La foi à l'Immaculée Conception est immémoriale dans l'Église ; toutefois la proclamation officielle, définitive et infaillible de ce dogme ne date que du 8 décembre 1854, époque où le pape Pie IX, dans une solennité incomparable, imposa cette croyance à tous les fidèles.
Une immense acclamation de joie fit écho dans tout l'univers, à la parole du pontife, et le Ciel lui-même donna son témoignage quatre ans plus tard. L'apparition de Lourdes eut lieu au commencement de l'année 1858 ; Marie venait dire au monde : "Je suis l'Immaculée Conception !"
Une immense acclamation de joie fit écho dans tout l'univers, à la parole du pontife, et le Ciel lui-même donna son témoignage quatre ans plus tard. L'apparition de Lourdes eut lieu au commencement de l'année 1858 ; Marie venait dire au monde : "Je suis l'Immaculée Conception !"
Ce privilège accordé à la Sainte Vierge avait été prédit et figuré dès l'origine du monde : par son Immaculée Conception, Marie devait écraser la tête du serpent qui a introduit le péché originel sur la terre.
Par son Immaculée Conception, elle est le lis parmi les épines. Par son Immaculée Conception, elle est la toison de Gédéon, tour à tour demeurant seule sèche au milieu de la terre couverte de rosée, ou seule humectée de rosée au milieu de la terre demeurée sèche...
Comment pourrait-on raisonnablement supposer Marie un instant souillée du péché originel? La Mère de DIEU devait être une demeure toute pure, un tabernacle sans tache pour le Fils de DIEU. Si la gloire des parents rejaillit sur leurs enfants, il en est ainsi de leur déshonneur; la tache originelle, en Marie, rejaillirait donc sur JESUS-CHRIST Lui-même, ce qu'on ne peut admettre sans faire injure à la sagesse de DIEU.
Non, satan n'eût jamais pu dire au SAUVEUR : « Toi qui prétends vaincre ma puissance, souviens-toi que j'ai régné sur ta Mère. » L'Immaculée Conception est digne de DIEU, digne de JESUS-CHRIST, digne de Marie. Cette grâce insigne établit déjà Marie, dès le commencement de son existence, dans un ordre à part.
L'homme qui naît souillé du péché originel est sujet à la concupiscence ; Marie doit être exempte de tout penchant au mal-, ses sens aussi bien que sa volonté tendent parfaitement à DIEU; en elle, nul péché, même involontaire; si JESUS est impeccable par nature, Marie est impeccable par grâce; en Marie enfin, nulle imperfection : « Vous êtes toute belle, est-il écrit, et il n'y a point de tache en vous. »
Ô vérité consolante pour nous ! Si Marie n'a jamais subi en aucune manière les atteintes du démon, comme, à notre prière, elle saura nous rendre forts contre lui ! Si elle n'a jamais connu l'ombre du péché, comme elle sera puissante pour nous en préserver ou nous en délivrer !
Gloire à DIEU dans l'Immaculée Conception de Marie !
Pratique: Répétez souvent : "Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."
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7 DECEMBRE - SAINT AMBROISE, Evêque, Docteur de l'Eglise
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales.)
Saint Ambroise était fils d'un préfet des Gaules ; il naquit vers l'an 335. Étant encore au berceau, il dormait un jour, quand soudain des abeilles vinrent voltiger autour de lui et pénétrèrent dans sa bouche ouverte, puis s'élevèrent bien haut vers le ciel : c'était le présage de son éloquence et de sa grandeur futures.
Quelques années plus tard il prédit lui-même, sans peut-être le comprendre, son avenir ; car, s'étant aperçu que sa mère et sa sœur baisaient la main de l'évêque, à l'église, il leur dit naïvement : « Baisez-moi aussi la main, je serai évêque un jour. »
Ambroise était gouverneur de Milan, quand le peuple, réuni à l'église, semblait prêt à faire une sédition pour obtenir un évêque, dont il était privé depuis vingt ans par la faute des hérétiques. Le magistrat se rendit à l'église pour calmer la foule ; mais voici qu'un enfant l'interrompit et cria : « Ambroise évêque! »
Ambroise était gouverneur de Milan, quand le peuple, réuni à l'église, semblait prêt à faire une sédition pour obtenir un évêque, dont il était privé depuis vingt ans par la faute des hérétiques. Le magistrat se rendit à l'église pour calmer la foule ; mais voici qu'un enfant l'interrompit et cria : « Ambroise évêque! »
C'était la voix du Ciel; celle du peuple y répondit, et le temple retentit de ce cri répété avec enthousiasme « Ambroise évêque ! Ambroise évêque ! » Ambroise proteste ; il objecte qu'il n'est que catéchumène, il se fraye un passage à travers la foule et s'esquive en son palais; mais la foule le suit, déjoue tous ses stratagèmes et répète cent fois le même cri.
Il s'enfuit à cheval pendant la nuit, mais perd son chemin, et à son grand étonnement se retrouve le matin à son point de départ. On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des hérétiques et le vaillant défenseur de la vraie foi.
Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale. Un jour on vient lui apporter un ordre injuste qu'on avait fait signer à l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de DIEU. » Bientôt il apprend que les hérétiques, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples sacrés que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège. »
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Mais Ambroise était là : "Arrêtez, lui dit-il; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence."
Il s'enfuit à cheval pendant la nuit, mais perd son chemin, et à son grand étonnement se retrouve le matin à son point de départ. On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle. Ambroise fut le fléau des hérétiques et le vaillant défenseur de la vraie foi.
Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale. Un jour on vient lui apporter un ordre injuste qu'on avait fait signer à l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un évêque ne livrera jamais le temple de DIEU. » Bientôt il apprend que les hérétiques, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples sacrés que l'évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège. »
Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Mais Ambroise était là : "Arrêtez, lui dit-il; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence."
Le grand évêque, le savant docteur, l'orateur éloquent, le saint, rendit son âme à DIEU le 4 avril 375.
Pratique: Soyez indulgent, mais juste, et ne cédez jamais les droits de DIEU; évitez la faiblesse de caractère, si commune en nos jours troublés.
“O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours
à Vous”
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