"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints qu’entre une musique notée et une musique chantée.” (Saint François de Sales)
MARCEL était
un brave centurion des armées romaines. Il combattait en Espagne,
lorsqu'on voulut lui faire prendre part au sacrifice païen qui se
célébrait en l'honneur de la naissance de l'empereur Maximien-Hercule.
Il refusa énergiquement, déclarant qu'il était chrétien et que sa foi
lui défendait cette impiété. Il fut condamné à mort et décapité, le 30
octobre 298.
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LE BIENHEUREUX ANGE D'ACRI
Capucin
Le bienheureux ANGE D'ACRI, né
dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d'avoir pour
maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer
chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du
sacrement de Pénitence et de la Table sainte.
Quelle édification pour tous de
voir cet enfant passer parfois deux ou trois heures de suite dans la
contemplation des souffrances du Sauveur ! A dix-huit ans, il entra chez
les capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance et par
suite d'une tentation du démon, qui lui montrait le salut facile au
milieu du monde.
La troisième fois il se
mortifia si bien, il se mit à l'œuvre avec tant de courage, qu'il obtint
la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure
commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première messe, il
tomba en extase après la Consécration, ce qui lui arriva souvent dans
la suite.
Son désir était de passer sa
vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme; mais
le Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications
furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut
impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits.
Craignant
de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec
ferveur de lui manifester sa volonté. Il entendit un jour, pendant sa
prière, une voix qui lui dit : "Ne
crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais
toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style
familier, afin que tous puissent comprendre tes discours." Ému
de cette révélation, il comprend la cause de son peu de succès jusqu'à
ce jour : désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se
borner à l'étude de l'Écriture sainte et du grand livre du Crucifix.
Son éloquence, puisée à ces
sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes
en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat,
malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre.
Sa grande force, son argument
invincible, était surtout le souvenir de la Passion du Sauveur; il n'en
parlait jamais sans faire fondre en larmes tout son auditoire. Dieu
permit qu'il mourût aveugle, le 30 octobre 1739.
Pratique : Retenez la parole du B. Jean d'Acri mourant : « Oh! Qu'il est beau d'aimer Dieu! »
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Bse BIENVENUE BOJANI
Tertiaire dominicaine (1225-1292)
Née à Cividale dei Friuli (Italie), elle passa sa vie dans des austérités hors du commun.
Elle
entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans
entrer dans un couvent. Ses contemporains l'ont dotée de toutes les
vertus, mais « on se demande quand elle eut le temps de les mettre en
œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse
des miracles. » (Englebert) Elle voulait imiter les souffrances du
Christ. Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille
une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair. Elle en tomba malade,
couverte d'ulcères douloureux. Le pape Clément XII la béatifia en 1763,
ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.
Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous
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