Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
SAINTE ROSE de VITERBE
Vierge du Tiers Ordre de Saint François
(1240-1258)
(1240-1258)
A l'époque où Frédéric II d'Allemagne persécutait l’Église et s'emparait des États pontificaux, DIEU suscitait sainte Rose pour la défense de Viterbe, capitale du patrimoine de saint Pierre et du territoire qui appartenait au souverain pontife.
Les
noms de JÉSUS et MARIE furent les premiers mots qui sortirent de la
bouche de cette candide créature. Elle avait trois ans lorsque DIEU
manifesta Sa toute-puissance en ressuscitant par son intermédiaire une
de ses tantes qu'on portait au cimetière.
Lorsqu'elle
fut capable de marcher, elle ne sortait que pour aller à l'église ou
pour distribuer aux pauvres le pain qu'on lui donnait. Un jour son père
la rencontra en chemin et lui demanda d'ouvrir son tablier pour voir ce
qu'elle portait. O prodige! Des roses vermeilles apparurent à la place
du pain.
Au lieu de s'amuser comme toutes les fillettes de son âge, Rose de Viterbe passait
la plus grande partie de son temps en prière devant de saintes images,
les mains jointes, immobile et recueillie. A l'âge de sept ans, elle
sollicita instamment la permission de vivre seule avec DIEU dans une
petite chambre de la maison. La petite recluse s'y livra à une oraison
ininterrompue et à des austérités effrayantes qu'elle s'imposait,
disait-elle, pour apaiser la colère de DIEU. Entre autres
mortifications, sainte Rose marchait toujours les pieds nus et dormait sur la terre.
DIEU lui révéla les châtiments éternels réservés aux pécheurs impénitents. Rose en fut toute bouleversée. La TRÈS SAINTE VIERGE MARIE lui
apparut, la consola, la bénit et lui annonça que le SEIGNEUR l'avait
choisie pour convertir les pauvres pécheurs. «Il faudra t'armer de
courage, continua la Mère de DIEU, tu parcourras des villes pour
exhorter les égarés et les ramener dans le chemin du salut.»
Une
autre vision la fit participer au drame du Calvaire; dès lors, la soif
de sauver les âmes ne la quitta plus. Sa pénitence aussi austère que
précoce, réduisit le frêle corps de Rose à un tel état de faiblesse
qu'on désespérait de sauver sa vie. La TRÈS SAINTE VIERGE la visita de
nouveau, la guérit miraculeusement et lui dit d'aller visiter l'église
de Saint-Jean-Baptiste le lendemain, puis celle de Saint-François où
elle prendrait l'habit du Tiers Ordre.
Obéissante
à la voix du ciel, elle commença à parcourir les places publiques de la
ville de Viterbe vêtue de l'habit de pénitence, pieds nus, un crucifix à
la main, exhortant la foule à la pénitence et à la soumission au
Saint-Siège. Des miracles éclatants vinrent confirmer l'autorité de sa
parole. Instruit de ce qui se passait, le gouverneur impérial de la
ville de Viterbe craignit que cette enfant extraordinaire ne détruisit
complètement le prestige de l'empereur Frédéric et que l'autorité du
pape s'affirmât à nouveau.
Il fit comparaître sainte Rose à
son tribunal et menace de la jeter en prison si elle continuait à
prêcher. La servante de DIEU lui répondit: «Je parle sur l'ordre d'un
Maître plus puissant que vous, je mourrai plutôt que de Lui désobéir.»
Sur les instances d'hérétiques obstinés, sainte Rose est finalement chassée de Viterbe avec toute sa famille, en plein cœur de l'hiver.
Peu après, sainte Rose de Viterbe annonça
le trépas de l'ennemi de DIEU Frédéric II d'Allemagne. En effet, il ne
tarda pas à expirer étouffé dans son lit. A cette nouvelle, les
habitants de Viterbe s'empressèrent de rappeler leur petite Sainte,
absente depuis dix-huit mois.
Celle
que tous regardaient comme la libératrice de la patrie, la consolatrice
des affligés et le secours des pauvres fut reçue en triomphe dans sa
ville natale, tandis que le pape Innocent IV, ramené à Rome, rentrait en
possession de Viterbe.
Sa mission apostolique terminée, sainte Rose songea
à réaliser son vœu le plus cher. Elle se présenta au couvent de
Sainte-Marie-des-Roses, mais n'y fut pas acceptée, probablement à cause
du genre de vie extraordinaire qu'elle avait menée auparavant.
Rose vécut
donc en recluse dans la maison paternelle, se vouant à la contemplation
et aux plus rigoureuses pénitences. Plusieurs jeunes filles dont elle
s'était déjà occupée la supplièrent de les prendre sous sa conduite. La
demeure de la Sainte devint un véritable couvent où des âmes généreuses
se livrèrent à l'exercice des plus sublimes vertus.
L'élue
de DIEU avait dix-sept ans et six mois lorsque le divin jardinier vint
cueillir Sa rose toute épanouie pour le ciel, le 6 mars 1252. A l'heure
de son glorieux trépas, les cloches sonnèrent d'elles-mêmes.
Sainte Rose de Viterbe apparut
au souverain pontife pour lui demander de transporter son corps au
monastère de Sainte-Marie-des-Roses, translation qui eut lieu six mois
après sa mort. A cette occasion, son corps fut trouvé intact. Il se
conserve encore, au même endroit, dans toute sa fraîcheur et sa
flexibilité. D'innombrables miracles ont illustré son tombeau.
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SAINTE ROSALIE
Vierge
SAINTE ROSALIE, du
sang royal de Charlemagne, naquit à Palerme, en Sicile, l'an 1130, d'un
chevalier français et d'une parente de Roger, roi de Sicile. Elle reçut
une éducation en rapport avec sa haute position et s'appliqua tellement
à la pratique de la vertu et à l'amour de DIEU, que la beauté de son
âme surpassa la beauté de son visage, qui faisait l'admiration de tous.
La
Sainte Vierge veillait avec un soin jaloux sur la pureté de la jeune
enfant, et quand des seigneurs siciliens recherchèrent sa main, Marie
lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde. Rosalie n'avait
que quatorze ans ; pourtant elle n'hésita pas, et quitta le palais de
son père sans avertir personne, n'emportant qu'un crucifix et des
instruments de pénitence.
Deux
anges la conduisirent sur le mont Quisquina, voisin de la ville, et lui
indiquèrent une caverne située au milieu d'un bois qui couronnait le
faite de la montagne. C'est dans cette grotte inconnue et enveloppée de
neige pendant plusieurs mois, que Rosalie passa
quelques années, partageant son temps entre l'oraison, la prière et la
pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l'eau du rocher
lui servait de boisson. Souvent elle recevait la visite des anges, et le
Sauveur lui-même venait parfois s'entretenir avec elle.
Elle
grava sur le rocher une inscription qu'on y lit encore aujourd'hui :
"Moi, Rosalie, fille de Sinibal, seigneur de Quisquina et de Roses, par
amour pour mon SEIGNEUR JESUS-CHRIST, ai résolu d'habiter dans cette
caverne." On peut voir encore dans cette grotte une petite fontaine
qu'elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les
fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d'autel grossier et un
long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans
le roc et une vigne très ancienne, qu'on prétend avoir été plantée par
elle.
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Que se passait-il au château paternel? Aussitôt après sa disparition,
sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les anges avertirent Rosalie qu'elle
serait bientôt découverte, si elle ne changeait de demeure; elle prit
aussitôt son crucifix et le peu d'objets qu'elle avait avec elle et
suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino,
où ils lui indiquèrent une grotte qui lui servirait de retraite
Cette
grotte avait une ouverture à peine suffisante pour y entrer ; elle
était obscure et si détrempée par les eaux, que Rosalie y trouva tout
juste un coin pour s'y établir sans être dans la boue ; la voûte en
était si basse, que la sainte solitaire ne pouvait guère y marcher sans
se courber.
Là
devaient se passer les dernières années de sa vie, pendant lesquelles
les herbes et les glands furent sa seule nourriture. Après dix-huit ans
de cette effrayante pénitence, l'admirable vierge avait bien mérité la
récompense éternelle; elle s'endormit dans le SEIGNEUR le 4 septembre
1160.
Pratique: Le bonheur n'est point dans la volonté propre, mais dans la volonté de Dieu.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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