"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales).
Saint Grégoire opéra tant de prodiges que de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles. Il naquit à Néocésarée, de parents nobles et riches, mais païens. Toutefois, dès son enfance, Grégoire eut le sentiment de la vérité du christianisme.
L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée; il reçut le baptême : "Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que DIEU vous a donnés pour la défense de la religion du CHRIST, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude. " Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec DIEU.
Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Arrivé dans sa ville épiscopale de Néocésarée, il se mit à l'œuvre avec ardeur, convertit les idolâtres, guérit les malades, fit bâtir une église. Cette dernière œuvre fut l'occasion d'un grand miracle. Se rappelant la parole de l'Évangile : « Si vous aviez gros de foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Passez d'ici là, et elle y passerait, » il fit, reculer, par ses prières, une montagne qui le gênait pour la construction du temple du SEIGNEUR.
Par ses prières, il dessécha un lac, objet de litige entre deux frères, qui se réconcilièrent aussitôt. — Le fleuve du Lycus, qui coulait près de Néocésarée, était souvent pour le pays une cause d'inondation et de ruine. Grégoire, ému de compassion pour son peuple, se rendit au bord du fleuve, y planta son bâton et ordonna aux eaux, de la part de DIEU, de ne pas franchir cette borne. Le bâton prit racine et devint un arbre, et les inondations cessèrent.
Le saint évêque prédit une peste terrible, en châtiment des péchés du peuple de la contrée ; mais il obtint promptement la cessation du terrible fléau à Néocésarée. — Grégoire était un homme doué de l'esprit des apôtres et des prophètes. Toute sa conduite, dit Saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique.
Dans tous ses exercices de piété, il montrait le plus grand respect et le plus profond recueillement. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité.
Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut le 17 novembre 270, ne laissant que dix-sept idolâtres où il avait trouvé dix-sept chrétiens.
Pratique: Gémissez, comme Saint Grégoire, en pensant que DIEU est si offensé et si peu aimé.
L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée; il reçut le baptême : "Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que DIEU vous a donnés pour la défense de la religion du CHRIST, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude. " Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec DIEU.
Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Arrivé dans sa ville épiscopale de Néocésarée, il se mit à l'œuvre avec ardeur, convertit les idolâtres, guérit les malades, fit bâtir une église. Cette dernière œuvre fut l'occasion d'un grand miracle. Se rappelant la parole de l'Évangile : « Si vous aviez gros de foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Passez d'ici là, et elle y passerait, » il fit, reculer, par ses prières, une montagne qui le gênait pour la construction du temple du SEIGNEUR.
Par ses prières, il dessécha un lac, objet de litige entre deux frères, qui se réconcilièrent aussitôt. — Le fleuve du Lycus, qui coulait près de Néocésarée, était souvent pour le pays une cause d'inondation et de ruine. Grégoire, ému de compassion pour son peuple, se rendit au bord du fleuve, y planta son bâton et ordonna aux eaux, de la part de DIEU, de ne pas franchir cette borne. Le bâton prit racine et devint un arbre, et les inondations cessèrent.
Le saint évêque prédit une peste terrible, en châtiment des péchés du peuple de la contrée ; mais il obtint promptement la cessation du terrible fléau à Néocésarée. — Grégoire était un homme doué de l'esprit des apôtres et des prophètes. Toute sa conduite, dit Saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique.
Dans tous ses exercices de piété, il montrait le plus grand respect et le plus profond recueillement. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité.
Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut le 17 novembre 270, ne laissant que dix-sept idolâtres où il avait trouvé dix-sept chrétiens.
Pratique: Gémissez, comme Saint Grégoire, en pensant que DIEU est si offensé et si peu aimé.
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SAINTE ELISABETH fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice.
Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée; on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.
Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle portait dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari: "Voyons ce que vous portez" dit-il; et en même temps il ouvre le manteau; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.
Quelle douleur pour Élisabeth, quand son mari partit pour la croisade! Elle souffrit avec courage cette séparation qui devait être définitive. Élisabeth restait veuve avec quatre enfants. Alors commença sa vie d'épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, elle sut se complaire en ses souffrances, et mourut sous l'habit du Tiers Ordre de Saint-François.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
"A Dieu, je ne veux faire peine par une mine déconfite. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse ! Je l’aime et Il m’aime."
"Toi seul Seigneur ! Les biens de ce monde, je les ai aimés. Mais je les considère aujourd’hui comme de la boue. Calomnies, médisances et mépris me sont une joie, je n’aime que Dieu !"
(Extraits des écrits de sainte Elisabeth)
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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