"Il
n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des
Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales.)
Saint Raymond Nonnat était issu d'une noble famille éprouvée par des revers de fortune, en Espagne, l'an 1204 ; il perdit sa mère dès sa naissance.
À peine Raymond eut-il l'usage de la raison, que se voyant sans mère ici-bas, il se choisit dans le ciel une Mère qu'il aima toujours filialement.
Marie et son dévot serviteur rivalisaient, en maintes circonstances, de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste ; il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer tout en vaquant au soin des troupeaux de son père.
Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le porter à l'ambition et aux plaisirs, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible.
Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Raymond était arrivé à l'âge de fixer son avenir. Marie calma ses inquiétudes en lui révélant qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'ordre de Notre-Dame-de-la-Merci, pour la rédemption des captifs.
Après on noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tons les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé.
Il souffrit arec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais le supplice fut changé en coups de bâtons. La bouche cadenassée, il chantait encore les louanges divines, ce qui fut attribué à des enchantements et donna lieu à une persécution nouvelle.
Après sa délivrance, qui fut moins pour lui un sujet de joie qu'un sujet de tristesse, il fut élevé au cardinalat ; mais, rentré dans son couvent, il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie.
Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant; la nuit suivante, la sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs saints, déposer une couronne sur sa tête ; et comme l'humble Raymond s'en montrait affligé, il aperçut près de lui JÉSUS couronné d'épines, ce qui fut pour lui un sujet de douces larmes et de grande consolation.
Près de mourir, il reçut la communion des mains de JÉSUS-CHRIST, et rendit son âme à DIEU l'an 1240.
Son visage devint après sa mort d'une beauté éclatante, son corps répandit un suave parfum, et d'innombrables miracles furent opérés par son invocation.
Pratique : Exercez la charité envers le prochain, même au prix des plus pénibles sacrifices.
À peine Raymond eut-il l'usage de la raison, que se voyant sans mère ici-bas, il se choisit dans le ciel une Mère qu'il aima toujours filialement.
Marie et son dévot serviteur rivalisaient, en maintes circonstances, de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste ; il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer tout en vaquant au soin des troupeaux de son père.
Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le porter à l'ambition et aux plaisirs, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible.
Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Raymond était arrivé à l'âge de fixer son avenir. Marie calma ses inquiétudes en lui révélant qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'ordre de Notre-Dame-de-la-Merci, pour la rédemption des captifs.
Après on noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tons les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé.
Il souffrit arec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais le supplice fut changé en coups de bâtons. La bouche cadenassée, il chantait encore les louanges divines, ce qui fut attribué à des enchantements et donna lieu à une persécution nouvelle.
Après sa délivrance, qui fut moins pour lui un sujet de joie qu'un sujet de tristesse, il fut élevé au cardinalat ; mais, rentré dans son couvent, il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie.
Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant; la nuit suivante, la sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs saints, déposer une couronne sur sa tête ; et comme l'humble Raymond s'en montrait affligé, il aperçut près de lui JÉSUS couronné d'épines, ce qui fut pour lui un sujet de douces larmes et de grande consolation.
Près de mourir, il reçut la communion des mains de JÉSUS-CHRIST, et rendit son âme à DIEU l'an 1240.
Son visage devint après sa mort d'une beauté éclatante, son corps répandit un suave parfum, et d'innombrables miracles furent opérés par son invocation.
Pratique : Exercez la charité envers le prochain, même au prix des plus pénibles sacrifices.
Evangile et Lecture du Jour sur PerIpsum
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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