CARÊME : L’ESPÉRANCE
DIEU NOUS PARLE : Aujourd’hui je suis plongé
dans la détresse, mais demain je briserai mes liens.
Première antienne des Vêpres de ce jour – Ps
115, 1 et 6
Saint Léon le Grand naquit
à Rome, d'une des premières familles de la Toscane, vers la fin du IVe
siècle, et se fit remarquer dès sa jeunesse par ses brillants progrès
dans les sciences sacrées.
Son rare mérite l'éleva promptement au titre d'archidiacre de l'Église romaine, où il put faire éclater ses grandes qualités d'administrateur ; il n'avait guère plus de quarante ans, quand il fut appelé, par les vœux du clergé et du peuple, sur le siège de Saint Pierre.
Toutes les qualités d'un pape remarquable parurent dans sa personne, et c'est à juste titre que la postérité, après ses contemporains, lui a donné le nom de Grand. L'époque était difficile : les manichéens, les donatistes, les ariens, les priscillianistes, les nestoriens et les eutychiens infestaient l'Église de leurs hérésies.
Le saint et docte Pontife, armé du glaive de la parole infaillible, combattit avec vigueur la doctrine impie de tous les côtés à la fois ; par ses lettres, par ses légats, par des conciles, il suscita un grand mouvement de résistance à l'erreur et le retour d'une grande multitude d'âmes à la justice et à la vérité.
Sa magnifique lettre au concile de Chalcédoine produisit un effet si admirable, que les six cents évêques, après en avoir entendu la lecture, s'écrièrent d'une voix unanime : "C'est Pierre qui a parlé par Léon !" L'un des faits les plus imposants d'un si beau et si fécond pontificat, c'est sa procession solennelle au-devant d'Attila, roi des Huns, surnommé le fléau de DIEU qui avançait vers Rome pour la détruire.
Attila, chose étonnante, l'accueillit avec respect et lui promit de laisser en paix la Ville éternelle, moyennant un faible tribut annuel. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite : « Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine ; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main ; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome. »
Ce personnage n'était autre que Saint Pierre. On devine quelle réception enthousiaste les Romains firent au Pontife victorieux. L'humanité, la douceur et la charité furent les principales vertus de saint Léon. Ses écrits, qui suffiraient à l'illustrer, parla splendeur du style comme par l'élévation des pensées, montent à une hauteur plus grande encore quand il traite de l'Incarnation, et c'est pourquoi on lui a donné le titre de Docteur de l'Incarnation.
Les impies eux-mêmes rendent justice à la mémoire de ce pape, et l'un d'eux a dit qu'il surpassa tous les pontifes qui l'ont précédé, et qu'il eut peu de successeurs dont le mérite ait approché du sien.
Après vingt et un ans de souverain pontificat, Léon mourut le 18 novembre 461.
Pratique. Priez beaucoup pour le Souverain Pontife : c'est une intention féconde et toute chrétienne.
Son rare mérite l'éleva promptement au titre d'archidiacre de l'Église romaine, où il put faire éclater ses grandes qualités d'administrateur ; il n'avait guère plus de quarante ans, quand il fut appelé, par les vœux du clergé et du peuple, sur le siège de Saint Pierre.
Toutes les qualités d'un pape remarquable parurent dans sa personne, et c'est à juste titre que la postérité, après ses contemporains, lui a donné le nom de Grand. L'époque était difficile : les manichéens, les donatistes, les ariens, les priscillianistes, les nestoriens et les eutychiens infestaient l'Église de leurs hérésies.
Le saint et docte Pontife, armé du glaive de la parole infaillible, combattit avec vigueur la doctrine impie de tous les côtés à la fois ; par ses lettres, par ses légats, par des conciles, il suscita un grand mouvement de résistance à l'erreur et le retour d'une grande multitude d'âmes à la justice et à la vérité.
Sa magnifique lettre au concile de Chalcédoine produisit un effet si admirable, que les six cents évêques, après en avoir entendu la lecture, s'écrièrent d'une voix unanime : "C'est Pierre qui a parlé par Léon !" L'un des faits les plus imposants d'un si beau et si fécond pontificat, c'est sa procession solennelle au-devant d'Attila, roi des Huns, surnommé le fléau de DIEU qui avançait vers Rome pour la détruire.
Attila, chose étonnante, l'accueillit avec respect et lui promit de laisser en paix la Ville éternelle, moyennant un faible tribut annuel. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite : « Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d'une majesté toute divine ; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu'il brandissait dans sa main ; j'ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome. »
Ce personnage n'était autre que Saint Pierre. On devine quelle réception enthousiaste les Romains firent au Pontife victorieux. L'humanité, la douceur et la charité furent les principales vertus de saint Léon. Ses écrits, qui suffiraient à l'illustrer, parla splendeur du style comme par l'élévation des pensées, montent à une hauteur plus grande encore quand il traite de l'Incarnation, et c'est pourquoi on lui a donné le titre de Docteur de l'Incarnation.
Les impies eux-mêmes rendent justice à la mémoire de ce pape, et l'un d'eux a dit qu'il surpassa tous les pontifes qui l'ont précédé, et qu'il eut peu de successeurs dont le mérite ait approché du sien.
Après vingt et un ans de souverain pontificat, Léon mourut le 18 novembre 461.
Pratique. Priez beaucoup pour le Souverain Pontife : c'est une intention féconde et toute chrétienne.
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SAINTE GEMMA GALGANI
Vierge
(1878-1903)
(1878-1903)
Une vie d'holocauste, de prodiges et de douleurs, tel est le résumé du court passage de cette vierge de Lucques en Italie.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Camigliana, en Italie. Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers DIEU A peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son coeur. DIEU marqua cette enfant de prédilection du sceau de Sa croix; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
A cet âge, son plus ardent désir était de communier, mais la coutume ne le permettait pas. Voyant qu'elle dépérissait à vue d'oeil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table. A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de DIEU.
Gemma naquit le 12 mars 1878, à Camigliana, en Italie. Sa mère tuberculeuse pressentant sa fin s'efforçait de diriger ses enfants vers DIEU A peine âgée de trois ans, la petite Gemma était demi-pensionnaire à l'école; aussi, dès l'âge de cinq ans la fillette savait lire l'office de la Sainte Vierge et y mettait tout son coeur. DIEU marqua cette enfant de prédilection du sceau de Sa croix; dès ses huit ans, elle perdit sa chère mère.
A cet âge, son plus ardent désir était de communier, mais la coutume ne le permettait pas. Voyant qu'elle dépérissait à vue d'oeil, son confesseur lui donna une autorisation spéciale et c'est avec joie qu'elle put s'approcher de la Sainte Table. A partir de ce moment, Gemma prit la résolution de se tenir toujours en présence de DIEU.
La tuberculose dont moururent sa mère, son frère et son père avait déjà atteint Gemma dès
l'âge de vingt ans. Orpheline, elle fut placée dans une famille amie
où elle fut traitée comme une fille de la maison, et où elle pouvait
mener dans le monde une vie cachée dans le CHRIST. Un premier vendredi
du mois de mars 1899, après plusieurs neuvaines à Saint Gabriel de
l'Addolorata, ce Saint lui apparut et la guérit miraculeusement.
Délivrée de son mal, Gemma tient à réaliser le grand désir de sa vie: devenir religieuse passioniste. Hélas! ses démarches sont repoussées.
Le 8 juin 1899, Gemma Galgani reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement. "Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer," lui dit JÉSUS la veille de la fête du Sacré-Coeur.
Le 8 juin 1899, Gemma Galgani reçoit les stigmates. La voie de sa sanctification se dessine de plus en plus clairement. "Apprends à souffrir, car la souffrance apprend à aimer," lui dit JÉSUS la veille de la fête du Sacré-Coeur.
En même temps que les ravissements la faisaient vivre dans un état d'union extatique, la souffrance ne la quittait pas. Gemma participait aux douleurs du CHRIST; elle connut Sa sueur de Sang, Son couronnement d'épines et Ses stigmates.
Le démon la harcelait, la rouait de coups; Gemma souffrait
tout en esprit de réparation. Au cours de la dernière maladie qui la
terrassa, elle apprit d'une manière surnaturelle qu'avant de voir
s'ouvrir le ciel, il lui faudrait passer encore par un déchirant
calvaire en expiation des péchés commis dans le sacerdoce. Les
tourments qu'elle endura pendant plusieurs mois furent indicibles, mais
sa patience ne faiblit point; elle s'offrait continuellement en victime
d'holocauste.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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