Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée"
(Saint François de Sales)
Saint Éloi naquit
à Gadaillac, à deux lieues de Limoges. Dès son enfance, il se montra si
habile aux travaux manuels, que son père le plaça comme apprenti chez
le maître de la Monnaie de Limoges. Ses premières œuvres révélèrent son
talent précoce, et au bout de quelques années Éloi n'avait pas de rival dans l'art de travailler les métaux.
Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité. Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet il lui donna une quantité d'or.
Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut point sa stupéfaction quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui. Jusque-là notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de JÉSUS-CHRIST.
Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité. Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet il lui donna une quantité d'or.
Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut point sa stupéfaction quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui. Jusque-là notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de JÉSUS-CHRIST.
Son
plaisir était de faire de belles châsses pour les reliques des Saints.
Mais surtout il aimait les pauvres. On ne saurait se figurer tous les
trésors qui passèrent par ses mains dans le sein des indigents. Aussi,
quand des étrangers demandaient à le voir, on leur répondait : « Allez
en telle rue, et arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de
mendiants : c'est là sa demeure ! »
Éloi lavait
les pieds des pauvres, les servait de ses propres mains, ne prenait que
la dernière place et ne mangeait que leurs restes. Quelle leçon pour
les hommes de notre temps, qui parlent tant de l'émancipation des
classes ouvrières et vivent dans les jouissances égoïstes! Chose
incroyable : quand Éloi n'avait plus
d'argent, on n'était pas rebuté pour cela, il donnait ses meubles et
jusqu'à sa ceinture, son manteau, ses souliers.
L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au ciel. »
Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un beau monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux pour s'édifier de leur régularité.
Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon ; nous ne le suivrons pas dans sa vie épiscopale, qui fut la continuation de ses bonnes œuvres, et de plus, se signala par un apostolat plein de fruits et de merveilles. Il mourut le 1er décembre 665.
L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au ciel. »
Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un beau monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux pour s'édifier de leur régularité.
Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon ; nous ne le suivrons pas dans sa vie épiscopale, qui fut la continuation de ses bonnes œuvres, et de plus, se signala par un apostolat plein de fruits et de merveilles. Il mourut le 1er décembre 665.
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SAINTE FLORENCE
Vierge
Florence consacra sa virginité sous l'autorité et sous la direction de saint Hilaire de Poitiers. Elle vécut recluse à Celle-Levescault (Vienne, France) à partir de 360. Elle y serait morte vers 366, à 29 ans.
Ses
frères et sœurs, originaires d'Andalousie, ont tous été canonisés par
la voix populaire dès les premiers temps : saint Léandre, saint Isidore
de Séville et saint Fulgence. Saint Isidore de Séville, son frère, a
été déclaré "Docteur de l’Église".
"Ô Marie conçue sans péché
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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