CARÊME :
LA JOIE CHRÉTIENNE
Quatrième
dimanche de Carême
DIEU
NOUS PARLE : Réjouis-toi, Jérusalem! (…) Tressaillez de joie, vous qui
avez été dans la tristesse !
(Introït
– Isaïe 66, 10)
Catherine eut
pour père un prince de Suède et pour mère sainte Brigitte, cette femme
si célèbre par ses révélations. La fille devait être l'émule, sinon
l'égale de sa mère, par ses vertus comme par les lumières qu'elle reçut
du Ciel.
On vit Catherine encore
au berceau, repousser une nourrice de vie coupable et ne point vouloir
de son lait. Le démon la poursuivit dès sa plus tendre enfance, prenant
la forme d'un taureau pour l'épouvanter et s'acharnant contre son petit
corps frêle et délicat.
Lorsque Catherine, après
la sainte éducation qu'elle reçut dans un monastère, fut en âge de se
marier, son père lui donna de force un noble et vertueux époux qu'elle
eut le bonheur de faire consentir à garder avec elle le vœu de virginité
parfaite.
Cependant
Brigitte après la mort de son mari était allée demeurer à Rome, qu'une
inspiration divine lui avait montrée comme un lieu spécialement propre à
sa sanctification. Catherine eut
bientôt le désir de rejoindre sa mère et obtint cette grâce de son
époux qui, du reste, mourut pieusement quelque temps après.
Dans la ville éternelle, on pouvait voir la mère et la fille visiter
avec ferveur les églises et les tombeaux des martyrs et s'adonner
ensemble à tous les exercices de la mortification et de la piété.
Catherine sut
résister aux obsessions de plusieurs seigneurs romains qui la
recherchaient en mariage, et DIEU la défendit parfois d'une manière si
merveilleuse, qu'elle s'efforça de lui montrer sa reconnaissance par un
redoublement de générosité à son service.
Sa joie était de paraître vile aux yeux des hommes; quatre heures par
jour à genoux sans interruption, elle contemplait les souffrances du
SAUVEUR ; elle flagellait cruellement son corps pour devenir plus
semblable à son divin modèle ; soigner les malades et panser leurs
plaies hideuses, dans les hôpitaux, était sa plus douce satisfaction ;
la terre nue et quelques pierres formaient la couche de sa mère, elle
s'en approchait pendant la nuit et la faisait reposer doucement sur sa
poitrine.
Un jour vint où elle fut privée de la compagnie de sa mère chérie ;
elle fit transporter en Suède les restes mortels de cette sainte femme,
qui y furent reçus en triomphe; elle-même se fixa dans un monastère de
sa patrie, où sa vertu s'épura dans le sacrifice : sa vie dès lors ne
fut qu'une longue suite de douleurs corporelles.
C'est dans un transport d'amour que son âme s'envola vers le ciel le
22 mars 1381. Depuis le moment de sa mort jusqu'à sa sépulture, une
étoile brilla jour et nuit au-dessus du monastère.
Pratique. Respectez et aimez vos parents ; priez pour que DIEU multiplie les familles vraiment chrétiennes.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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