"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
……. Le Baptême de Notre Seigneur, Jésus, c'est, de sa part, l'acceptation et l'inauguration de sa mission de Serviteur souffrant. Il se laisse compter parmi les pécheurs ; il est déjà "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" ; déjà, il anticipe le "baptême" de sa mort sanglante. Il vient déjà " accomplir toute justice ", c'est-à-dire qu'il se soumet tout entier à la volonté de son Père : il accepte par amour le baptême de mort pour la rémission de nos péchés.
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit Saint que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit Saint, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection….. (Catéchisme de l'Eglise catholique)
A cette acceptation répond la voix du Père qui met toute sa complaisance en son Fils. L'Esprit Saint que Jésus possède en plénitude dès sa conception, vient "reposer" sur lui. Il en sera la source pour toute l'humanité. A son Baptême, " les cieux s'ouvrirent " que le péché d'Adam avait fermés ; et les eaux sont sanctifiées par la descente de Jésus et de l'Esprit Saint, prélude de la création nouvelle. Par le Baptême, le chrétien est sacramentellement assimilé à Jésus qui anticipe en son baptême sa mort et sa résurrection….. (Catéchisme de l'Eglise catholique)
Commémoration du Baptême de Notre Seigneur : Jn 1,29-34
Commentaire du jourSaint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 18 sur l'Evangile de saint Jean
« Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde »
« Voilà l'Agneau de Dieu » dit Jean Baptiste. Jésus lui-même ne parle pas ; c'est Jean qui dit tout. L'époux a coutume d'agir ainsi ; il ne dit rien encore à l'épouse, mais il se présente et se tient en silence. D'autres l'annoncent et lui présentent l'épouse. Quand elle paraît, l'époux ne la prend pas lui-même, mais il la reçoit des mains d'un autre. Mais après qu'il l'a ainsi reçue d'autrui, il se l'attache si fortement qu'elle ne se souvient plus de ceux qu'elle a quittés pour le suivre.C'est ce qui s'est passé à l'égard de Jésus-Christ. Il est venu pour épouser l'humanité ; il n'a rien dit lui-même, il n'a fait que se présenter. C'est Jean, l'ami de l'Époux, qui a mis dans sa main celle de l'Épouse, en d'autres termes, le cœur des hommes, qu'il a persuadés par sa prédication. Alors Jésus Christ les a reçus et les a comblés de tant de biens qu'ils ne sont plus revenus à celui qui les lui avait amenés... Il a tiré son Épouse de sa condition très humble pour la conduire de la maison de son Père...
C'est Jean, l'ami de l'Époux, qui seul a été présent à ces noces ; c'est lui qui a tout fait alors ; apercevant Jésus qui venait, il a dit : « Voilà l'Agneau de Dieu ». Et il montrait ainsi que ce n'est pas seulement par la voix, mais encore des yeux, qu'il rendait témoignage à l'Époux. Il admirait le Fils de Dieu et, en le contemplant, son cœur tressaillait d'allégresse et de joie. Avant de l'annoncer, il l'admire présent, et il fait connaître le don que Jésus est venu apporter : « Voilà l'Agneau de Dieu ». C'est lui, dit-il, qui enlève le péché du monde, et il le fait sans cesse, pas seulement au moment de sa Passion quand il a souffert pour nous. S'il n'offre qu'une seule fois son sacrifice pour les péchés du monde, cet unique sacrifice purifie à jamais les péchés de tous les hommes jusqu'à la fin du monde.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
SAINTE VÉRONIQUE de BINASCO
(ou de MILAN)
(1445-1497)
(ou de MILAN)
(1445-1497)
Véronique naquit à Binasco, près de Milan, en 1445. Elle appartenait à une pauvre famille de laboureurs, plus riche en vertus qu'en biens de la terre. A cause de leur pauvreté, ses parents durent l'employer de bonne heure aux travaux des champs; mais au lieu d'écouter les conversations mondaines et les chansons légères, elle vaquait à l'oraison et à la prière et semblait étrangère à tout ce qui se passait autour d'elle.
Cette fleur de vertu devait s'épanouir dans la vie religieuse. Poussée par un ardent désir d'entrer chez les sœurs Augustines de Sainte-Marthe, à Milan, elle employa une partie de ses nuits pour apprendre à lire et à écrire, condition nécessaire à son admission dans le couvent. Ses efforts furent vains, et découragée, elle se plaignit à la Très Sainte Vierge, qui lui apparut et lui dit : « Ma fille, sois sans inquiétude ; il te suffira de connaître les trois lettres que je t'apporte du ciel. La première est la pureté du cœur, qui nous fait aimer DIEU par-dessus toutes choses ; tu ne dois avoir qu'un amour, celui de mon Fils. La seconde est de ne pas murmurer contre les défauts du prochain, mais de les supporter avec patience et de prier pour lui. La troisième est de méditer chaque jour la Passion de JESUS-CHRIST, Lequel t'accepte pour son épouse. »
Dès lors Véronique ne fit plus cas de l'alphabet ni des livres, mais elle avait trouvé le chemin de la vraie science, celle des Saints. Reçue enfin parmi les sœurs converses de Sainte-Marthe, elle se distingua parmi elles non seulement par les vertus les plus éclatantes, mais par les dons les plus extraordinaires.
Ses yeux étaient deux sources intarissables de larmes. Souvent le SAUVEUR lui apparaissait; une fois Il récita l'office avec elle ; une autre fois, Il se montra devant elle cloué à la croix, la tête couronnée d'épines, le visage pâle et défiguré, le corps couvert de plaies ; cette vue la fit tomber en défaillance.
Les Anges se faisaient un honneur de la servir ; et durant les trois années qui précédèrent sa mort, un de ces esprits célestes lui apportait, le lundi, le mercredi et le vendredi de chaque semaine, un pain délicieux qui la rassasiait et la dégoûtait de toute autre nourriture. Sa vie, toute de merveilles, fut couronnée par une mort sainte, dont elle avait prédit le jour et l'heure. Véronique avait cinquante-deux ans.
Ignorante selon le monde, sainte Véronique était toute remplie de la science de DIEU. Combien un rayon de la divine lumière nous en apprend plus que toute la sagesse humaine! « Bienheureux, dit L'Imitation, celui qui est instruit par la Vérité même! (L'Imitation, chap. 3.)
Pratique. Donnez-vous à DIEU sans réserve, à l'exemple des Saints.
HODIEMECUM
L'Evangile du Jour sur PerIpsum son Commentaire par Saint Jean Chrysostome
Chez le Bon Dieu
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
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