samedi 15 août 2020

17 Août :SAINT LIBERAT ET SES COMPAGNONS, Martyrs / SAINT CARLOMAN, Prince et Moine


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


SAINT LIBERAT ET SES COMPAGNONS, 
Martyrs

Huméric, roi des Vandales en Afrique, partisan outré de l’arianisme, fut un cruel persécuter des chrétiens fidèles et particulièrement des monastères.  Libérat, abbé d’un monastère, avec six de ses religieux, fut sommé de trahir sa foi.  Il répondit au nom de tous : « Il n’y a qu’une foi, qu’un Seigneur, qu’un baptême.  Faites de nos corps ce qu’il vous plaira ; gardez pour vous les biens périssables que vous nous promettez ! »  Jetés dans un cachot, ils gagnèrent leurs gardes et purent recevoir la visite de nombreux fidèles qu’ils fortifiaient dans la foi.  

Huméric a cette nouvelle, employa contre eux les tourments les plus inouïs.  Enfin il les fit placer dans un vieux bateau chargé de bois pour qu’ils fussent brulés sur mer ; mais il fut impossible d’allumer le feu.  Alors le tyran furieux les fit assommer à coups de rames et jeter à l’eau.  Les vagues portèrent leurs corps au rivage,  où les fidèles les recueillirent pour leur donner une sépulture honorable  (an 483).

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SAINT CARLOMAN, 

Prince et Moine


Ce même jour, l’Église honore saint Carloman, fils de Charles Martel, qui gouverna quelque temps le royaume des Francs avec son frère Pépin le Bref, puis après de brillants exploits et une administration énergique et chrétienne, laissa tout l’empire à Pépin et se retira du monde.  Il se dirigea vers Rome avec quelques seigneurs de ses amis.  Il reçut l’habit des mains du pape Zacharie et alla relever, sur le mont Soracte, l’ancien monastère de Saint-Sylvestre, qui devint bientôt prospère. 


Mais les visites fréquentes des pèlerins français troublaient son amour pour la solitude ;  iI prit une nuit le bâton du pèlerin à l’insu de ses frères, n’emmenant avec lui qu’un comte devenu religieux avec lui.  Bientôt  Carloman arrivait  avec son compagnon au mont Cassin et demandait  à y entre admis.  L’abbé fut rassuré par l’aspect misérable des deux voyageurs et les employa à la cuisine pour les éprouver.  Malgré le soin que mettait Carloman à se faire passer pour un grand pécheur et à cacher son origine, son secret fut trahi par son compagnon et le prince moine devint l’objet de l’admiration de ses frères.  Il ne voulut accepter aucune charge et après la fonction  de cuisinier reçut celle de berger.


On aime à le peindre portant sur ses épaules un pauvre petit agneau boiteux qui ne pouvait suivre le troupeau.  Carloman donna longtemps, au mont Cassin, d’admirables exemples d’humilité et de pénitence et subit toujours avec joie et douceur les épreuves par lesquelles ses supérieurs voulaient voir jusqu’où allait sa vertu.  Il mourut en France, l’an 775, pendant un voyage qu’il avait fait d’après l’ordre de ses supérieurs.

Pratique : La vraie grandeur consiste à se faire humble et petit ;  méditer souvent cette leçon.

                                                      "Ô Marie conçue sans péché, 
                                       priez pour nous qui avons recours à Vous"

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