samedi 12 septembre 2020

13 Sept : SAINT EULOGE, Patriarche d'Alexandrie / SAINT MAURILLE, Evêque d'Angers

 

 "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)

SAINT EULOGE était Syrien de naissance. Étant encore jeune, il embrassa la vie monastique dans sa patrie. Il ne se distingua pas moins par l'innocence de sa vie que par la pureté de sa doctrine, et il devint une des plus brillantes lumières de l'Église de son temps. Élu patriarche d'Alexandrie, il fit briller sur ce siège la science et la vertu, et mourut plein de mérites, vers l'an 608.

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SAINT MAURILLE

Évêque d'Angers

La Sainte Vierge apparait a Saint Maurille

SAINT MAURILLE né aux environs de Milan, fut attiré à Tours par les vertus de saint Martin, auprès duquel il exerça pendant plusieurs années les fonctions de chantre aux divins offices ; puis, élevé à la prêtrise, il se dévoua au salut des âmes. Son zèle le conduisit près d'Angers, où, par ses prières, il fit descendre le feu du ciel sur un temple païen, et construisit ensuite à la place une église à Jésus-Christ.

Il bâtit même à côté un monastère ; bientôt vint se fixer alentour une population qui donna naissance à la ville de Chalonne. La sainteté de Maurille éclata par de nombreux miracles. — A la mort de l'évêque d'Angers, Maurille lui succéda, par le choix de saint Martin lui-même, et au jour de sa consécration, comme il entrait à l'église, une blanche colombe descendit visiblement sur sa tête.

Quelques années plus tard, un fait étrange arriva. Pendant la consécration de la messe célébrée par le pontife, on apporta en toute hâte à l'église un enfant mourant, pour qu'il reçût la confirmation; le saint attendit la fin du sacrifice; mais pendant ce temps l'enfant mourut, et Maurice en conçut un si grand chagrin, qu'il s'enfuit sans avertir personne et s'embarqua pour l'Angleterre, où il se gagea comme jardinier chez un riche seigneur.

Saint Maurice accueilli par l'évêque d'Angers
Ses diocésains, dont la douleur était inconsolable, le firent si bien rechercher, qu'on découvrit enfin sa retraite ; mais il refusa de revenir au milieu de son troupeau, disant : « Je ne puis ; car ayant perdu sur mer les clefs des reliques de ma cathédrale, que j'avais emportées par mégarde, j'ai fait serment de ne plus paraître à Angers avant de les avoir retrouvées.

Les voici, lui dirent les envoyés ; pendant notre traversée, un poisson fut jeté sur le pont du navire par la vague, et dans son ventre on a trouvé ces clefs. » Maurille obéit à la volonté du Ciel. A son retour, il se fit conduire au tombeau de l'enfant, et, les yeux baignés de larmes, il demanda à DIEU de lui rendre la vie. Le petit ressuscité reçut, à cause de cette seconde naissance, le nom de René, et fut le successeur de Maurille sur le siège d'Angers.

Après une longue vie de quatre-vingt-dix ans, le saint évêque, aussi étonnant par ses vertus que par ses miracles, rendit son âme au SEIGNEUR, avec l'innocence de son baptême, après trente ans d'épiscopat, le 13 septembre 426.

Pratique: Montrez, dans les circonstances difficiles, une grande confiance en DIEU.

"Ô Marie conçue sans péché, 
priez pour nous qui avons recours à Vous" 
 
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12 Sept : LE TRÈS SAINT NOM DE "MARIE"

 "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


La fête du saint Nom de Marie fut établie par le pape Innocent XI, l'an 1683, en souvenir d'une mémorable victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.


Cent cinquante mille Turcs s'étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l'Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l'octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale.


Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu'il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s'écria : "Marchons avec confiance sous la protection du Ciel et avec l'assistance de la Très Sainte Vierge." Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d'une terreur panique, prirent la fuite dans le plus grand désordre. C'est depuis cette époque mémorable que la fête du Saint Nom de Marie se célèbre le dimanche dans l'octave de sa Nativité.


II était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de JÉSUS. Comme le nom de JÉSUSle nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie.

La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par DIEU aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au ciel l'écho mélodieux : « Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. »




« Que votre nom est glorieux, Ô Sainte Mère de DIEU ! s'écrie saint Bonaventure ; qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » — « Ô nom plein de suavité! s'écrie le bienheureux Henri Suso, Ô Marie! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes! » — « Votre nom, Ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce ! » — Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut.  Saint Ëphrem l'appelle la Clef du Ciel.


« Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons... Celui qui invoque avec ferveur le nom de Marie, dit-il encore, est sûr d'obtenir tout ce qu'il désire; » et il invite éloquemment l'âme chrétienne à l'invoquer dans tous ses besoins. Saint Anselme a même osé dire : « Nos vœux sont parfois plus vite exaucés par l'invocation du nom de Marie que par l'invocation du nom de JÉSUS. » Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les saints.

Pratique: Que sur vos lèvres le nom de Marie revienne sans cesse, et toujours avec respect.

                                                                  "Ô Marie conçue sans péché, 

                                         priez pour nous qui avons recours à Vous"

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