"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
Voilà
bien assurément l'une des saintes les plus merveilleuses qui aient paru
sur la terre ; nous ne pourrons malheureusement retracer qu'un pâle
résumé d'une vie si féconde et si admirable. Catherine naquit
à Sienne, en 1347, de parents vertueux, mais qui pourtant, chose
incroyable, se firent longtemps ses persécuteurs et entravèrent, autant
qu'il leur fut possible, sa vocation religieuse.
Dès l'âge de cinq ans, elle ne montait les escaliers de la maison
paternelle qu'à genoux, récitant l'Ave Maria à chaque degré. Vers cette
époque, elle eut une apparition de NOTRE-SEIGNEUR, qui lui révéla tous
les secrets de la vie parfaite. Un jour, l'admirable enfant, se
prosternant dans sa chambre, pria la Très Sainte Vierge de lui donner
son divin Fils pour époux, et dès lors elle ne songea qu'à la vie
religieuse qui passionnait noblement son âme.
Comme ses parents voulaient la marier, DIEU leur fit comprendre par
différents signes extraordinaires que leur fille devait rester vierge ;
malgré tout, ils persistèrent à la retenir dans le monde. Catherine ne se découragea pas ; elle se fit comme une cellule au fond de son cœur, où elle trouvait toujours son Bien-Aimé.
C'est alors que commença pour elle une vie de telles austérités, que
les Vies des Saints nous offrent peu de pareils exemples : disciplines,
châssis de fer, cilice, privation de nourriture et de sommeil, elle
n'ignora rien de tous ces martyres volontaires ; elle en vint à ne
dormir qu'une demi-heure en deux nuits : ce fut la mortification qui lui
coûta le plus.
C'était une lutte continuelle entre la mère et la fille, la tendresse
de l'une voulant éviter à l'autre ce martyre de chaque jour, la passion
de la souffrance chez l'une rendant inutile l'humaine compassion de
l'autre. De guerre lasse, il fallut enfin laisser partir au couvent
cette fille si chérie et si longtemps maltraitée : Catherine entra chez les religieuses de saint Dominique.
Dès lors sa vie devint de plus en plus étonnante. Elle eut quelques
tentations pénibles pour son âme angélique ; le SAUVEUR, pour la
récompenser de sa victoire, lui apparut couvert des ignominies de sa
Passion : "Où étiez-vous donc, SEIGNEUR, pendant ce terrible combat? —
Ma fille, j'étais dans ton cœur, et je me réjouissais de ta fidélité."
Dans une de ses apparitions, le SAUVEUR ôta le cœur de la poitrine de
sa servante et mit le sien à sa place. Une autre fois, elle reçut les
stigmates du divin Crucifié. Souvent, au moment de la communion,
l'hostie s'échappait des mains du prêtre pour voler vers la bouche de Catherine.
Sa vie entière fut un miracle sans interruption. DIEU permit qu'elle
exerçât une immense influence sur son époque, et qu'elle contribuât
pour beaucoup à la cessation du grand schisme d'Occident.
Elle avait trente-trois ans quand arriva sa bienheureuse morte, le 29 avril 1380.
Pratique : Soyez attentif aux inspirations de DIEU et suivez-les malgré tous les obstacles.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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