consentit qu'avec peine. Dès lors Jean commence à remplir la mission à laquelle DIEU le destine ; il se fait pauvre, il prêche la paix dans on temps de guerre civile, brave la fureur et les coups des ennemis qui s'entretuent, parle des châtiments éternels et fait rentrer en eux-mêmes les plus endurcis.
Dans une maladie douloureuse qui le conduit aux portes du tombeau, il promet, s'il survit à la cruelle opération qu'il doit subir, de se faire religieux, et sa prière est exaucée. La première fois qu'il sort ensuite, un pauvre presque nu lui demande l'aumône; Jean hésite s'il doit lui donner sa meilleure ou sa moins bonne tunique; puis, se ravisant : "Quoi! se dit-il, donner au SEIGNEUR ce que j'ai de moins bon!" Et il donna la meilleure.
La nuit suivante, JÉSUS lui apparut revêtu de cette tunique et lui dit : "C'est Jean qui m'a revêtu de cet habit." Douce récompense d'une belle action.
Cependant Jean songe à sa promesse et choisit l'ordre des Ermites de Saint-Augustin. Parmi toutes ses vertus, il convient de remarquer sa dévotion extraordinaire envers la Sainte Eucharistie. Il faisait de chacune de ses actions une préparation à la sainte Messe ; il restait en prière devant le Saint-Sacrement depuis matines jusqu'au lever du jour; souvent JÉSUS-CHRIST lui apparaissait quand il offrait le Saint Sacrifice.
Sa hardiesse apostolique fut soutenue par de nombreux miracles. Il mourut à quarante-trois ans, le 11 juin 1473, empoisonné par une femme de mauvaise vie à laquelle il avait arraché une victime de ses débauches ; il fut ainsi le martyr de son apostolat.
Pratique. Retenez cette maxime du saint de ce jour : Ne pas combattre le vice, c'est vendre sa conscience et trahir le Crucifix.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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