On ne peut guère douter que SAINT MATTHIAS n'ait été un des soixante-douze disciples de JESUS-CHRIST; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du SAUVEUR, et qu'il ne s'EN sépara point depuis Son Baptême jusqu'à son Ascension.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du SAINT-ESPRIT, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité.
On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l'élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que DIEU ne l'eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas.
Nous n'avons rien de certain sur les actions de Saint Matthias; on sait seulement qu'après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de JESUS-CHRIST, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat.
Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de JESUS-CHRIST, et qu'il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.
On garde une partie de ses reliques à l'abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l'an 120.
Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du SAINT-ESPRIT, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité.
On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l'élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que DIEU ne l'eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas.
Nous n'avons rien de certain sur les actions de Saint Matthias; on sait seulement qu'après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de JESUS-CHRIST, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat.
Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de JESUS-CHRIST, et qu'il mettait lui-même en pratique.
Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février.
On garde une partie de ses reliques à l'abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l'an 120.
LE BIENHEUREUX ROBERT D'ARBRISSELLE
Fondateur d'Ordre
(1045-1117)
ROBERT D'ARBRISELLE né à Arbrisselle, aujourd'hui Arbressec, près de Rennes, est une des figures les plus remarquables de la fin du XIe siècle et du commencement du XIIe siècle.
La puissance merveilleuse de sa parole, les innombrables conversions qu'il opéra dans toutes les classes de la société, le nouvel institut monastique dont il fut le père, son influence étonnante et les persécutions qu'il eut à subir, en font un des saints dont l'action s'est fait le plus sentir dans l'Église.
Dès sa jeunesse, Robert parut un enfant prédestiné, car jamais on ne vit en lui rien de léger ni de puéril, mais la prudence et la maturité d'un autre âge. Ses fortes études, la réputation de ses vertus, relevèrent aux dignités ecclésiastiques; mais il lui fallait le désert, la vie cachée, les austérités; les hommes de sa trempe ne font rien à demi.
Jean dans le désert, Paul, Antoine, Hilarion et tant d'autres anachorètes peuvent nous donner une idée de ses effrayantes mortifications. L'esprit de DIEU entraîne tout à sa suite : Robert vit sa solitude envahie par de nombreux disciples, et on a pu dire de son vivant que sa maison était à la fois « la plus pauvre et la plus sainte de tout le royaume de France ».
Fontevrault lui doit son origine. Mais là s'arrête la vocation du moine. Ayant consolidé son œuvre, il devient, revêtu de pouvoirs spéciaux par le pape Urbain II, missionnaire apostolique pour toutes les parties du monde, et désormais, le bâton à la main, n'ayant pour richesse que la pauvreté, il parcourt spécialement la France et renouvelle les merveilles des plus grands apôtres chrétiens dans la plupart de nos provinces.
On cite le trait suivant, qui montre à la fois quelle était sa réputation et quelle charité animait son grand cœur. Dans un de ses voyages, son petit bagage fut pillé par des voleurs, qui le maltraitèrent lui-même indignement : « Malheureux, dit le compagnon du Saint, c'est ainsi que vous traitez Robert d'Arbrisselle ».
A ce nom célèbre, les voleurs épouvantés se jettent aux pieds de l'apôtre, lui demandent pardon et lui promettent de se convertir. Robert leur pardonne, les embrasse et leur promet participation aux prières et aux bonnes œuvres de ses religieux.
Près de mourir, il fut horriblement tenté par l'ennemi du salut ; mais il chassa la troupe des démons par le signe de la croix. Ce fut le 25 février 1116 ou 1117, un vendredi, sur les trois heures après midi, qu'il alla recevoir au ciel la récompense de ses travaux. Il avait 72 ans.
Pratique. Soyez généreux pour DIEU ; ne croyez jamais en faire assez pour sa gloire.
La puissance merveilleuse de sa parole, les innombrables conversions qu'il opéra dans toutes les classes de la société, le nouvel institut monastique dont il fut le père, son influence étonnante et les persécutions qu'il eut à subir, en font un des saints dont l'action s'est fait le plus sentir dans l'Église.
Dès sa jeunesse, Robert parut un enfant prédestiné, car jamais on ne vit en lui rien de léger ni de puéril, mais la prudence et la maturité d'un autre âge. Ses fortes études, la réputation de ses vertus, relevèrent aux dignités ecclésiastiques; mais il lui fallait le désert, la vie cachée, les austérités; les hommes de sa trempe ne font rien à demi.
Jean dans le désert, Paul, Antoine, Hilarion et tant d'autres anachorètes peuvent nous donner une idée de ses effrayantes mortifications. L'esprit de DIEU entraîne tout à sa suite : Robert vit sa solitude envahie par de nombreux disciples, et on a pu dire de son vivant que sa maison était à la fois « la plus pauvre et la plus sainte de tout le royaume de France ».
Fontevrault lui doit son origine. Mais là s'arrête la vocation du moine. Ayant consolidé son œuvre, il devient, revêtu de pouvoirs spéciaux par le pape Urbain II, missionnaire apostolique pour toutes les parties du monde, et désormais, le bâton à la main, n'ayant pour richesse que la pauvreté, il parcourt spécialement la France et renouvelle les merveilles des plus grands apôtres chrétiens dans la plupart de nos provinces.
On cite le trait suivant, qui montre à la fois quelle était sa réputation et quelle charité animait son grand cœur. Dans un de ses voyages, son petit bagage fut pillé par des voleurs, qui le maltraitèrent lui-même indignement : « Malheureux, dit le compagnon du Saint, c'est ainsi que vous traitez Robert d'Arbrisselle ».
A ce nom célèbre, les voleurs épouvantés se jettent aux pieds de l'apôtre, lui demandent pardon et lui promettent de se convertir. Robert leur pardonne, les embrasse et leur promet participation aux prières et aux bonnes œuvres de ses religieux.
Près de mourir, il fut horriblement tenté par l'ennemi du salut ; mais il chassa la troupe des démons par le signe de la croix. Ce fut le 25 février 1116 ou 1117, un vendredi, sur les trois heures après midi, qu'il alla recevoir au ciel la récompense de ses travaux. Il avait 72 ans.
Pratique. Soyez généreux pour DIEU ; ne croyez jamais en faire assez pour sa gloire.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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