CATHOLIQUE. CATHOLICISME. CATHOLICITÉ. CATHOLICISANT... VOIRE CATHOLISANT.: 5 Avril : SAINT VINCENT FERRIER, Missionnaire

samedi 4 avril 2020

5 Avril : SAINT VINCENT FERRIER, Missionnaire

CARÊME : LA ROYAUTÉ DU CHRIST

Dimanche des Rameaux

DIEU NOUS PARLE : Les enfants des Hébreux, portant des branches d’oliviers allèrent au-devant du Seigneur ; ils criaient et disaient : « Hosanna au plus haut des cieux ! »

(Première antienne de la distribution des rameaux)

Cet apôtre extraordinaire naquit à Valence, en Espagne, l'an 1357. Sa mère, avant sa naissance, eut quelque révélation extraordinaire sur son avenir. Inquiète, elle consulta un saint personnage et en reçut l'assurance que cet enfant prédestiné serait un grand saint dont l'éloquente parole ferait fuir les loups et ramènerait au bercail les brebis égarées.

Tout petit enfant, il réunissait ses camarades, leur parlait du Bon DIEU et de la Sainte Vierge avec tant d'onction et d'amour, qu'ils en étaient touchés.

Après avoir édifié quelques années le couvent des Dominicains de Valence, il fit ses premiers essais dans la prédication, et l'on accourut bientôt de loin pour entendre une parole si apostolique. Il puisait son éloquence dans les plaies sacrées du SAUVEUR et dans les lumières de l'oraison.

Un jour qu'il devait prêcher devant un grand seigneur, il se prépara, contre son ordinaire, plus par l'étude que par la prière; son sermon fut remarquable. Mais le lendemain, prêchant devant le même seigneur, après une longue préparation aux pieds du crucifix, il parla avec beaucoup plus de chaleur et d'onction. Le prince lui en demanda la raison : Monseigneur, dit le Saint, c'est VINCENT qui a prêché hier, et c'est JÉSUS-CHRIST qui a prêché aujourd'hui. »

Vincent avait quarante ans quand il entra pleinement dans sa vocation de missionnaire, après avoir été guéri d'une grave maladie par NOTRE-SEIGNEUR. Un bâton d'une main, un crucifix de l'autre, il parcourut à pied presque toutes les provinces de l'Espagne, de la France et de l'Italie, instruisant, édifiant, convertissant les foules ; il alla jusqu'en Angleterre, en Écosse et en Irlande, répandre la semence de la parole divine.

Les églises ne suffisant pas à contenir la foule de ses auditeurs, il prêchait ordinairement sur les places publiques et en pleine campagne. On compte que ce prédicateur tout divin convertit vingt-cinq mille juifs et autant de musulmans, et retira du vice plus de cent mille pécheurs.

DIEU renouvela pour lui le miracle des premiers jours de l'Église : Vincent ne prêchait qu'en latin et en espagnol, et tous ses auditeurs, quels qu'ils fussent, le prenaient dans leur langue.

Son triomphe était la prédication des fins dernières; il fut l'apôtre du jugement dernier, et les foules frémissaient de terreur dès qu'il répétait ces paroles du Prophète : « Levez-vous, morts, et venez au jugement. »

Quand Vincent prêchait en quelque lieu, les marchands de disciplines, de cilices et autres instruments et mortification accouraient et ne pouvaient suffire à satisfaire les acheteurs. Tous les jours après le sermon son compagnon sonnait les miracles, et on apportait les malades en foule.

Il ressuscita un enfant que sa mère avait coupé en morceaux et dont elle avait fait cuire une partie.

VINCENT FERRIER mourut à Vannes, en Bretagne, le 5 avril 1418.

Pratique: Cherchez inspiration et conseil dans les plaies de JÉSUS crucifié.

"Ô Marie conçue sans péché,

priez pour nous qui avons recours à Vous"

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Modeste hommage a SAINTE ROSE DE LIMA

Les gouttes provenant du climatiseur de l’étage supérieur tombaient bruyamment sur le mien.

Intervalle court et régulier. Je me réveille d’un œil, mais l’esprit clair. Je sais dis-je à haute voix –je dors seule- je ne veux pas sortir pour la messe. Il n’y a personne dans les rues de cette ville, a cette heure le samedi, je n’aime pas marcher seule. Je dirai un rosaire. J’irai à la messe de midi. Je proposais encore mon marché quand je me lève, prends mon portable que j’avais curieusement laissé loin du lit. Il est 6h, j’ai le temps amplement pour la messe de 7 :30 me dis-je.

Au retour de la messe, je reçois un message que j’espérais…en n’y croyant pas. C’est à n’y rien comprendre avec le Ciel. Ils vous rappellent votre devoir. Quand vous vous y soumettez, même après avoir renâclé, ils vous récompensent. Alors que le bon Dieu ne nous doit rien. Nous sommes des serviteurs inutiles. Mais il est également un père aimant.

Il n’empêche comme disent certains que je me sens honorée de compter désormais parmi les dévotes de Sainte Rose de Lima. Moi la pécheresse, je suis la servante reconnaissante de toutes les Vierges du bon Dieu.

Ecrit en la fête de la grande SAINTE ROSE DE LIMA,

Première sainte de toute l’Amérique Latine.

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"AIMEZ LA SOLITUDE, OU L'ON TROUVE DIEU BIEN PLUS QU'AU MILIEU DU MONDE "

Il est rare que nous soyons bruyants tout seuls. Déjà à ce moment nous sommes deux: notre bruit et nous.

Le "son" n'est pas perceptible seulement de l'ouïe. Il arrive que le tumulte nous rentre par les yeux (le désordre ou le vif), par le mouvement (l'agitation) par le goût trop sollicité. Tout ce qui nous bouscule est chahut, remous, trouble.

La solitude est silence. Qui peut s'obtenir au milieu des autres, même si dans l'idéal, elle est plus totale dans l'esseulement, grand ami de la sérénité.

Quand nous n'entendons plus rien, même pas notre souffle, alors nous "ressentons" dans le mouvement de notre respiration une voix. C'est avec elle qu'il faut dialoguer. Elle notre boussole. Cette voix qui parle dès que nous nous taisons est celle du Seigneur. Elle est La Conscience.

C'est bien sur cette présence de Dieu qui est en nous, que surfe le mouvement New-Age, qui vite la transforme en "Nous sommes tous Dieu", ou encore "Quand tu me parles c'est à toi que tu parles". A ceci près que lorsque les autres en font autant ce n'est pas à moi qu'ils parlent et qu'aucun de nous n'a créé le monde, ni n'est mort sur la Croix, ni a inspiré les Apôtres.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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Il a bien fait toute chose. Il n’a fait que des choses bien.

Certains, séduits par la toute-puissance de Dieu vont jusqu’à suggérer qu’Il aurait pu, dans ses décrets, choisir que voler est un bien et non un mal, que le mensonge est vérité, voire que l’homosexualité est une co-nature à côté de la norme.

Je ne sais pas grand-chose, mais pour sentir l’impasse d’un tel jugement, il n’est nul besoin ni d’une immense culture ni de sagacité. Un tant soit peu de discernement suffit. Car à poursuivre cette pensée nous pouvons inverser les 10 commandements et vérifier que ça n’aurait pas fonctionné.

Dieu n’aurait pas pu commander « Tu me placeras sur le même plan que tous les autres, car nous sommes plusieurs là-haut dans le grand tout ». Ou encore « Ta femme tu l’offriras au premier venu et tu tiendras la chandelle en le guidant le cas échant »

Cela n’aurait pas été des Commandements. On ne commande vraiment que le bien, l’ordre, le beau. Dès qu’il s’agit de confusion et d’erreur, la directive se fait moins nette et nous voila dans la pensée serpentine de certains esprits opaques que leur imagination promène en laisse à sa guise.

Nous devons maitriser chez nous notre imagination et sa sœur la pensée. Toujours humblement demander l’aide du Saint Esprit. Accepter qu’Il pense à travers nous. Autrement, seuls face à elle, notre imagination peut nous affubler d’une énorme protubérance tels des Elephant Man, nous déséquilibrer et nous porter à nous heurter partout. De grands théologiens, des saints –même rares- n’ont pas vu se glisser parmi leurs idées certaines erreurs, parce qu’ils se sont laissés grisés par leur pensée. Ce n’est pas « Je pense donc je suis » mais nous pensons parce que nous sommes, parce que nous vivons par Celui qui est la Vie et par la réception fréquente de sa divine Eucharistie.

Si nous attendons de penser pour être alors nous serons n’importe quoi. Mais, dans le bon ordre, en étant d’abord unis à notre Créateur et Rédempteur, nous penserons plus justement, joliment, sereinement, sainement, harmonieusement, équitablement, intègrement, noblement. Pour la plus grande gloire de Dieu.

"Ayez un grand amour pour la solitude, où l'on trouve DIEU bien plus qu'au milieu du monde; faites-vous au moins une solitude dans votre cœur."

«Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous »

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"Faites consister votre dignité dans le soin de porter noblement votre titre de chrétien."

On entend souvent des catholiques –croyant témoigner en faveur de leur religion- déclamer « Gandhi a dit : Si les catholiques avaient bien compris le Sermon sur la montagne, je serais devenu catholique » Si le Mahatma avait compris le catholicisme il serait rentré dans lui-même et aurait demandé à la Trinité de lui faire le don de la vraie foi. Mais il aurait fallu qu’il s'interroge sur 1+1+1= 1.

Mais pour dire la vérité, je n’ai jamais entendu citer Gandhi par des catholiques de base, j’entends les croyants bas du front, solides, qui acceptent de croire d’abord, attendant de comprendre ensuite; mais par ceux pour qui les Évangiles et la Tradition sont insuffisants, voire bébêtes, ceux qui veulent prendre la pose pour plaire au monde, qui -pour certains- veulent trouver Marx dans les Écritures. Car après
le Christ Rouge, nous avons eu
le Christ Vert

Je découvre que l’un et l’autre des titres a son pendant pictural, le premier par Lowis Corinth , le second par Gauguin

La question que mon cœur se pose est de savoir en quoi cela m’avance-t-il que Gandhi ou autre non catholique ait ouvert la bouche. C’est à tort que l’on nomme « parole » toute émission de sons voire de mots. Je considère la pensée d’un non-catholique que pour autant qu’elle conforte ma foi. Il est rare qu’on y arrive sans être touché par la grâce. Si Dieu l’avait voulu Gandhi serait mort catholique et sa formule creuse n’aurait pas été.

Bien sûr qu’on puisse être Gandhi et vivre comme un chrétien, mais il faut l’accepter, l’assumer, le reconnaitre, bref en être conscient et alors seulement Dieu nous honorera de sa grâce en nous envoyant la sainte foi. La doctrine catholique n’est un bar où l’on commande ceci plutôt que cela. J’en connais un à qui « la Trinité plait bien » mais qui rejette le reste, ce qui en fait un athée, hérétique de surcroit, car comme eux, il picore et choisit.

Quand on est catholique, que l’on en connait les dogmes-limites, qu’on met en pratique sa doctrine, que l’on sait que la foi est un don que Dieu nous accorde à nous plutôt qu’à un autre, eh bien la moindre des choses, est de s’en montrer digne et fier. Il ne s'agit pas d'orgueil, mais bel et bien de fierté. C'est de Dieu qu'il s'agit avant tout. Et nous n'avons pas nous préoccuper de ce que peut bien penser l’étranger à notre foi.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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"Ne cherchez que la gloire de DIEU, consacrez-lui; toutes les ressources que DIEU vous a données."

On les compte nombreux ceux qui veulent partager la gloire avec Dieu. Voir même lui en donner la plus grande part, mais en retenir une bonne portion pour eux. Le fait est que lorsque nous nous effaçons devant Dieu, nous faisons non seulement notre devoir, mais preuve d’intelligence, car Dieu nous remplit notre verre à ras bord quelle qu’en soit la contenance.

Si nous sommes inspirés, nous donnerons à Dieu tout ce que nous possédons c’est-à-dire tout nous-mêmes, tout ce que nous sommes capables d’accomplir. L’homme n’est pas sans mérite, certes, mais il n’a de mérite qu’autant que Dieu lui en reconnait. Si Dieu vous récompense, alors c’est que vous avez du mérite car Dieu ne se trompe pas. Si Dieu ne vous récompense pas, alors c’est également votre mérite de n’en avoir aucun. Ce n’est pas la peine de croire que Dieu s’est trompé parce que nous ne sommes pas satisfaits. Ces niaiseries humaines de droits, de dus, d'acquis, de réclamations ne marchent pas avec Lui. D’ailleurs ça n’a pas cours au Ciel. Bien entendu, nous pouvons discuter avec Dieu un peu comme Abraham avec l’Ange de Dieu, mais il faut savoir que « cependant non pas notre volonté mais la Sienne ». Et en prendre notre parti.

Lorsque nous ne pouvons empêcher un évènement, nous le légitimons. Le prenons à bras le corps, comme pour ne faire qu’un avec lui. Ainsi nous en annihilons la contrainte, car nous l’avons fait nôtre. C'est de cette façon, a fortiori lorsqu’il s’agit de Dieu, qu'il faut faire notre sa volonté.

Il existe des hommes d’Eglise pour feindre de mal comprendre la résignation chrétienne. La résignation n’est pas synonyme d’immobilisme. La résignation –après une âpre lutte- (parfois morale) accepte comme volonté de Dieu l’issue du combat.

La résignation chrétienne maintien en vie l'âme ; elle la garde intacte, même lorsque le corps s’y abime. Ainsi les hordes révolutionnaires et sataniques de 89, n’ont pas eu accès à l’âme du roi Louis. Ils n’ont détruit que son corps. La résignation chrétienne est cette sorte de lévitation, une façon de planer un moment au-dessus de l’adversité pour éviter qu’elle nous emporte. Car il vaut mieux laissée le corps aux hommes et garder notre âme à Dieu.

***Les mêmes qui prétendent en remontrer au catholicisme à propos de la résignation seraient bien disposés pour toute autre théorie orientale, or l’Occident chrétien n’a besoin de rien. Il avait tout avant qu’on ne lui apprenne à se contester, se détester, s’excuser, s’inverser, se suicider.

Toutes nos forces, dans quelque plan qu’elles s’exercent doivent combattre pour la gloire de Dieu. Tout le mérite doit Lui en revenir. Je ne sais plus où j’ai lu que tout ce que l’homme disait de bien lui était inspiré. (entendre par Dieu) On peut se demander qui parle lorsqu’un homme expectore ses âneries. Or il se trouve que la notion de « sens » n’est pas aussi relative qu’on le croit !

***A ce sujet on peut se demander comment un Jésuite peut à ce point trahir la pensée de Saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, quand on sait qu'il a toujours exhorté à "Se battre comme si tout dépendait de nous et prier comme si tout dépendait de Dieu". Je ne vois pas là ce qu'on appelle "résignation qui suppose l'inaction". En revanche de l'opportunisme oui, un asservissement à la pensée mondaine, c'est flagrant ça se voit.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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"Soyez désintéressé dans les services que vous rendez à votre prochain."

« D’aucuns » s’imaginent que la récompense du bien accompli est immédiate, terrestre voire automatique. Ils se conduisent suffisamment bien estiment-ils pour être payés de retour (Je l’ai appelé quand il allait mal et maintenant que je ne vais pas bien, même pas un SMS !). Premièrement, l’autre n’a rien demandé. Mais certains s’empressent d’obliger les autres, comme on investit sur une valeur

Répondrait-on à une attente ou un appel au secours que nous n’aurions pas à attendre d’en être remboursés. Cela ne prouve ni notre intelligence ni notre désintéressement. Déjà Dieu n’est tenu de rien et peut tout à fait NE PAS nous récompenser sur la terre. Mais encore il faut pour avoir du prix à Ses yeux que notre bien ne nous soit pas rendu. C’est à Lui de s’en charger.

Le Seigneur l’a dit quelque part : Quand vous faites quelque chose, faites-le pour qui ne peut vous le rendre. (Luc 6, 33) Or ces gens qui veulent un prompt « reward » comme ils l’appellent, ne croient pas en Dieu, ou plutôt ne croient plus à cause des cours de catéchisme soixanthuitard etc etc.

Les mêmes voient dans la moindre marque de sympathie une pitié condescendante contre laquelle il est impérieux de protester qu’elle les offense. Mais la charité pure, simple, gratuite, légère, discrète, ils ne connaissent pas.

Ils clament en pleine société le moindre service par eux rendu. A leur décharge ils se plaignent tout aussi haut de n’avoir pas été payés de retour. Parfois c’en est comique.

A quoi servirions-nous exactement, si les autres ne nous faisaient l’honneur d’avoir besoin de nous ? Imagine-t-on une seconde un monde ou nul n’a besoin d’autrui ?

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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"Vivez dans une grande pureté de corps, de cœur et d'esprit."

Tâche ardue par les temps qui courent. Dans le catholicisme, on ne se fait pas "son petite religion" tout seul dans son coin. Une bonne direction spirituelle peut mener à la pureté ou y maintenir. Mais vers qui se tourner pour être guidé ? Vers ces prêtres qui vous disent « Vous en faites trop. Je suis votre égal. Le prêtre est quelqu’un comme vous. Tous les sacrements se valent ».

[Dans cette école catholique sous contrat qu’il fréquente mon fils n’a-t-il pas entendu de sa prof de caté. «Et puis le catholicisme et le protestantisme c’est un peu la même chose tout ça. C’est le « tout ça » qui me plait, moi. La même à des adolescents de 14 ans« Dieu c’est quelqu’un comme nous après tout».]

Donc le prêtre est quelqu’un comme nous. Syllogisme aidant, si le Christ n’est plus qu’un homme, le prêtre étant un autre Christ est lui-même rien qu’un homme…. comme n’importe quelle femme».(mauvais humour)

Bref cela tient de plus en plus de la battue de trouver un prêtre qui se considère représentant de Dieu sur la terre. Quelqu’un qui fait descendre Dieu dans l’hostie consacrée est comme moi, simplement parce que nous sommes tous deux baptisés. Mais il y tant d’autres choses que nous sommes également pareillement.... Donc frères du Christ, (par le baptême) nous voila prêts à passer derrière l’autel et officier à sa place... parce que nous sommes baptisés. C'est notre droit!

Sauf à faire partie du Comité de la Jupe je ne vois pas qui peut se réjouir que le prêtre soit un homme comme les autres. Il est de nature humaine oui, mais fonction, mission, rôle et que sais-je encore le différencient des autres hommes. Comme un plombier un médecin, un géomètre, un informaticien sont différents, mais tous baptisés. Lequel d'entre eux a charge d'âmes? Il est vrai aussi qu'il est permis de douter que nous ayons encore une âme. Partant, pourquoi s'en préoccuper? Nos divers droits y suppléeront.

La prochaine étape sera que la femme puisse accéder à la prêtrise, parce qu’elle est l’égale de l’homme que d’ailleurs rien ne différencie d’un prêtre.

Ca ne fait rien, nous vivons des temps bien singuliers. Que Mme la Marquise ne s’inquiète pas.

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous »

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"Dans les afflictions privées ou publiques, adorez la main de DIEU."

Certains ne voient pas la main de Dieu dans leur malheur. La preuve qu'Il n'existe pas c'est justement qu'ils sont affligés. Et pourtant l'adversité est une attention divine, un devoir sur table (DST) que nous donne la Divinité, la main sur notre épaule. "Résous-moi ce problème. Et comme nous levons vers Lui des yeux étonnés, Dieu ajoute: Ma grâce te suffit"

En termes plus humains "Je t'attends à l'entrée, tu vas t'en sortir, je t'ai donné tout ce qu'il faut pour gagner. Tu n'as qu'à te bien te battre. Je suis avec toi".

Quand Dieu ne nous laisse pas tenter nous ne pouvons donner notre mesure. Et nous tombons dans l'erreur de nous croire forts, ou gâtés, ou pire celle de L'ignorer. Hélas, Dieu comme les parents aimant corrige, apaise, redresse, sermonne, console. Et finalement est content de notre fidélité.

Nous sommes vraiment à plaindre lorsque rien ne nous arrive de fâcheux; nul contraire, zéro opposition. Nous traversons la vie comme un long fleuve tranquille, sans jamais signer le moindre chèque. Mais alors, si nous pouvions même ne pas mourir, ce serait mieux car...

Quoiqu'il en soit il faut prier encore et toujours, et Lui laisser les rênes.

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"Combattez à outrance contre le démon et ne lui laissez aucune entrée en votre âme. "

Il ne faut pas baiser la garde. On entend souvent "qu'à le voir partout, on ne le voit nulle part" ou plutôt "qu'à le voir où il n'est pas, nous risquons de ne pas le voir où il est".

Cette "chose" se présenta même sous l'apparence de Notre Seigneur à une sainte religieuse, alors on voit bien qu'il ne recule devant rien pour perdre une âme!!! "Perdre" une âme est la bonne expression car il nous égare dans des réflexions erronées, que nous croyons empreintes de vérité, de tolérance, de mansuétude, de charité, de compassion etc. A force d'avancer baissé à ramasser les petits cailloux de ce faux or jetés par le père du mensonge, lorsque nous nous relevons, nous sommes à la porte de son antre, très loin de la maison du Père.

Moralité: Il faut le traquer, même dans nous par des confessions fréquentes et sincères. Comme il a horreur de la vérité, ca l'énerve que nous nous ouvrions à un représentant de Dieu. Et ce faisant, nous lavons de nos fautes pour nous rapprocher du Créateur. Nous devons en demander la force à la Très Sainte Mère de Dieu et à Saint Michel Archange.

"Appliquez-vous à l'égalité d'humeur dans l'épreuve comme dans la prospérité"

Voila qui a l'air compliqué mais l'est beaucoup moins en pratique. Une bonne force mentale se forge quand on n’a pas l’heur de l’avoir reçue au berceau.

Il faut avoir un canevas stratégique contre la souffrance. Comme les militaires lorsqu'ils préparent l'assaut sur leur plan.

D'abord ne jamais se plaindre car une fois la première plainte sortie de nos poumons s’ensuit une kyrielle impossible à arrêter. Même les souffrances morales poussent à geindre. Physique ou psychique, il faut garder la souffrance à l’intérieur.

En revanche respirer, souffler plutôt fort. Vous pouvez émettre un gémissement UN SEUL, vite réprimé. Mais pas davantage.

Ensuite, très vite s’imaginer double. Je développe : lorsque Palissandre (prime) souffre, elle doit tout de suite imaginer, créer, visualiser une Palissandre (seconde) qui ressent à sa place, tandis qu’elle, elle vaque à ses occupations en gardant le sourire et le menton toujours droit !

Il est impossible de garder hauts les cœurs en piquant du nez. Ne jamais prendre sa mâchoire dans sa main. Se répéter que les choses passent aussi rapidement qu’elles sont arrivées vite.

Garder devant ses yeux la Passion de Notre Seigneur.

La sainte tradition nous raconte que Saint Gabriel ayant fait voir à Jésus, enfant, les instruments pour ses tortures, et le divin bébé a cherché refuge contre sa mère en s’agrippant à elle. (On connait ça avec les enfants s des hommes ils se blottissent même pour jouer). C’est ainsi qu’il se serait défait le lacet de sa sandale ! Et c’est l’icône du Perpétuel Secours.

Notre Seigneur n’a pas hurlé, n’a pas supplié les mains tendues, ni ne s’est alité pour mieux pleuré, il a porté sa croix aussi longtemps et aussi seul qu’Il pouvait. Qui peut sans insulter la Providence prétendre n’avoir JAMAIS rencontré son Simon de Cyrène, quand la croix devenait pesante ? Nous recevons toujours l’aide nécessaire pour ne pas disparaitre sous la charge

Avatars, évènements, situations toutes ces choses adverses et réelles ne pensent pas. Nous sommes plus forts qu’elles car nous, pouvons penser, réfléchir à bien pousser nos pions et surtout nous pouvons prier pour demander de l’aide. L'homme est le seul être de la création à prier, même si l'Univers entier adore Dieu.

Il me semble que lorsque l’on prie dans l’épreuve on sent davantage le souffle de Dieu nous répondre dans notre cœur. Dieu nous parle dans une respiration, là sur notre poitrine. C’est du moins ici que je situe la « petite voix » qui jamais ne se répète. Tant elle est sait avoir bien formulé son idée, pour notre seul bien.

Puis un beau jour, on cherche le souvenir de l’épreuve. Quand le soulagement arrive, tout à notre joie, nous serions bien en peine de décrire le chemin tortueux et escarpé qui nous y a conduits. C’est en vain que nous essayions de nous rappeler, mais quand la lumière brille, n'est-il pas normal que nous ne puissions (re)voir le noir?

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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"Soyez humble comme ce grand pape, qui le premier s'appela « le serviteur des serviteurs de DIEU"

On appelle humilité de nos jours, cette propension à laisser insulter la religion catholique en baissant la tête, cette attitude consistant à cautionner des défauts qui la caractériseraient, l’acceptation de prétendues erreurs historiques qu’elles devraient regretter, reconnaitre l’exigence d’excuses qu’elles devraient présenter, le questionnement de la divinité du Christ, de la virginité de sa mère, de la présence effective dans l’Eucharistie.

Faire preuve d’humilité est sourire jaune quand l’entourage ricane du catholicisme, quand le mot prêtre est remplacé par pédophile ; d’aller prier le vendredi dans les synagogues, de comprendre le kissing des inversés sur les parvis de Notre Dame, "d’aller à la rencontre" de Calvin, à celle de Luther….Bientôt qui sait de Jean Nelson Darby.

L’humilité d’appeler Notre Seigneur un prophète parmi d’autres, de dire que le catholicisme n’a aucune prétention à être l’unique d’origine divine, que je cite « Marie n’a jamais dit qu’elle était la mère de Dieu » ; que le mot catholique ne signifie plus universel, mais qu’il faut remplacer celui-là par celui-ci dans le Credo des Apôtres, que le judaïsme tout comme le catholicisme est une porte de salut.

L’humilité de trouver émouvant la nuit du doute de musulmans quand 1milliard d’êtres humains attendent de voir poindre la lune pour commencer le Ramadan, » parce nous, catholiques n’avons pas quelque chose comme ça. » (rien que la Première communion, quel cœur dur peut oublier les larmes de joie sublime qu’elle nous fait verser ?) L’humilité de vanter « la foi brulante des orthodoxes » comme si la catholique ne courbait pas encore sous les assauts subits depuis 40 ans à la piété assauts qui ont refroidi cette foi au cœurs des catholiques. Même quand ils le reconnaissent, on dirait qu’ils s’en réjouissent.

L’humilité est entendue envers le monde, mais envers le Christ mort pour nous, rien. Il doit attendre derrière la porte comme le dernier planton, nous lui ferons signe de pénétrer quand nous aurons fini.

PS/ Dans un sens plus littéral, il faut pas mal d’humilité pour persévérer dans l’exercice de l’aumône, quand les mendiants à Paris, souvent des gens du voyage, déformés par le vol, vous tirent de mains ce que vous leur tendez de bonne grâce. C’est désagréable, mais il faut continuer à donner….Pour faire plaisir au Bon Dieu….Car c’est Lui qui leur offre à travers nous.

12032010
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"Les Ecritures se retrouvent -entièrement

accomplies- dans la personne du Christ"

Le Christ est l'accomplissement des Ecritures

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.

La Loi, en effet, prescrivait des oeuvres, mais toutes ces oeuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...

Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres oeuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.

Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.

Saint Hilaire (vers 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église

Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937

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Certains laissent entendre que la parole "Je ne suis pas venu abolir la loi mais l'accomplir" est celle d’un Christ soumis à la loi comme tout juif de son temps...et tout comme nous. En fait le Christ est l’œuvre de cette loi, il contient la loi, il EST cette loi en personne. Il en est l'aboutissement; la loi obéit au Christ en qui elle prend vie. Qui d'autre que lui peut dire « On vous a dit etc etc etc..EH BIEN moi je vous dis », contredisant carrément cette loi qu'Il incarne. D’ailleurs il nous prévient que cette loi ne peut nous sauver. En revanche faire la volonté du Père, oui. Or qui l’a vu a vu le Père. Ils sont consubstantiels.

Lorsque Fabrice Hadjadj -avec d'autres- prétendent que le judaïsme est la sève, ils se trompent. Il n'y a pas 2 portes de salut. La Sève du monde, -ce qui est la vie- c’est le Christ, c’est Son précieux sang coulant pour nous sauver. C'est lui la Lumière du monde qui a fait toutes choses nouvelles.

Il n'y a pas de Christ avant LE Christ, il n'y en aura pas après. Et comme on le lit dans la préface préface de Questions Actuelles, Ferdinand Brunetière : Aimez ce que jamais on ne verra deux fois.

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"Ne vous liez pas avec tout le monde. Que vos amitiés soient fondées sur la foi!"

Enfants, nous avons comme amis les enfants des amis de nos parents. Généralement, ils sont « comme nous », de la même religion. Puis nous grandissons et notre carnet d’adresses se forme, hélas avec tout ce que le monde compte de personnes sympathiques, accortes, primesautières et intéressantes. Leur esprit vif et bien meublé nous séduit et les voici installés dans notre cœur durablement. Il s’écoule ainsi une période notre temps qui peut s’avérer des décennies.

Puis un beau jour, sans que nous nous en étonnions, ni ne le déplorions, nous voulons fréquenter des gens "comme nous" à qui parler de notre amour de Dieu, tel que nous l’entendons, en tant que catholique. Soudain nous ne supportons plus ce Dieu « sur un arbre perché » tout seul, qu'il convient d'évoquer avec Juifs et musulmans. Soudain les gloussements des protestants à leurs propres plaisanteries nous insupportent. Et nous recherchons la chose catholique. Avec qui parler du Vrai Dieu, -Père, Fils et Saint-Esprit- en vénérant la Mère de Dieu.

Commence alors votre Golgotha parce que des catholiques il y en a de nombreuses espèces, même s’ils répondent du même nom. Certains ont laissé tant de plumes à fréquenter tout le monde qu’il ne reste plus rien de leur mince catholicisme de départ. C'est une erreur de penser qu'une foi forte résiste au monde, même une faible s'affaiblit davantage.

Mais dans notre quête, si nous ne pouvons nous empêcher d’avoir peur, il ne faut pas désespérer. Le catholicisme est l’unique arbre où fleurit l’espérance, et avec elle nous pouvons tout endurer. Les déserts sont vite traverser. L'avenir passe vite. C’est donc anticatholique que de perdre espoir.

Nous pouvons nous énerver, leur montrer-qui-c’est-raoul, mais surtout ne pas désespérer, car lorsqu’humainement plus rien n’est possible, il reste l’essentiel, il reste la Vie, il reste le commencement de toutes choses, il reste Dieu….que Sa Sainte Mère, daignera prier pour nous....Pour la plus grande gloire de Dieu!
=========Castille 27022010
Soyez généreux pour DIEU ; ne croyez jamais en faire assez pour sa gloire.
Soyons généreux pour sa gloire. Rendons-lui ses Noms sublimes, sa sainte église, son ardente foi, sa belle liturgie, sa langage clair et expressif, ses homélies revigorantes, ses manteaux d’or, son encens, ses superbes cierges, ses merveilleux cantiques. Aimons-Le plus qu’il nous aime. C’est impossible j’en conviens, mais appliquons-nous. Ne Lui rationnons rien, ne Le limitons pas.

Il s’agit de notre Créateur et Père. Le christianisme –entendre le catholicisme- n’est pas une invention des hommes, ainsi ce sophisme que la religion catholique est la -plus belle certes- mais tout de même élaboration humaine n’est qu’une trouvaille de l’esprit contrefait de Voltaire.

Dieu n’a donc pas à nous ressembler. Il n’est pas « quelqu’un comme nous » n’en déplaise à certains catéchistes qui, à l’insu de leur plein gré, ont viré pentecôtistes. C’est nous qui devenons comme Lui, lorsque nous restons fidèles à sa volonté, libres, charitables et tournés vers le bien.

Un baptiste me disait que la Très Sainte Vierge est…quelqu’un comme lui. Soit, on sait le rapport des protestants avec la grâce. Nous les plaignons et prions pour eux.

Mais Dieu? Pourquoi le peiner avec notre ingratitude ? En venant à nous dans la personne de Son Fils bien-aimé, où est le mal qu’aurait fait Dieu au monde ?

Si une caméra nous observait d’en haut, nous verrions combien laide est notre attitude à réduire le catholicisme au niveau de tous les courants spirituels humains.

Le catholicisme est une image de Dieu, c’est pour cela qu’il faut la porter sur la tête pour lui éviter d’être souillé au contact des « impuretés ». (Je ne retrouve pas le post de Meneau où il disait en substance que la part de vérité contenue dans les « religions » est corrompue par leur part d’erreur) Mais l’idée est là, gardons le catholicisme au-dessus de tout le reste…..

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"Formez-vous un caractère droit, loyal, ennemi de l'habileté mondaine".

Dès que vous le pouvez, ne gardez rien qui vous ronge au-dedans de vous. Passé le temps de concessions, du silence blessé, de prudence craintive ; dites ce que vous pensez calmement mais complètement.
Il vient un temps où nous devons aimer Dieu davantage que le monde. Ce moment varie selon les cœurs, les destinées, mais le Christ et sa Sainte Mère, il faut les porter très haut, au-dessus de toute sorte de considération.
Pouvons-nous prier un Dieu que nous avons regardé bafouer sans réagir ? Dont parfois nous rions pour plaire aux autres.
Fuyez également les gens « malins ». Ceux qui offriraient leur propre mère pour le plaisir d'un bon mot....blessant de préférence. Ou les madrés occuper à tresser filets, pièges, et autres subterfuges. Préférez-leur la compagnie de gens simples, parfois carrés sans doute, mais au moins loyaux, justement.
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"Confiez à Marie la pureté de votre corps et de votre âme"

Vous ne récolterez que du beau, du vrai, du bien, du haut, du juste. Les récompenses sont grandes et abondantes, Déja ici-bas, là tout de suite. Sans compter l'assurance d'un soutien en toute circonstance, joyeuse ou sombre.

Et pour reprendre le mot de Sainte Bernadette: On m'a chargée de vous le dire, pas de vous en convaincre.

Tota pulchra es, Maria

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Ne vous laissez jamais abattre dans l'insuccès: Attendez l'heure de Dieu

Certains abandonnent très vite il est vrai. Les mêmes se détourneraient, comme repus, d’un Dieu qui accorderait tout, et vite. Si Dieu nous gâtait nous ne Lui adresserions plus la parole. Encore moins ne Le prierions. Trop nombreux sommes-nous à ne parler QUE pour demander, sans jamais bénir Son Nom pour un nuage, un jeu de couleurs, ou la silencieuse patience d’une file de voitures. Et pourtant Dieu nous aime même en nous permettant l’épreuve. Ceux qui « Lui indiffèrent » -je vois d’ici certains faire les gros yeux- pourtant oui « les ennemis de tout bien » qui par leur conduite semble dire à Dieu « Je voudrais mener ma bonhomme de vie à ma guise, sans t’avoir sans cesse devant moi » eh bien ceux-là peuvent s’offrir n’importe quel excès sans que Dieu ne leur fasse la grâce de l’épreuve la plus minime. Il s’en trouvera même pour appeler cela « bonheur ».

Acceptons l’épreuve, acharnons-nous confiants en étant roseau plutôt que chêne. Demain sera un autre jour. Et lorsque nous avons imploré son secours, attendons patiemment, car Il a entendu. Le temps Lui appartient, Il est le temps. Les grâces accordées prennent un temps connu de Dieu seul avant de finalement nous atteindre. De quoi aurions-nous l’air si nous avons désespéré juste avant leur manifestation ? Avoir honte devant Dieu est une sensation que je ne souhaiterais pas même à la plus niaise de mes « ennemies ». Fort heureusement Il en dissipe très vite le trouble dans notre âme. Castille 19022010
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IL NE M'EST CATHOLIQUE QUE DE MARIE

Avec la Transsubstantiation, la conception virginale –l'Immaculée Conception- demeure le dogme le plus inaccessible du catholicisme.

Pour avoir une idée de l'autre, pour savoir en quelque sorte ce qu'il transporte dans son sac, je lui parle de la Vierge Marie. Ce test est encore plus fiable que le Carbone 14. Son attitude face à une petite louange à Marie glissée dans la conversation me révèle le niveau de son âme. Quelque soit la religion de mon interlocuteur –je dis bien quelle qu'elle soit-, sa réaction devant ces trois mots "La-Sainte-Vierge" le dévoile.

Sans moi vous ne pouvez rien, (Jean 15,5) c'est le Christ qui parle. Hors de l'Eglise pas de salut. C'est-à-dire "Hors de l'Eglise (catholique) que je vous ai laissée", et dont mon Vicaire est le Saint-Père, pas de salut.

A mon avis, des non-catholiques humbles ou à tout le moins réservés par rapport à la Vierge sont presque tirés d'affaire. Ils ont dépassé l'ignorance invincible. Car on ne va droit au Christ que guidé par la Sainte Vierge. Ceux qui prétendent y aller par leur propre moyen, s'égarent. Leur Christ finit par ne plus être le bon, soit qu'Il ne peut être né, soit que sa Mère était "quelqu'un comme vous et moi". L'œcuménique et récent "Hors du Christ, pas de salut" ne tient pas la route, car nous savons que certains n'ont de christ que "Christ" et non "LE CHRIST". Pour tenir le Christ contre son cœur, il faut qu'il vous ait été confié par Sa Mère. Elle seule nous préserve des contrefaçons. Aussi l'a-t-il établie comme médiatrice entre LUI et nous.

Je tiens pour catholique potentiel tout –je dis bien tout humain- que l'évocation de Marie dans sa conception virginale n'hérisse pas. Il est rare qu'une telle posture provienne de l'indifférence lorsqu'il s'agit d'Elle. C'est une litote. Le dogme de l'Immaculée Conception est le plus insaisissable à celui-là qui n'est pas né dans le catholicisme. Ainsi, arriver, malgré les "lumières du monde" à ce silence pénétré et discret, face à Marie, signifie qu'Elle vous a touché. Que s'agissant d'Elle, vous préférez vous taire. Ne sachant pas encore très bien identifier ce que vous ressentez, mais suffisamment honoré, élu, pour entendre "crisser les freins de votre coeur".

Car même si en amont, il s'agissait d'un élan mondain, poli, lorsqu'on arrive –malgré tout- à dominer les persiflages de l'ennemi des âmes dans notre cœur, ce silence empreint d'une pieuse délicatesse tient lieu de génuflexion. Quelle que puisse être notre religion, ce silence nous sauve!

Nul ne va au Père sans passer par moi » (Jn 14, 6). C'est le Christ qui parle, Lui l'Unique médiateur entre Dieu son Père et nous les hommes; et Il nous affirme qu'accepter sa Mère comme médiatrice, c'est là le plus sûr moyen de ne pas se tromper sur la Sienne de nature divine, Lui qui descendit du Ciel par l'Esprit Saint, et a pris chair de la Vierge Marie.

Castille le 090409

CATHOLIQUE. CATHOLICISME. CATHOLICITÉ. CATHOLICISANT... VOIRE CATHOLISANT.

samedi 4 avril 2020

5 Avril : SAINT VINCENT FERRIER, Missionnaire

priez pour nous qui avons recours à Vous"

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