Saint Hilaire naquit à Poitiers, de parents païens, au commencement du IVe siècle. Après une éducation toute profane,
il secoua par les propres forces de son génie, aidé de la grâce, le
joug absurde et impur du paganisme, et reçut publiquement le baptême. Ce païen converti allait devenir l'une des plus brillantes lumières de l'Église, le marteau de l'hérésie et l'apôtre infatigable du dogme de la Sainte TRINITÉ.
La vertu d' Hilaire croissant
chaque jour, on ne parlait dans toute la province de Poitiers que de la
pureté de ses mœurs, de sa modestie, de sa charité et de son zèle.
Lorsque l'évêque de Poitiers vint à mourir, tous les fidèles le
demandèrent pour pasteur.
Dès lors, Hilaire entra dans la mêlée contre l'hérésie d'Arius et ne quitta pas le champ de bataille jusqu'à son dernier soupir. Ni les menaces des princes, ni la calomnie, ni l'exil, ne purent jamais ébranler son courage. Obligé de quitter son peuple, il se rend en Orient, où il devient le porte-étendard de la vérité chrétienne.
Il est enfin rendu à son troupeau, après plusieurs années d'exil; ce retour devient un vrai triomphe. « La Gaule tout entière, dit saint Jérôme, embrassa un héros qui revenait victorieux du combat, la palme à la main. » La ville de Poitiers surtout éclata en transports indicibles ; chacun croyait avoir retrouvé son père et même sa patrie, car durant l'absence du pontife la patrie avait semblé à tous un douloureux exil.
Un jour, un petit enfant mourut sans baptême ; sa mère, tenant le cadavre en ses bras, vint se jeter aux pieds d'Hilaire et lui dit d'une voix suffoquée par les sanglots : « Rendez-moi mon fils ou rendez-le au baptême. » L'homme de DIEU, ému de la douleur de cette pauvre mère, se prosterne en prière, et bientôt l'enfant ouvre les yeux et revient à la vie.
Épuisé par ses travaux et ses fatigues, le grand athlète de la foi tomba malade; l'heure de la récompense était venue. Une lumière éblouissante éclaira sa chambre, puis diminua insensiblement, et disparut à l'instant même où l'âme d' Hilaire brisait les liens du corps pour s'envoler au sein de DIEU. C'était le 13 janvier 368.
La France lui a voué un culte spécial, et une multitude d'églises s'honorent de l'avoir pour patron. Un historien a tracé le portrait suivant de Saint Hilaire : « II réunissait en sa personne toutes les excellentes qualités qui font les grands évêques. S'il a fait admirer sa prudence dans le gouvernement de l'Église, il y a fait éclater aussi, lorsque l'occasion l'a demandé, un zèle et une fermeté apostoliques que rien ne pouvait abattre. »
Pratique. Que votre foi soit éclairée, ardente, invincible
13 JANVIER - LE BAPTÊME DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST / SAINTE VÉRONIQUE de BINASCO (ou de MILAN), vierge, religieuse
……. Le Baptême de Notre Seigneur, Jésus,
c'est de sa part, l'acceptation et l'inauguration de sa mission de
Serviteur souffrant. Il se laisse compter parmi les pécheurs ; il est
déjà "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" ; déjà, il anticipe le
"baptême" de sa mort sanglante. Il vient déjà " accomplir toute justice
", c'est-à-dire qu'il se soumet tout entier à la volonté de son Père :
il accepte par amour le baptême de mort pour la rémission de nos péchés.
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit Saint que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit Saint, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection….. (Catéchisme de l’Église catholique)
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit Saint que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit Saint, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection….. (Catéchisme de l’Église catholique)
Sa Majesté S'approcha parmi les autres, et Il
demanda à saint Jean de Le baptiser comme l'un d'eux. Le Baptiste Le
reconnut et prosterné à Ses pieds, confus (Le retenant) il lui dit: "Je dois être baptisé par Vous, Seigneur, et Vous venez me demander le Baptême?" Le Sauveur répondit: "Laissez-Moi faire maintenant ce que Je désire, car il convient ainsi d'accomplir toute justice."
Saint Jean ayant achevé de baptiser Notre-Seigneur Jésus-Christ, le
ciel s'ouvrit et l'Esprit-Saint descendit en forme visible de colombe
sur Sa tête, et l'on entendit la voix du Père qui disait: "Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui J'ai mis Mes délices et Mes complaisances."
Plusieurs de ceux qui étaient présents entendirent cette voix du Ciel,
ceux qui n'étaient point indignes d'une faveur si admirable, et en même
temps ils virent l'Esprit-Saint dans la forme qu'Il vint sur le
Sauveur.
Ce témoignage fut le plus grand qui peut être
donné de la divinité de notre Rédempteur, puisqu'il était manifesté par
tout cela que Jésus-Christ était vrai Dieu, égal à Son Père Éternel dans
la substance et les perfections infinies. Le Père voulut être le
premier qui rendît du Ciel, témoignage à la divinité de Jésus-Christ,
afin qu'en vertu de Son propre témoignage, tous ceux qui devaient en
être rendus ensuite dans le monde demeurassent autorisés. Cette voix du
Père eut aussi un autre mystère revenant au crédit de Son Fils, car
elle fut comme un dédommagement qu'Il fit en Lui compensant l'acte de
S'humilier à recevoir le Baptême qui servait de remède au péché dont le
Verbe fait chair était libre, puisqu'Il était impeccable.
Notre Rédempteur Jésus-Christ offrit au Père
avec Son obéissance cet acte de S'humilier à prendre la forme de
pécheur, en recevant le Baptême avec ceux qui l'étaient, Se
reconnaissant, par cette obéissance, inférieur dans la nature humaine
commune aux autres enfants d'Adam et instituant de cette manière le
sacrement de Baptême qui devait laver les péchés du monde en vertu de
Ses mérites; et le même Seigneur S'humiliant le premier à recevoir le
Baptême des péchés, demanda et obtint du Père un pardon général pour
tous ceux qui le recevraient et qui sortiraient de la juridiction du
démon et du péché et qui seraient régénérés dans le nouvel être
spirituel et surnaturel d'enfants adoptifs du Très-Haut.
La voix du Père et la Personne de
l'Esprit-Saint descendirent pour accréditer le Verbe fait homme,
récompenser Son humiliation, approuver le Baptême et les effets qu'il
devait avoir, confesser et manifester Jésus-Christ pour Fils de Dieu
véritable et faire connaître les trois Personnes au nom desquelles le
Baptême devait être donné.
Tiré de Marie D'Agreda, C.M., Tome 5, pp. 289-291
1. Mt. 3, 14
2. Ibid. 15
« Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »
« Voilà
l'Agneau de Dieu » dit Jean Baptiste. Jésus lui-même ne parle pas ;
c'est Jean qui dit tout. L'époux a coutume d'agir ainsi ; il ne dit
rien encore à l'épouse, mais il se présente et se tient en silence.
D'autres l'annoncent et lui présentent l'épouse. Quand elle paraît,
l'époux ne la prend pas lui-même, mais il la reçoit des mains d'un
autre. Mais après qu'il l'a ainsi reçue d'autrui, il se l'attache si
fortement qu'elle ne se souvient plus de ceux qu'elle a quittés pour le
suivre.
C'est ce qui s'est passé à l'égard de
Jésus-Christ. Il est venu pour épouser l'humanité ; il n'a rien dit
lui-même, il n'a fait que se présenter. C'est Jean, l'ami de l'Époux,
qui a mis dans sa main celle de l'Épouse, en d'autres termes, le cœur
des hommes, qu'il a persuadés par sa prédication. Alors Jésus Christ
les a reçus et les a comblés de tant de biens qu'ils ne sont plus
revenus à celui qui les lui avait amenés... Il a tiré son Épouse de sa
condition très humble pour la conduire de la maison de son Père...
C'est Jean, l'ami de
l'Époux, qui seul a été présent à ces noces ; c'est lui qui a tout fait
alors ; apercevant Jésus qui venait, il a dit : « Voilà l'Agneau de
Dieu ». Et il montrait ainsi que ce n'est pas seulement par la voix,
mais encore des yeux, qu'il rendait témoignage à l'Époux. Il admirait
le Fils de Dieu et, en le contemplant, son cœur tressaillait
d'allégresse et de joie. Avant de l'annoncer, il l'admire présent, et
il fait connaître le don que Jésus est venu apporter : « Voilà l'Agneau
de Dieu ». C'est lui, dit-il, qui enlève le péché du monde, et il le
fait sans cesse, pas seulement au moment de sa Passion quand il a
souffert pour nous. S'il n'offre qu'une seule fois son sacrifice pour
les péchés du monde, cet unique sacrifice purifie à jamais les péchés
de tous les hommes jusqu'à la fin du monde.
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SAINTE VÉRONIQUE de BINASCO (ou de MILAN), vierge, religieuse
Véronique naquit à Binasco, près de Milan, en 1445. Elle appartenait à une pauvre famille de laboureurs, plus riche en vertus qu'en biens de la terre. A cause de leur pauvreté, ses parents durent l'employer de bonne heure aux travaux des champs; mais au lieu d'écouter les conversations mondaines et les chansons légères, elle vaquait à l'oraison et à la prière et semblait étrangère à tout ce qui se passait autour d'elle.
Cette fleur de vertu devait s'épanouir dans la vie religieuse. Poussée par un ardent désir d'entrer chez les sœurs Augustines de Sainte-Marthe, à Milan, elle employa une partie de ses nuits pour apprendre à lire et à écrire, condition nécessaire à son admission dans le couvent. Ses efforts furent vains, et découragée, elle se plaignit à la Très Sainte Vierge, qui lui apparut et lui dit : « Ma fille, sois sans inquiétude ; il te suffira de connaître les trois lettres que je t'apporte du ciel. La première est la pureté du cœur, qui nous fait aimer DIEU par-dessus toutes choses ; tu ne dois avoir qu'un amour, celui de mon Fils. La seconde est de ne pas murmurer contre les défauts du prochain, mais de les supporter avec patience et de prier pour lui. La troisième est de méditer chaque jour la Passion de JÉSUS-CHRIST, Lequel t'accepte pour son épouse. »
Dès lors Véronique ne fit plus cas de l'alphabet ni des livres, mais elle avait trouvé le chemin de la vraie science, celle des Saints. Reçue enfin parmi les sœurs converses de Sainte-Marthe, elle se distingua parmi elles non seulement par les vertus les plus éclatantes, mais par les dons les plus extraordinaires.
Ses yeux étaient deux sources intarissables de larmes. Souvent le SAUVEUR lui apparaissait; une fois Il récita l'office avec elle ; une autre fois, Il se montra devant elle cloué à la croix, la tête couronnée d'épines, le visage pâle et défiguré, le corps couvert de plaies ; cette vue la fit tomber en défaillance.
Les Anges se faisaient un honneur de la servir ; et durant les trois années qui précédèrent sa mort, un de ces esprits célestes lui apportait, le lundi, le mercredi et le vendredi de chaque semaine, un pain délicieux qui la rassasiait et la dégoûtait de toute autre nourriture. Sa vie, toute de merveilles, fut couronnée par une mort sainte, dont elle avait prédit le jour et l'heure. Véronique avait cinquante-deux ans.
Ignorante selon le monde, sainte Véronique était toute remplie de la science de DIEU. Combien un rayon de la divine lumière nous en apprend plus que toute la sagesse humaine! « Bienheureux, dit L'Imitation, celui qui est instruit par la Vérité même! (L'Imitation, chap. 3.)
Pratique. Donnez-vous à DIEU sans réserve, à l'exemple des Saints.
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12 Janvier - SAINT AELRED OU ALFRED, abbé
Né
en 1109, dans le nord de l'Angleterre, Alfred se fit remarquer par tous
les avantages de la naissance, de l'éducation et des talents. Son
histoire rapporte qu'un jour qu'il reposait dans son berceau, un de ses
parents vit son visage brillant comme le soleil.
Jeune encore, il fut nommé gouverneur du palais par David, roi d’Écosse,
et il remplit cette charge importante avec une supériorité qui lui
attira l'estime du prince et de toute la cour. Un jour, un personnage de
qualité lui ayant fait des reproches injurieux en présence du roi, il
l'écouta avec patience et le remercia de ce qu'il avait la charité de
l'avertir de ses fautes.
Cette conduite impressionna si heureusement son ennemi, qu'il lui
demanda aussitôt pardon. Ce trait, parmi d'autres, révéla son humilité
profonde. Mais Alfred se sentait fait pour une vie plus parfaite. A
vingt-quatre ans il quitta les honneurs de la cour pour prendre l'habit
monastique et porter le joug du SEIGNEUR. "Ce joug, disait-il, loin de
m'accabler, ne fait qu'élever mon âme, je n'en sens point le poids."
Aimer DIEU était son unique passion : « Que toutes les puissances de mon
âme, disait-il, ô bon JÉSUS, soient pénétrées du feu de Votre amour !
Que toutes mes affections montent vers Vous, Ô Vous qui êtes mon unique
bien, ma joie et mes délices ! » Nommé malgré lui abbé de son monastère,
il se montra le modèle de tous.
Il fut impossible de lui faire accepter un évêché ; DIEU seul était
quelque chose pour lui. Un de ses religieux nous a laissé de sa vertu le
tableau suivant : « Quelle vie plus pure que celle d'Alfred? Qui fut
plus sage dans ses discours? Les paroles qui sortaient de sa bouche
avaient la douceur du miel ; son corps était faible et languissant, mais
son âme vive et alerte. Il souffrait patiemment ceux qui
l'importunaient et ne se rendait jamais importun à personne.
Il écoutait volontiers les autres et ne se pressait point de répondre à
ceux qui le consultaient. On ne le vit jamais en colère; ses paroles et
ses actions portaient la douce empreinte de cette onction et de cette
paix dont son âme était remplie. Les quatre dernières années de sa vie,
il augmenta ses mortifications, au point que son corps devint d'une
maigreur extrême, de sorte qu'on l'aurait pris pour un esprit plutôt que
pour un homme.
Souvent il se mettait dans une fosse creusée dans le sol de son
oratoire, et de là on l'entendit plus d'une fois s'entretenir avec les
esprits célestes. Familiarisé depuis longtemps avec la pensée de la
mort, il la vit venir avec joie, le 12 janvier 1167. Il avait
cinquante-sept ans.
Pratique. Appliquez-vous à posséder votre âme dans le calme et la patience.
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11 JANVIER - SAINT THEODOSE, Abbé
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
Théodose
naquit l'an 423, dans une petite ville de la Cappadoce. Jeune encore,
il se sentit inspiré de visiter les lieux saints. En route, il voulut
voir saint Siméon Stylite et le consulter sur le genre de vie qu'il
devait choisir. Siméon le distingua dans la foule des pèlerins, et
l'appelant par son nom : « Théodose, homme de DIEU, lui dit-il, soyez le bienvenu. »
II le fit monter sur la haute colonne qui lui servait de demeure, le
bénit et lui annonça qu'il serait le père d'un grand peuple de moines.
Théodose, après son pèlerinage, se
fixa dans la terre sainte et chercha la solitude sur une haute montagne,
où il vécut dans les jeûnes et la prière. L'éclat de sa vertu lui
attira des disciples ; il en reçut d'abord un tout petit nombre, mais
bientôt sa charité lui fit accepter tous les sujets de bonne volonté.
Il les exerçait à la vertu par la parole et par l'exemple. Pour leur
rendre toujours présente la pensée de la mort, il leur fit creuser une
tombe; puis, se tenant au milieu d'eux, il leur dit en souriant : «
Voici tout prêt le lieu du repos, qui de nous en fera la dédicace? » Un
prêtre, nommé Basile, fléchit le genou : « Veuillez me bénir, mon père,
ce sera moi ! » On lut pendant quarante jours l'office des funérailles,
et au quarantième jour, sans fièvre, sans douleur, sans agonie, Basile
s'endormit doucement du dernier sommeil.
Théodose, sur un avis céleste, fit
bâtir un monastère si vaste, qu'il avait l'aspect d'une cité. Outre les
bâtiments réservés aux moines, il y avait de grands établissements pour
tous les métiers et plusieurs hôpitaux pour les foules d'infirmes et de
malades ; l'enceinte de ce monastère ne renfermait pas moins de quatre
églises.
DIEU récompensa l'immense charité de son serviteur. Certain jour, il .y
eut cent tables dressées dans le monastère pour les étrangers; la
Providence pourvoyait à tous les besoins. Une fois, les provisions étant
épuisées, les frères se mirent à murmurer; Théodose leur dit : « Confiance, DIEU ne nous oubliera pas. »
Bientôt arrivèrent des mulets chargés de vivres. Le saint vit venir avec
joie la mort, dans la pensée de laquelle il avait puisé le principe
d'une vie si parfaite, et son âme s'envola au ciel chargée de mérites.
C'était en l'an 529 ; il avait cent six ans.
Une des choses les plus remarquables dans la vie des saints moines,
c'est l'influence extraordinaire qu'ils ont souvent exercée sur leur
époque. Ce n'étaient pas seulement les religieux placés sous leur
conduite, qu'ils entraînaient à la sainteté par leurs conseils et leurs
exemples ; mais ils ramenaient à DIEU une foule de pécheurs et
portaient, un grand nombre de chrétiens à la pratique de la perfection.
Pratique. Prenez pour conseillère de votre vie la pensée de la mort.
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