"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
SAINT HILAIRE naquit
à Poitiers de parents païens au commencement du IVe siècle. Après une
éducation toute profane, il secoua par les propres forces de son génie
aidé de la grâce, le joug absurde et impur du paganisme, et reçut
publiquement le baptême. Ce païen converti allait devenir l’une des plus
brillantes lumières de l’Église, le marteau de l’hérésie et l’apôtre
infatigable du dogme de la SAINTE TRINITÉ.
La vertu d’Hilaire croissant
chaque jour, on ne parlait dans toute la province de Poitiers que de la
pureté de ses mœurs, de sa modestie, de sa charité et de son zèle.
Lorsque l’évêque de Poitiers vint à mourir, tous les fidèles le
demandèrent pour pasteur.
Dès lors, Hilaire entra
dans la mêlée contre l’hérésie d’Arius et ne quitta pas le champ de
bataille jusqu’à son dernier soupir. Ni les menaces des princes, ni la
calomnie, ni l’exil, ne purent jamais ébranler son courage. Obligé de
quitter son peuple, il se rend en Orient où il devient le porte-étendard
de la vérité chrétienne.
Il est enfin rendu à son troupeau, après plusieurs années d’exil
; ce retour devint un vrai triomphe. « La Gaule entière, dit Saint
Jérôme, embrassa un héros qui revenait victorieux du combat, la palme à
la main.
La ville de Poitiers surtout éclata en transports indicibles ;
chacun croyait avoir retrouvé son père et même sa patrie car durant
l’absence du pontife la patrie avait semblé à tous un douloureux exil.
Un jour, un petit enfant mourut sans baptême. Sa mère tenant le
cadavre en ses bras vient se jeter aux pieds d’Hilaire et lui dit d’une
voix suffoquée par les sanglots : « Rendez-moi mon fils ou rendez-le au
baptême. » L’homme de DIEU, ému de la douleur de cette pauvre mère se
prosterne en prière, et bientôt l’enfant ouvre les yeux et revient à la
vie.
Epuisé par ses travaux et ses fatigues, le grand athlète de la
foi tomba malade ; l’heure de la récompense était venue. Une lumière
éblouissante éclaira sa chambre, puis diminua insensiblement et disparut
à l’instant où l’âme d’Hilaire brisait les liens du corps pour s’envoler au sein de DIEU.
C’était le 13 janvier 308. La France lui a voué un culte
spécial, et une multitude d’églises s’honorent de l’avoir pour patron.
Un historien a tracé le portrait suivant de Saint Hilaire : «
Il réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font
les grands évêques. S’il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement
de l’Église, il y a fait éclater aussi, lorsque l’occasion l’a demandé,
un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. »
Pratique : Que votre foi soit éclairée, ardente, invincible.
“Ô Marie conçue sans péché
priez pour nous qui avons recours à Vous”
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