"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Saint Hégésippe vivait
peu de temps après les apôtres et devint, par son baptême, membre de
l'Église de Jérusalem ; il voyagea ensuite à Rome et en Orient,
travaillant à l'édification de l'Église par ses recherches et par ses
écrits.
Nous avons à regretter la perte de son Histoire de l'Église en
cinq livres, qui commençait à la Passion du SAUVEUR et se terminait à
l'époque même où il écrivait. Saint Jérôme nous a laissé de ce pieux et
savant auteur un témoignage très avantageux.
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Le Bienheureux Hermann de Steinfield dit Hermann-Joseph, à cause de sa chasteté, eut pour patrie la ville de Cologne.
Son enfance fut remarquable par une piété vraiment angélique ; il
passait longtemps chaque jour dans les églises, devant l'image de Marie,
à laquelle il confiait, ainsi qu'à son divin Enfant, avec une naïveté
charmante, tous ses petits secrets, ses petits chagrins, ses désirs.
Il disait souvent, en terminant sa visite : « Mon cher petit JÉSUS,
je resterais bien avec vous et avec votre Sainte Mère ; mais il faut que
j'aille à l'école; bénissez-moi et pensez à moi en attendant mon
retour!
Un jour, il présenta une pomme à la Sainte Vierge, et la statue
étendit sa main pour la recevoir. Tout enfant, il jouissait déjà de
visions et de révélations célestes, et une fois il passa plusieurs
heures dans un pieux entretien avec JÉSUS et Marie.
Dès l'âge de douze ans, Hermann se
présenta aux Prémontrés, qui l'acceptèrent dans leur Ordre. Après ses
études, il remplit successivement avec régularité et charité les offices
de réfectorier et de sacristain.
Les grâces extraordinaires étaient pour lui quotidiennes; il était
sans cesse embaumé de parfums célestes ; Marie lui apparut et mit
l'Enfant-JÉSUS dans ses bras ; une autre fois elle lui fit savoir
qu'elle était très heureuse qu'on lui donnât le surnom de Joseph, qu'il
n'osait accepter par humilité.
Cette humilité était si parfaite, qu'il se croyait digne de
l'anathème éternel, qu'il s'appelait un zéro, une pomme pourrie, un
poids inutile pour la terre ; il ne se plaisait qu'à porter des habits
usés et des chaussures rapiécées.
DIEU lui envoya des croix si terribles et des souffrances si aiguës,
qu'il devint comme une image vivante de JÉSUS crucifié. Jamais une
plainte ne sortit de sa bouche ; il souffrit tout, le sourire sur son
visage ; il ajoutait même à ces croix des sacrifices volontaires et de
terribles mortifications.
Son historien, voulant donner une idée de sa charité, dit que son
cœur était comme un hôpital général où tous les affligés et les
misérables trouvaient place. Il fut réuni au ciel à JÉSUS et à Marie le 7
avril 1230.
Pratique. Ayez une piété tendre, naïve, enfantine, envers JÉSUS et Marie.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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