"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
Saint Quentin fut
un de ces jeunes Romains qui, vers la fin du me siècle, comme saint
Crépin et saint Crépinien (25 octobre), vinrent prêcher l'Évangile dans
les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu.
Amiens
fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son
enseignement ; il traçait le signe de la croix sur les yeux des
aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les
sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient
l'admiration des uns et la haine des autres.
Quentin fut
bientôt dénoncé à ce monstre de cruauté qui avait nom Rictiovarus,
gouverneur romain, et il comparut devant lui : "Comment t'appelles-tu ?
lui demande le tyran. — Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de
Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. —
Quoi ! Un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables
superstitions ! — La vraie noblesse, c'est de servir DIEU ; la religion
chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur
parfait par la connaissance de DIEU le Père tout-puissant et de son
Fils, engendré avant tous les siècles. — Quitte ces folies et sacrifie
aux dieux. — Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est
de les adorer. — Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. — Je
ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le CHRIST
sauvera mon âme. »
Une
si généreuse confession est suivie d'une flagellation cruelle; mais
DIEU soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : "Quentin, persévère
jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi." En même temps, ses
bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombré cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville et baptise six cents personnes.
Tous
ces prodiges, au lieu de calmer le cruel Rictiovarus, ne servent qu'à
allumer sa fureur. Il envoie reprendre le martyr et le fait passer
successivement par les supplices des roues, des verges de fer, de
l'huile bouillante, de la poix, des torches ardentes : « Juge inhumain,
fils du démon, dit Quentin, tes tourments me sont comme un rafraîchissement. Le
tyran invente alors un supplice d'une férocité inouïe et fait traverser
le corps du martyr, de haut en bas, par deux broches de fer ; on lui
enfonce des clous entre la chair et les ongles. Enfin l'héroïque saint Quentin eut la tête tranchée, le 31 octobre 287.
Les
assistants virent son âme s'envoler au ciel sous la forme d'une blanche
colombe, et ils entendirent une voix d'en haut qui disait : « Quentin, mon
serviteur, viens, et reçois la couronne que je t'ai préparée. Voici les
chœurs des anges qui viennent te faire cortège. » — Combien les martyrs
sont dédommagés au ciel de leurs souffrances passagères!
Pratique : Priez pour la conversion ou pour l'humiliation des ennemis de la Foi.
Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à Vous
Saint Quentin fut
un de ces jeunes Romains qui, vers la fin du me siècle, comme saint
Crépin et saint Crépinien (25 octobre), vinrent prêcher l'Évangile dans
les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu.
Amiens fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son enseignement ; il traçait le signe de la croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres.
Amiens fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son enseignement ; il traçait le signe de la croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres.
Quentin fut
bientôt dénoncé à ce monstre de cruauté qui avait nom Rictiovarus,
gouverneur romain, et il comparut devant lui : "Comment t'appelles-tu ?
lui demande le tyran. — Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de
Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. —
Quoi ! Un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables
superstitions ! — La vraie noblesse, c'est de servir DIEU ; la religion
chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur
parfait par la connaissance de DIEU le Père tout-puissant et de son
Fils, engendré avant tous les siècles. — Quitte ces folies et sacrifie
aux dieux. — Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est
de les adorer. — Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. — Je
ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le CHRIST
sauvera mon âme. »
Une
si généreuse confession est suivie d'une flagellation cruelle; mais
DIEU soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : "Quentin, persévère
jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi." En même temps, ses
bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombré cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville et baptise six cents personnes.
Tous ces prodiges, au lieu de calmer le cruel Rictiovarus, ne servent qu'à allumer sa fureur. Il envoie reprendre le martyr et le fait passer successivement par les supplices des roues, des verges de fer, de l'huile bouillante, de la poix, des torches ardentes : « Juge inhumain, fils du démon, dit Quentin, tes tourments me sont comme un rafraîchissement.
Le
tyran invente alors un supplice d'une férocité inouïe et fait traverser
le corps du martyr, de haut en bas, par deux broches de fer ; on lui
enfonce des clous entre la chair et les ongles. Enfin l'héroïque saint Quentin eut la tête tranchée, le 31 octobre 287.
Les assistants virent son âme s'envoler au ciel sous la forme d'une blanche colombe, et ils entendirent une voix d'en haut qui disait : « Quentin, mon serviteur, viens, et reçois la couronne que je t'ai préparée. Voici les chœurs des anges qui viennent te faire cortège. » — Combien les martyrs sont dédommagés au ciel de leurs souffrances passagères!
Les assistants virent son âme s'envoler au ciel sous la forme d'une blanche colombe, et ils entendirent une voix d'en haut qui disait : « Quentin, mon serviteur, viens, et reçois la couronne que je t'ai préparée. Voici les chœurs des anges qui viennent te faire cortège. » — Combien les martyrs sont dédommagés au ciel de leurs souffrances passagères!
Pratique : Priez pour la conversion ou pour l'humiliation des ennemis de la Foi.
priez pour nous qui avons recours à Vous
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