"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Le 22 septembre 302 vit un spectacle à la fois sublime et épouvantable : une légion romaine entière, général en tête, immolée le
Cette légion était la légion Thébéenne ; ce général, Saint Maurice et ce tyran, Maximien. La légion Thébéenne portait ce nom parce qu'elle avait été recrutée en Thébaïde. Elle fut du nombre de celles que l'empereur emmena en Gaule pour combattre un peuple en révolte contre Rome.
Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part se retira près du lieu appelé aujourd'hui Saint-Maurice-d'Agaune. L'empereur lui enjoignit de se réunir à l'armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, sachant que la force ne saurait primer le droit, et se rappelant qu'il vaut mieux obéir à DIEU qu'aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.
Cette légion était la légion Thébéenne ; ce général, Saint Maurice et ce tyran, Maximien. La légion Thébéenne portait ce nom parce qu'elle avait été recrutée en Thébaïde. Elle fut du nombre de celles que l'empereur emmena en Gaule pour combattre un peuple en révolte contre Rome.
Après le passage des Alpes, un sacrifice solennel fut ordonné. La légion chrétienne, ne voulant pas y prendre part se retira près du lieu appelé aujourd'hui Saint-Maurice-d'Agaune. L'empereur lui enjoignit de se réunir à l'armée pour la fête. Mais Maurice et ses compagnons, sachant que la force ne saurait primer le droit, et se rappelant qu'il vaut mieux obéir à DIEU qu'aux hommes, se virent dans la triste nécessité de désobéir.
Cette
désobéissance n'était pas, pour ces braves soldats, vainqueurs sur
vingt champs de bataille, un acte de félonie, mais un acte d'héroïque
loyauté. Aussitôt le prince barbare donna l'ordre de décimer la légion. A
voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide,
il semble qu'on eût pu craindre une résistance par la force; mais non,
les disciples de JÉSUS-CHRIST ne cherchaient et n'attendaient qu'une
victoire pacifique, la victoire sur le monde et la conquête du ciel par
le martyre.
Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions ; six cents sur six mille vont périr ; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent et qui envient leur sort ; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.
Les
survivants persistent à se déclarer chrétiens ; aussitôt arrive un
second ordre, et la boucherie recommence ; six cents nouveaux élus
rougissent de leur sang les rives du Rhône. Les autres sauront mourir
jusqu'au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre
admirable : "Empereur,
nous sommes vos soldats; nous sommes prêts à combattre les ennemis de
l'empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au
vrai DIEU. Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être
victimes que bourreaux ; mais nous ne pouvons violer le serment fait à
DIEU ; mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables."
Maximien,
désespérant d'ébranler leur constance, les fit entourer par son armée,
pour les massacrer tous en masse. Ils auraient pu s'enfuir, ou
électrisés par le désespoir, vendre chèrement leur vie ; mais ils
n'avaient qu'une seule ambition, mourir pour JÉSUS-CHRIST.
Le signal est donné, et bientôt le reste de la légion est égorgé sans résistance.
Pratique : Tout chrétien est un soldat ; combattez pour DIEU jusqu'au dernier soupir.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous”
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