"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)"
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)"
SAINT PRIME et SAINT FÉLICIEN appelés déjà vieux, du paganisme à la foi, se montrèrent dignes de cette grâce par une vie toute de zèle et de charité.
Ils furent de ces chrétiens intrépides qui encourageaient les
martyrs devant les tribunaux et dans les supplices, nourrissaient les
pauvres, faisaient du bien à tous.
Il semblait que la persécution respectât ces deux héros de la foi,
malgré leur profession publique de christianisme et les saintes audaces
qu'exigeait le ministère de dévouement auquel ils s'étaient consacrés.
Mais le SEIGNEUR ne pouvait les priver davantage de la gloire du
martyre, objet suprême de leurs aspirations. Au temps de l'empereur
Dioclétien, la persécution devint plus générale, et le paganisme fit un
dernier effort pour étouffer la religion du CHRIST dans le sang et le
carnage.
Il y avait trente ans que Prime et Félicien bravaient
la cruauté des tyrans, quand les prêtres des idoles déclarèrent que
leurs dieux irrités ne voulaient plus rendre d'oracles jusqu'à ce que
les deux chrétiens Prime et Félicien eussent sacrifié, ou bien eussent reçu le châtiment qu'ils méritaient.
Ils sont aussitôt arrêtés, chargés de fer et amenés devant l'empereur. Prime avait
quatre-vingt-dix ans; il se chargea de répondre aux menaces du tyran,
en lui déclarant qu'il n'y avait pas d'autre DIEU que le DIEU des
chrétiens, ni d'autre religion que la leur, et que par conséquent ils
étaient prêts à subir la mort plutôt que de trahir leur foi.
Le premier supplice qu'on leur fit subir, ce furent les fouets ; puis
bientôt on déchira leur corps par lambeaux avec des tenailles. Leurs
affreuses plaies furent guéries miraculeusement par JÉSUS-CHRIST.
Quelques jours après, nouvelles tortures et nouveau triomphe; on fait
pleuvoir sur leur chair une grêle de coups de fouets armés de plomb ;
pendant ce supplice, ils chantent les louanges du SEIGNEUR.
Félicien, âgé
lui-même de quatre-vingts ans, sut comme son frère, résister à toutes
les tentations et prêcha la foi et le salut à son cruel persécuteur ;
mais il fut cloué par les mains et les pieds à un poteau, où on le
laissa trois jours entiers sans nourriture ; au bout de ces trois jours,
rafraîchi et nourri par les anges, il parut aussi sain que s'il n'avait
pas souffert.
Quant à Prime, on chercha à lui faire croire que son frère avait enfin sacrifié aux idoles : mais il se moqua du juge menteur et lui dit que Félicien était en prison heureux comme au Paradis.
Cette réponse lui valut des coups de bâtons et le supplice des
torches ardentes : " Grâces soient à vous, Ô JÉSUS-CHRIST, puisque, dans
mes tourments, je ne ressens aucune douleur." Livrés ensuite aux lions
et aux ours, les deux frères les virent venir se coucher à leurs pieds.
Enfin le tyran s'avoua vaincu et leur fit trancher la tête. C'était le 9 juin de l'an 280.
Pratique. Regardez les choses du monde comme pure vanité ; que l'éternité soit tout pour vous.
=================================
BIENHEUREUSE ANNA-MARIA TAÏGI
Épouse et mère, Tertiaire trinitaire
(1769-1837)
Née à Sienne, Anna-Maria Gianetti suivit
son père à Rome où des revers de fortune l'avait contraint d'aller se
fixer. La petite passa à peine deux ans à l'école où elle n'apprit qu'à
lire. Ses parents faisaient retomber leur amertume sur leur fillette,
mais l'angélique pauvrette redoublait de douceur envers eux.
Anna-Maria entra
très tôt en service afin d'aider ses parents. Elle grandissait, pieuse,
travailleuse et coquette, prenant plaisir à se parer.
Domenico, qui travaillait au jour le jour au palais Chigi, homme honnête, rude et prompt à la colère, offrit de l'épouser; Anna-Maria accepta sa proposition de mariage.
Dans
les premiers temps de son ménage, elle conserva ses habitudes
mondaines, aimant à fréquenter le théâtre des marionnettes et à porter
des colliers de verroterie. Après trois ans de cette vie ainsi partagée
entre l'amour de DIEU et l'amour du monde, Anna-Maria se
confessa au Père Angelo de l'Ordre des Servites, se convertit
totalement et, avec l'assentiment de son mari, elle se fit recevoir dans
le Tiers-Ordre des Trinitaires. Domenico ne demandait qu'une chose: que
la maison soit bien tenue et paisible!
Or, les parents d'Anna-Maria vinrent
partager la vie du jeune foyer. `Depuis leur arrivée, les scènes de
criailleries qu'elle apaise de son mieux se répètent tous les jours, car
sa mère acariâtre cherche sans cesse querelle à son gendre qui
s'emporte facilement.
Atténuant les
heurts le mieux possible, elle s'empresse auprès de son époux trop vif
qui jette le dîner par terre avec la table quand un plat lui déplaît.
Après la mort de sa mère, son père vit aux dépens de sa fille et
multiplie disputes sur disputes. Lorsque la lèpre l'atteint, la
bienheureuse Anna-Maria le soigne tendrement et l'aide à mourir chrétiennement.
Pour
leurs sept enfants, la maison risquait de devenir un enfer, mais la
bienheureuse demeurait si surnaturellement douce, que Domenico affirmera
que c'était un vrai paradis chez lui, et que l'ordre et la propreté
régnaient partout dans son pauvre gîte.
Anna-Maria se
levait de grand matin pour se rendre à l'église, et communiait tous les
jours. Lorsqu'un membre de la famille était malade, pour ne donner à
personne l'occasion de se plaindre et de murmurer, elle se privait de la
messe et de la communion. Pour suppléer à cette privation involontaire,
elle se recueillait pendant les moments libres de la journée.
La bienheureuse Anna-Maria Taïgi tenait
ses enfants toujours occupés. Après le souper, la famille récitait le
rosaire et lisait une courte vie du Saint du jour, puis les enfants se
mettaient au lit après avoir reçu la bénédiction.
Le
dimanche, ils visitaient les malades à l'hôpital. Sa tendresse
maternelle ne l'empêchait pas d'appliquer fermement les sanctions
méritées, telles la verge ou le jeûne. Ses enfants profitèrent
avantageusement de cette éducation si équilibrée et devinrent vite
l'honneur de leur vertueuse mère et le modèle de leurs camarades.
Sa délicatesse envers les humbles
était exquise. Elle nourrissait sa servante mieux qu'elle-même; à une
qui cassait la vaisselle par maladresse, elle disait gentiment: «Il faut
bien faire gagner la vie aux fabricants de faïence.»
Lors de sa réception comme membre du
Tiers-Ordre de la Sainte Trinité, la bienheureuse s'était offerte comme
victime expiatrice pour les péchés du monde. En retour de cette
généreuse offrande, DIEU lui accorda la vision permanente d'un globe ou
soleil lumineux dans lequel elle lisait les besoins des âmes, l'état des
pécheurs et les périls de l'Église.
Ce phénomène
extraordinaire dura quarante-sept-ans. Surprise au milieu de ses
occupations domestiques par les ravissements et les extases, Anna-Maria s'efforçait vainement de s'y soustraire.
Grâce
à elle, les malades avertis de leur fin prochaine mouraient saintement.
Comme le sort des défunts lui était révélé, sa compassion pour eux lui
inspirait de multiplier ses pénitences afin de libérer au plus tôt ces
pauvres âmes qui venaient la remercier de leur délivrance.
Bien que la bienheureuse Anna-Maria Taïgi souhaitait
ardemment rester ignorée de tous, une foule de visiteurs composée de
pauvres, de princes, de prêtres, d'évêques, du pape même, accourait pour
demander conseil à sa sagesse inspirée. Simple et humble, elle
répondait tout bonnement en se dérobant aux louanges, refusant toujours
le plus petit cadeau.
Or, celle qui
répandait ainsi la sérénité et la lumière autour d'elle, fut privée de
consolation spirituelle pendant vingt ans, et éprouvait le sentiment
très net d'être reléguée en enfer. Pendant sept mois, les angoisses et
les ténèbres de son âme s'étant accrues, Anna-Maria Taïgi expérimenta une véritable agonie, n'en continuant pas moins à diriger sa maison comme si de rien n'était.
Malgré ses doigts devenus si
douloureux, elle cousait beaucoup afin d'assurer le pain quotidien de la
maisonnée. La femme du gouverneur de Savoie qui avait obtenu tant de
grâces par les prières de la servante de DIEU voulut lui donner une
forte somme d'argent, mais la bienheureuse la refusa catégoriquement.
Le Lundi-Saint, dans une extase, Anna-Maria apprit
qu'elle mourrait le Vendredi-Saint. Après avoir béni tous les siens, et
les avoir remerciés, elle rendit l'âme dans un cri de bonheur et de
délivrance. Il semble que DIEU ait voulu montrer dans la personne de
cette admirable bienheureuse, la possibilité d'allier des vertus
éminentes et des dons surnaturels exceptionnels à la fidélité aux
devoirs les plus humbles et les plus matériels de la vie commune. Le
pape Benoît XV béatifia Anna-Maria Taïgi, le 30 mai 1920.
Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
SAINT PRIME et SAINT FÉLICIEN appelés déjà vieux, du paganisme à la foi, se montrèrent dignes de cette grâce par une vie toute de zèle et de charité.
Ils furent de ces chrétiens intrépides qui encourageaient les
martyrs devant les tribunaux et dans les supplices, nourrissaient les
pauvres, faisaient du bien à tous.
Il semblait que la persécution respectât ces deux héros de la foi,
malgré leur profession publique de christianisme et les saintes audaces
qu'exigeait le ministère de dévouement auquel ils s'étaient consacrés.
Mais le SEIGNEUR ne pouvait les priver davantage de la gloire du
martyre, objet suprême de leurs aspirations. Au temps de l'empereur
Dioclétien, la persécution devint plus générale, et le paganisme fit un
dernier effort pour étouffer la religion du CHRIST dans le sang et le
carnage.
Il y avait trente ans que Prime et Félicien bravaient
la cruauté des tyrans, quand les prêtres des idoles déclarèrent que
leurs dieux irrités ne voulaient plus rendre d'oracles jusqu'à ce que
les deux chrétiens Prime et Félicien eussent sacrifié, ou bien eussent reçu le châtiment qu'ils méritaient.
Ils sont aussitôt arrêtés, chargés de fer et amenés devant l'empereur. Prime avait
quatre-vingt-dix ans; il se chargea de répondre aux menaces du tyran,
en lui déclarant qu'il n'y avait pas d'autre DIEU que le DIEU des
chrétiens, ni d'autre religion que la leur, et que par conséquent ils
étaient prêts à subir la mort plutôt que de trahir leur foi.
Le premier supplice qu'on leur fit subir, ce furent les fouets ; puis
bientôt on déchira leur corps par lambeaux avec des tenailles. Leurs
affreuses plaies furent guéries miraculeusement par JÉSUS-CHRIST.
Quelques jours après, nouvelles tortures et nouveau triomphe; on fait
pleuvoir sur leur chair une grêle de coups de fouets armés de plomb ;
pendant ce supplice, ils chantent les louanges du SEIGNEUR.
Félicien, âgé
lui-même de quatre-vingts ans, sut comme son frère, résister à toutes
les tentations et prêcha la foi et le salut à son cruel persécuteur ;
mais il fut cloué par les mains et les pieds à un poteau, où on le
laissa trois jours entiers sans nourriture ; au bout de ces trois jours,
rafraîchi et nourri par les anges, il parut aussi sain que s'il n'avait
pas souffert.
Quant à Prime, on chercha à lui faire croire que son frère avait enfin sacrifié aux idoles : mais il se moqua du juge menteur et lui dit que Félicien était en prison heureux comme au Paradis.
Cette réponse lui valut des coups de bâtons et le supplice des
torches ardentes : " Grâces soient à vous, Ô JÉSUS-CHRIST, puisque, dans
mes tourments, je ne ressens aucune douleur." Livrés ensuite aux lions
et aux ours, les deux frères les virent venir se coucher à leurs pieds.
Enfin le tyran s'avoua vaincu et leur fit trancher la tête. C'était le 9 juin de l'an 280.
Pratique. Regardez les choses du monde comme pure vanité ; que l'éternité soit tout pour vous.
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BIENHEUREUSE ANNA-MARIA TAÏGI
Épouse et mère, Tertiaire trinitaire
(1769-1837)
Née à Sienne, Anna-Maria Gianetti suivit
son père à Rome où des revers de fortune l'avait contraint d'aller se
fixer. La petite passa à peine deux ans à l'école où elle n'apprit qu'à
lire. Ses parents faisaient retomber leur amertume sur leur fillette,
mais l'angélique pauvrette redoublait de douceur envers eux.
Anna-Maria entra
très tôt en service afin d'aider ses parents. Elle grandissait, pieuse,
travailleuse et coquette, prenant plaisir à se parer.
Domenico, qui travaillait au jour le jour au palais Chigi, homme honnête, rude et prompt à la colère, offrit de l'épouser; Anna-Maria accepta sa proposition de mariage.
Dans
les premiers temps de son ménage, elle conserva ses habitudes
mondaines, aimant à fréquenter le théâtre des marionnettes et à porter
des colliers de verroterie. Après trois ans de cette vie ainsi partagée
entre l'amour de DIEU et l'amour du monde, Anna-Maria se
confessa au Père Angelo de l'Ordre des Servites, se convertit
totalement et, avec l'assentiment de son mari, elle se fit recevoir dans
le Tiers-Ordre des Trinitaires. Domenico ne demandait qu'une chose: que
la maison soit bien tenue et paisible!
Or, les parents d'Anna-Maria vinrent
partager la vie du jeune foyer. `Depuis leur arrivée, les scènes de
criailleries qu'elle apaise de son mieux se répètent tous les jours, car
sa mère acariâtre cherche sans cesse querelle à son gendre qui
s'emporte facilement.
Atténuant les
heurts le mieux possible, elle s'empresse auprès de son époux trop vif
qui jette le dîner par terre avec la table quand un plat lui déplaît.
Après la mort de sa mère, son père vit aux dépens de sa fille et
multiplie disputes sur disputes. Lorsque la lèpre l'atteint, la
bienheureuse Anna-Maria le soigne tendrement et l'aide à mourir chrétiennement.
Pour
leurs sept enfants, la maison risquait de devenir un enfer, mais la
bienheureuse demeurait si surnaturellement douce, que Domenico affirmera
que c'était un vrai paradis chez lui, et que l'ordre et la propreté
régnaient partout dans son pauvre gîte.
Anna-Maria se
levait de grand matin pour se rendre à l'église, et communiait tous les
jours. Lorsqu'un membre de la famille était malade, pour ne donner à
personne l'occasion de se plaindre et de murmurer, elle se privait de la
messe et de la communion. Pour suppléer à cette privation involontaire,
elle se recueillait pendant les moments libres de la journée.
La bienheureuse Anna-Maria Taïgi tenait
ses enfants toujours occupés. Après le souper, la famille récitait le
rosaire et lisait une courte vie du Saint du jour, puis les enfants se
mettaient au lit après avoir reçu la bénédiction.
Le
dimanche, ils visitaient les malades à l'hôpital. Sa tendresse
maternelle ne l'empêchait pas d'appliquer fermement les sanctions
méritées, telles la verge ou le jeûne. Ses enfants profitèrent
avantageusement de cette éducation si équilibrée et devinrent vite
l'honneur de leur vertueuse mère et le modèle de leurs camarades.
Sa délicatesse envers les humbles
était exquise. Elle nourrissait sa servante mieux qu'elle-même; à une
qui cassait la vaisselle par maladresse, elle disait gentiment: «Il faut
bien faire gagner la vie aux fabricants de faïence.»
Lors de sa réception comme membre du
Tiers-Ordre de la Sainte Trinité, la bienheureuse s'était offerte comme
victime expiatrice pour les péchés du monde. En retour de cette
généreuse offrande, DIEU lui accorda la vision permanente d'un globe ou
soleil lumineux dans lequel elle lisait les besoins des âmes, l'état des
pécheurs et les périls de l'Église.
Ce phénomène
extraordinaire dura quarante-sept-ans. Surprise au milieu de ses
occupations domestiques par les ravissements et les extases, Anna-Maria s'efforçait vainement de s'y soustraire.
Grâce
à elle, les malades avertis de leur fin prochaine mouraient saintement.
Comme le sort des défunts lui était révélé, sa compassion pour eux lui
inspirait de multiplier ses pénitences afin de libérer au plus tôt ces
pauvres âmes qui venaient la remercier de leur délivrance.
Bien que la bienheureuse Anna-Maria Taïgi souhaitait
ardemment rester ignorée de tous, une foule de visiteurs composée de
pauvres, de princes, de prêtres, d'évêques, du pape même, accourait pour
demander conseil à sa sagesse inspirée. Simple et humble, elle
répondait tout bonnement en se dérobant aux louanges, refusant toujours
le plus petit cadeau.
Or, celle qui
répandait ainsi la sérénité et la lumière autour d'elle, fut privée de
consolation spirituelle pendant vingt ans, et éprouvait le sentiment
très net d'être reléguée en enfer. Pendant sept mois, les angoisses et
les ténèbres de son âme s'étant accrues, Anna-Maria Taïgi expérimenta une véritable agonie, n'en continuant pas moins à diriger sa maison comme si de rien n'était.
Malgré ses doigts devenus si
douloureux, elle cousait beaucoup afin d'assurer le pain quotidien de la
maisonnée. La femme du gouverneur de Savoie qui avait obtenu tant de
grâces par les prières de la servante de DIEU voulut lui donner une
forte somme d'argent, mais la bienheureuse la refusa catégoriquement.
Le Lundi-Saint, dans une extase, Anna-Maria apprit
qu'elle mourrait le Vendredi-Saint. Après avoir béni tous les siens, et
les avoir remerciés, elle rendit l'âme dans un cri de bonheur et de
délivrance. Il semble que DIEU ait voulu montrer dans la personne de
cette admirable bienheureuse, la possibilité d'allier des vertus
éminentes et des dons surnaturels exceptionnels à la fidélité aux
devoirs les plus humbles et les plus matériels de la vie commune. Le
pape Benoît XV béatifia Anna-Maria Taïgi, le 30 mai 1920.
Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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