"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
SAINT PAUL était Juif, de la
tribu de Benjamin, et naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants
étaient considérés comme citoyens romains. Il reçut une instruction fort
soignée et devint, jeune encore, l'un des membres les plus distingués
de la secte des Pharisiens.
Son attachement aux traditions de ses
pères, sa haine contre les chrétiens, sa présence an supplice de Saint
Etienne, son acharnement à poursuivre les disciples de JÉSUS-CHRIST, à
les traîner en prison, à les battre de verges, ont poussé les
interprètes de l'Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie
de Jacob, concernant son fils Benjamin : « Benjamin est un loup
ravisseur. » Mais une hymne chrétienne a heureusement complété
l'application de la prophétie, en disant : « Le loup ravisseur s'est
changé en agneau. »
Saul (c'était le premier nom du grand apôtre)
approchait de Damas, où il allait persécuter les chrétiens, accompagné
de soldats et d'émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à
coup il est renversé de son cheval et couché à terre par une force
invisible. Une brillante clarté l'environne et une voix lui dit : "Saul,
pourquoi me persécutez-vous? — Qui êtes-vous, SEIGNEUR? — Je suis JÉSUS, que vous persécutez. — SEIGNEUR, que voulez-vous que je fasse? —
Levez-vous, entrez dans la ville, et là vous apprendrez ce que vous
devez faire."
Saul était devenu aveugle ; ses compagnons le
conduisirent à Damas. Un serviteur de DIEU, nommé Ananias, averti en
songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le baptême. Dès
lors, Saul devenu Paul, n'est pas
seulement un converti, un chrétien, c'est un apôtre, c'est l'apôtre par
excellence qui étonnera le monde et fera l'admiration des siècles par
ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux,
les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.
Que
de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante ! Nous y voyons
la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste ; la
sagesse de DIEU, qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde ;
la miséricorde inénarrable du SEIGNEUR, qui ne rebute personne et peut
faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints.
Ne
désespérons jamais du salut de personne, tout est possible à la prière
et à la grâce. Ne nous décourageons jamais dans les épreuves
personnelles, DIEU tient le fil de tous les événements; ne nous
décourageons pas dans les épreuves de l'Église : DIEU se plaît à tout
sauver quand tout semble perdu, afin que les hommes aveugles soient
obligés de dire : « C'est l'œuvre de DIEU seul. »
Pratique. Priez pour la conversion des grands pécheurs INTROIBO : Conversion de Saint Paul, apôtre
HODIEMECUM
MAGNIFICAT : La Conversion de Saint Paul
PerIpsum
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24 JANVIER - SAINT TIMOTHEE, Evêque et Martyr
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
SAINT TIMOTHÉE
Évêque et Martyr
(Mort en 97)
Évêque et Martyr
(Mort en 97)
SAINT TIMOTHÉE
était né en Lycaonie, dans la ville de Lystres, qui fut évangélisée par
Saint Paul. Le passage du grand Apôtre fut la cause de la conversion de
Timothée et sa famille.
Plus tard, quand Paul revint à Lystres, il remarqua Timothée et résolut de se l'associer dans l'apostolat, malgré sa jeunesse. L'admirable jeune homme sacrifia avec joie toutes les espérances terrestres et consentit à quitter sa famille pour se donner entièrement à DIEU et supporter toutes les fatigues et toutes les persécutions de la vie apostolique.
Dès lors on peut voir Timothée partout à côté de saint Paul, et à la confiance de l'un répond le dévouement de l'autre. Le jeune disciple ayant accompagné son maître à Jérusalem, en l'an 53, assista l'année suivante à la mort bienheureuse et à la glorieuse Assomption de Marie. Quelle tristesse et quelle consolation! Qui dira les émotions de saint Timothée au milieu de tous ces événements?
Plus tard, quand Paul revint à Lystres, il remarqua Timothée et résolut de se l'associer dans l'apostolat, malgré sa jeunesse. L'admirable jeune homme sacrifia avec joie toutes les espérances terrestres et consentit à quitter sa famille pour se donner entièrement à DIEU et supporter toutes les fatigues et toutes les persécutions de la vie apostolique.
Dès lors on peut voir Timothée partout à côté de saint Paul, et à la confiance de l'un répond le dévouement de l'autre. Le jeune disciple ayant accompagné son maître à Jérusalem, en l'an 53, assista l'année suivante à la mort bienheureuse et à la glorieuse Assomption de Marie. Quelle tristesse et quelle consolation! Qui dira les émotions de saint Timothée au milieu de tous ces événements?
C'est une des gloires du disciple d'avoir reçu deux épîtres célèbres de son maître. Dans la première, Paul adressait à Timothée ces
conseils touchants : « Que personne ne méprise ta jeunesse; mais sois
l'exemple des fidèles, dans les discours, dans la manière d'agir, dans
la charité, dans la foi, dans la chasteté. Jusqu'à ce que je vienne,
applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement. Ne néglige
pas la grâce qui est en toi, qui t'a été donnée en vertu d'une
prophétie, avec l'imposition des mains des prêtres. Médite ces choses,
sois-y tout entier, afin que ton avancement soit connu de tous. Veille
sur toi-même et sur ta doctrine, veilles-y sans relâche. En agissant
ainsi, tu te sauveras toi-même et ceux qui t'écoutent.
Après la mort de Saint Paul, Timothée,
qui avait été préposé par son maître à l'église d’Éphèse, eut la
consolation d'y vivre en l'amitié et la présence du disciple bien-aimé
de JÉSUS, l'Apôtre Saint Jean.
Un jour que les Éphésiens célébraient par des orgies une des fêtes de leur déesse Diane, le Saint évêque d’Éphèse, indigné, se jette an milieu de ce peuple insensé, lui représente la folie de sa conduite et l'invite à se convertir au christianisme; mais il est entouré par des furieux, accablé de coups de pierres et de massues et laissé pour mort.
Ses disciples le relèvent et le transportent dans le voisinage, où il expire bientôt dans leurs bras et rejoint dans la gloire son maître Saint Paul, le 22 janvier de l'an 97.
L’Église honore en lui l'un des plus célèbres et des plus saints disciples des Apôtres.
Pratique. Vouez une confiance et une soumission entières aux prêtres, vos guides dans le chemin du ciel, car c'est Dieu même qu'ils représentent auprès de vous.
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23 JANVIER - SAINT RAYMOND DE PENNAFORT
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
SAINT RAYMOND de PENNAFORT
1175-1275)
Saint Raymond vint au monde l'an 1175, au château de Pennafort, en Espagne, et brilla non moins par sa vaste science que par ses vertus; il se fit même, dans l'enseignement du droit ecclésiastique, une réputation extraordinaire. Chargé par le souverain Pontife des plus hautes missions apostoliques et scientifiques, il dépassa partout les espérances qu'on avait conçues de lui.Raymond étant entré dans l'Ordre de Saint-Dominique peu après la mort du saint fondateur; il devint général de cet Ordre. DIEU confirma par des miracles ses éclatantes vertus.
Dans une nécessité pressante, il fit cinquante-trois lieues marines sur l'Océan, n'ayant pour navire que son manteau. Appelant DIEU à son aide, il étendit, en effet, son manteau sur les flots, prit son bourdon à la main, fit le signe de la Croix, posa résolument le pied sur son frêle radeau et pria son compagnon de venir le rejoindre, après avoir fait un nouveau signe de Croix; mais celui-ci sentit sa foi défaillir et préféra la sécurité du port aux hasards d'une telle embarcation.Le Saint releva en haut la moitié du manteau en guise de voile et l'attacha au nœud de son bâton, comme au mât d'un navire. Un vent favorable ne tarda pas à se lever et le poussa en pleine mer, pendant que les matelots sur le rivage se regardaient muets de stupeur.
Six heures après, Raymond débarqua dans le port de Barcelone, se revêtit de son manteau aussi sec que s'il l'eût tiré de l'armoire, et, reprenant son bourdon, se dirigea droit vers le couvent. Les portes en étaient fermées; néanmoins il entra, apparut soudain au milieu de ses frères et se jeta aux pieds du prieur pour lui demander sa bénédiction. Ce prodige inouï se répandit bientôt dans toute la ville, car plusieurs personnes avaient été témoins de son débarquement.
La prière du saint religieux était continuelle et presque toujours accompagnée d'abondantes larmes. NOTRE SEIGNEUR lui avait donné pour familier un de Ses anges qui le réveillait à propos, pour lui permettre de vaquer à l'oraison. Il ne montait jamais à l'autel sans avoir confessé ses plus légères fragilités. Il disait souvent: "Les jours où de graves empêchements m'ont privé de la sainte Messe ont toujours été pour moi des jours de deuil et d'affliction."Il mourut dans une vieillesse très avancée, chargé de travaux et de mérites, le jour de l’Épiphanie 1275. Il avait employé les trente-cinq dernières années de sa vie à se préparer plus spécialement à la mort.Pratique : Ayez une grande foi : LA FOI ACCOMPLIT DES MERVEILLES
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