"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des
Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint
François de Sales.)
Saint Augustin est l'un des plus grands génies qui aient paru sur la terre et l'un des plus grands saints dont DIEU ait orné son Église.
Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que DIEU tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre ; c'est bien à son sujet qu'on peut dire : DIEU est admirable dans Ses saints !
Augustin naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 354, et s'il reçut de la part de sa sainte mère, Monique, les leçons et les exemples de la vertu, il reçut les exemples les plus déplorables de la part d'un malheureux père, qui ne se convertit qu'au moment de la mort.
A l'histoire des égarements de cœur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, DIEU fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à DIEU : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr ! » avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée.
Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements pour les nombreuses MoniqueS des Augustins modernes.
C'est à Milan, sous l'influence d'Ambroise, qu'Augustin était rentré en lui-même. La voix du Ciel le rappela en Afrique, où dans une retraite laborieuse et paisible, avec quelques amis revenus à DIEU avec lui, il se prépara aux grandes destinées qui l'attendaient.
Augustin n'accepta qu'avec larmes l'évêché d'Hippone, car son péché était toujours sous ses yeux, selon la parole du psalmiste, et l'humilité fut la grande vertu de sa vie nouvelle. C'est à lui que cette petite ville doit toute sa gloire. Il fut le marteau de toutes les hérésies de son temps ; ses innombrables ouvrages sont un des plus splendides monuments de l'intelligence humaine éclairée par la foi, et ils demeurent comme la source obligée de toutes les études théologiques et philosophiques.
Si les écrits d'Augustin sont admirables par leur science, ils ne le sont pas moins par le souffle de charité qui les anime ; nul cœur ne fut plus tendre que le sien, nul plus compatissant au malheur des autres, nul plus sensible aux désastres de la patrie, nul plus touché des intérêts de DIEU, de l'Église et des âmes.
Il passa les dix derniers jours de sa vie seul avec DIEU, dans le silence le plus absolu, goûtant à l'avance les délices de l'éternité bienheureuse. Sa mort arriva le 28 août 430.
Pratique: Répétez souvent cette belle parole de saint Augustin : « O beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, que je vous ai tard aimée! »
Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que DIEU tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre ; c'est bien à son sujet qu'on peut dire : DIEU est admirable dans Ses saints !
Augustin naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 354, et s'il reçut de la part de sa sainte mère, Monique, les leçons et les exemples de la vertu, il reçut les exemples les plus déplorables de la part d'un malheureux père, qui ne se convertit qu'au moment de la mort.
A l'histoire des égarements de cœur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, DIEU fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à DIEU : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr ! » avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée.
Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements pour les nombreuses MoniqueS des Augustins modernes.
C'est à Milan, sous l'influence d'Ambroise, qu'Augustin était rentré en lui-même. La voix du Ciel le rappela en Afrique, où dans une retraite laborieuse et paisible, avec quelques amis revenus à DIEU avec lui, il se prépara aux grandes destinées qui l'attendaient.
Augustin n'accepta qu'avec larmes l'évêché d'Hippone, car son péché était toujours sous ses yeux, selon la parole du psalmiste, et l'humilité fut la grande vertu de sa vie nouvelle. C'est à lui que cette petite ville doit toute sa gloire. Il fut le marteau de toutes les hérésies de son temps ; ses innombrables ouvrages sont un des plus splendides monuments de l'intelligence humaine éclairée par la foi, et ils demeurent comme la source obligée de toutes les études théologiques et philosophiques.
Si les écrits d'Augustin sont admirables par leur science, ils ne le sont pas moins par le souffle de charité qui les anime ; nul cœur ne fut plus tendre que le sien, nul plus compatissant au malheur des autres, nul plus sensible aux désastres de la patrie, nul plus touché des intérêts de DIEU, de l'Église et des âmes.
Il passa les dix derniers jours de sa vie seul avec DIEU, dans le silence le plus absolu, goûtant à l'avance les délices de l'éternité bienheureuse. Sa mort arriva le 28 août 430.
Pratique: Répétez souvent cette belle parole de saint Augustin : « O beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, que je vous ai tard aimée! »
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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