vendredi 15 novembre 2013

16 NOVEMBRE : SAINT EDMOND, Archevêque de Cantorbéry


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales).

SAINT EDMOND naquit de parents vertueux, -en Angleterre, -vers la fin du XIIe siècle. Un fait merveilleux suffit à peindre son enfance. L'amour de JESUS-Enfant lui était familier; il en reçut la récompense.

Un jour que, se promenant avec quelques camarades, il s'était écarté un peu pour élever son cœur à DIEU et peut-être pour se soustraire à quelques paroles imprudentes, un bel enfant se montra à lui : « Je vous salue, mon cher Edmond, » lui dit-il. Et comme Edmond, interdit, ne répondait pas, le SAUVEUR ajouta: « Est-ce que vous ne me connaissez pas"? — Non, dit Edmond étonné-, vous devez vous tromper et me prendre pour un autre. — Comment ne me connaissez-vous pas? C'est moi qui suis toujours à côté de vous, à l'école, et je vous accompagne partout où vous allez. Regardez plutôt mon nom sur mon visage. » 


Edmond leva les yeux et lut ces mots : JESUS de Nazareth, Roi des Juifs, écrits en caractères éclatants : « Gravez ce nom dans votre cœur, ajouta le divin Enfant; imprimez-le, la nuit, sur votre front : il vous préservera de mort subite, ainsi que tous ceux qui feront de même. II disparut ensuite, laissant Edmond tout embaumé de cette délicieuse vision.

Jeune encore, il fit vœu de chasteté parfaite entre les mains de Marie, pour qui il avait une dévotion toute filiale, et qu'il appelait « sa Souveraine, sa Gardienne, son Épouse, sa Mère ». Edmond étudiait comme s'il eût dû toujours vivre, et il vivait comme s'il eût dû mourir le lendemain.

Il devint si savant, qu'on le considérait comme un prodige, et on lui confia, dans l'université de Paris, une chaire qu'il remplit aux applaudissements de tous.

Toutefois sa sainteté dépassait encore sa science. Il guérit un jour un de ses élèves d'un cruel mal au bras, en lui disant : « Que NOTRE-SEIGNEUR JESUS-CHRIST te guérisse » Pendant trois ans, il ne prit jamais de sommeil dans un lit, mais tantôt couché sur un banc, tantôt sur la terre nue.

Son mérite extraordinaire l'ayant élevé au siège de Cantorbéry, il y fit briller toutes les vertus d'un bon pasteur. Il se montra si désintéressé, qu'il ne voulait recevoir aucun présent, disant agréablement qu'entre prendre et pendre, il n'y a qu'une lettre de différence ».

Inflexible défenseur des droits de l'Église, il fut victime de mille outrages et de mille persécutions. Il en était heureux: "Ce sont là, disait-il, des médecines amères, mais utiles à mon âme."

Voyant entravée la liberté de son ministère, il se retira en France et mourut bientôt dans un couvent de Cîteaux, après avoir protesté, en présence de l'Eucharistie, "qu'il n'avait jamais cherché que DIEU et sa volonté." C'était le 16 novembre 1240.

Pratique: Dans vos études ne cherchez que DIEU, sa gloire, le salut des âmes.


"Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous"

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