"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint Francois de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint Francois de Sales)
Cyrille enfant de huit ou dix ans, fut, malgré son jeune âge, l'un des plus célèbres martyrs de la persécution de Valérien, l'an 259.
Son père, qui était païen, habitait Césarée, en Cappadoce. N'ayant pu faire apostasier son fils, il le renia et le chassa de sa maison. Le pauvre enfant s'en consola en disant : « Mon père me chasse de sa maison, eh bien, maintenant je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux! »
Ce père cruel poussa la barbarie plus loin et alla dénoncer lui-même son propre enfant. Devant cette frêle victime, le juge éprouva quelque pitié et employa tous les moyens de douceur et les flatteries : « Renonce à ta religion, mon cher enfant, lui dit-il ; ton père te recevra, et moi je te ferai de jolis présents. — Non, non, dit Cyrille, c'est inutile; je suis prêt à mourir pour JÉSUS-CHRIST. »
Le juge alors, pour lui faire peur, le conduisit devant un grand feu où l'on feignit de le jeter ; puis un bourreau vint brandir son glaive sur sa tête ; mais l'enfant demeura ferme. On le ramena devant le juge, auquel il dit ces belles paroles : "Oh ! Vous êtes bien cruel de me montrer de si près la couronne et de ne pas me la donner. Il me tarde d'aller avec mon DIEU !"
Tous les assistants pleuraient en entendant des paroles si touchantes; mais lui, toujours plus avide du martyre : "Pourquoi pleurez-vous ? dit-il. Ah! Vous vous réjouiriez avec moi, si vous saviez les biens qui m'attendent, et vous comprendriez mon impatience."
Le juge lui fit trancher la tête.
Profitons de l'histoire de cet enfant pour signaler deux jeunes martyrs : Justin, dont la fête se célèbre le 18 octobre, et Agapit, dont la fête arrive le même jour.
Justin était natif d'Auxerre, et n'avait que neuf ans quand il cueillit la palme du martyre. Il fut pris et garrotté par quatre soldats, qui espéraient avoir vite raison de lui et le faire apostasier ; mais l'enfant leur résista énergiquement : « Abjure ta foi, lui dirent-ils. — Non, jamais; j'aime bien mieux mourir ! — Eh bien! Meurs, » dit l'un d'eux, et d'un seul coup il lui trancha la tête. —
Le jeune Agapit, Romain, avait quinze ans, quand, vers l'an 274, l'empereur Aurélien se mit à persécuter les chrétiens. S'étant permis de faire des remontrances au gouverneur païen, celui-ci, pour toute réponse, le fit frapper de verges et le soumit à divers supplices.
Son courage indomptable, ses réponses à ses juges, la grâce de sa jeunesse , causèrent tant d'émotion dans la foule des spectateurs, que cinq cents se convertirent.
Le chevalet, les charbons ardents, le bûcher, l'huile bouillante, furent employés en vain ; aucun de ces supplices ne semblait l'atteindre. Deux lions lancés contre lui dans l'amphithéâtre vinrent lui lécher les pieds. Alors le peuple entier s'écria : « Le DIEU d'Agapit est le vrai DIEU ! »
Le gouverneur se hâta de le faire décapiter.
Pratique. Respectez l'enfance, édifiez-la; portez-la au bien par vos conseils.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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