Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
Saint Panthène
Philosophe chrétien
Le nom de Saint Panthène mérite
de figurer à côté des noms glorieux de saint Justin, de saint Lucien et
de saint Pamphile. Il vivait au IIe siècle. La sainte vie des
premiers chrétiens le détacha du paganisme. Après sa conversion, il
ajouta aux sciences humaines qu’il avait cultivées jusque-là une science
profonde des Livres saints.
Ils
enseigna avec gloire dans la célèbre école chrétienne d’Alexandrie ;
puis anime de zèle pour le salut des âmes, il alla porté l’Evangile dans
les Indes. Il mourut avant l’an 216.
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Le Bx. LAURENT DE BRINDES
Le Bx. LAURENT DE BRINDES
Général des Capucins
Le bienheureux Laurent de Brindes né
dans cette ville le 22 juillet 1559 fut l’une des plus grandes figures
de l’Ordre séraphique et l’un des plus parfaits disciples de saint
François.
A
son entrée au couvent le supérieur, pour l’éprouver lui fit un rude
tableau de la vie religieuse et le fit entrer dans une cellule étroite,
aux murailles nues et austères : « Que cette cellule renferme un
crucifix, s’écria le jeune homme et elle sera pour moi plus belle que
les salles somptueuses des plus riches palais. » Attentif à tous ses
devoirs, le premier à tous les offices du jour et de la nuit, fidèle
dans l’observation des moindres points de la Règle, soumis envers ses
supérieurs et respectueux envers ses frères, dépassant les jeûnes et
les austérités de l’Ordre, il s’attira bientôt l’affection et
l’admiration de tous.
De
fortes études suivies avec ardeur, sans rien diminuer de sa piété, le
mirent bientôt à même de remplir un ministère difficile auprès des
grandes puissances de l’Europe. Il sema les miracles sous ses pas ;
mais le plus grand de ses prodiges, fut le succès immense de ses
prédications dans les principales villes d’Italie puis en Allemagne, en
Autriche, en Bohème, en Syrie, en Espagne.
Laurent exerça
successivement les plus hautes charges apostoliques en Autriche, puis
en Espagne, il voyait toutes les affaires les plus épineuses réussir
entre ses mains. Ces grandes œuvres, ces voyages incessants ne
nuisaient en rien à son œuvre principale, sa sanctification. Un jour
qu’il offrait le saint Sacrifice après la consécration, Jésus-Christ lui
apparut dans l’hostie, sous la forme d’un petit enfant qui le caressait
et lui souriait avec une grâce toute divine.
Chacun
des pas du saint était l’occasion d’une merveille, et sa présence
suscitait partout un incroyable enthousiasme. Après tant de travaux
arriva pour Laurent l’heure de la
délivrance. Il remercia ses frères de leurs bontés, leur demanda pardon
de ses torts, reçut les sacrements avec une joie profonde et mourut en
invoquant Marie et en serrant la croix fortement sur son cœur.
C’était le 22 juillet 1619. Ses panégyristes l’ont appelé le prodige de son siècle.
Pratique : Ne vous attribuez rien du mérite de vos œuvres ; rapportez tout à Dieu.
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SAINT CYRILLE et SAINT MÉTHODE
Apôtres des Slaves
(XIe siècle)
(XIe siècle)
Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille et saint Méthode n'étaient
honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves qu'ils
avaient évangélisés et à Rome. Le pape Léon XIII étendit leur culte à
toute l'Église, et leur fête est fixée au 7 juillet.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine; Cyrille reçut
de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples
voisins de la Grèce; de là, il fut appelé avec son frère à
l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de
conversions. Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur
doit sa formation régulière.
Leur
renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier; ils y
arrivèrent porteurs des reliques du Pape saint Clément Ier, que Cyrille avait
découvertes dans la Chersonèse. Revenus à leur apostolat, ils furent
accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques; mais
ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II.
Cyrille étant
mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de
saint Clément; son frère retourna encore vers ses chers Slaves et
évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé
de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat
revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême
et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de
gloire.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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