(avec le Saint Curé d'Ars)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
Saint Bède le Vénérable
CONFESSEUR ET DOCTEUR
(673-735)
Saint Bède naquit
en Écosse, au bourg appelé aujourd'hui Girvan. A l'âge de sept ans, il
fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé
et instruit selon l'usage bénédictin. Son nom, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
A
sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. A dix-neuf ans, il
avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et
humaines: latin, grec poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes,
liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais
la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux: "O bon Jésus,
s'écriait-il, Vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la
science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute
sagesse."
D'élève
passé maître, il eut jusqu'à 600 disciples et plus à instruire; ce
n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin,
comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en
Allemagne. Étudier, écrire était sa vie; mais l'étude ne desséchait
point son coeur tendre et pieux; il rédigeait tous ses immenses écrits
de sa propre main: les principaux monuments de sa science sont ses
vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique
d'Angleterre.
Le
Saint eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même
accusé d'hérésie: ainsi Dieu perfectionne Ses Saints et les maintient
dans l'humilité. Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit
pris d'une extrême faiblesse. Jusqu'à la fin, son esprit fut appliqué à
l'étude et son coeur à la prière; tourné vers le Lieu saint, il expira
en chantant: Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.
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SAINTE MARIE-MADELEINE DE PAZZI,
Vierge, Carmélite
SAINTE MARIE-MADELEINE DE PAZZI l'une des fleurs les plus suaves qui aient embaumé les jardins du Carmel, naquit à Florence le 2 avril de l'an 1566.
Dès l'âge de sept ans, à l'école du ciel,
elle était formée à l'oraison, et elle paraissait presque un prodige de
mortification. Toute une nuit elle porta une couronne d'épines sur sa
tête, avec des douleurs inexprimables, pour imiter son Amour crucifié.
Chaque fois que sa mère avait communié, l'enfant s'approchait d'elle
et ne pouvait plus la quitter, attirée par la douce odeur de
JÉSUS-CHRIST.
A partir de sa première communion, elle fut prête à tous les
sacrifices, et c'est dès lors qu'elle fit à JÉSUS le vœu de n'avoir
jamais d'autre époux que Lui. Aussi, quand plus tard son père voulut la
marier : "Je livrerais plutôt, s'écria-elle, ma tête au bourreau que ma
chasteté à un homme."
II fallut bien lui permettre l'entrée dans la vie religieuse ; la
sainte épouse du CHRIST choisit le Carmel, parce qu'on y communiait
presque tous les jours.
A partir de ce moment, sa vie est un miracle continuel; elle ne vit que d'extases, de ravissements, de souffrances, d'amour.
Pendant cinq années, elle fut assaillie d'affreuses tentations;
son arme était l'oraison, durant laquelle elle s'écriait souvent : "Où
êtes-Vous, mon DIEU, où êtes-Vous? »
Un jour, tentée plus fort qu'à l'ordinaire, elle se jeta dans un
buisson d'épines, d'où elle sortit ensanglantée, mais victorieuse.
Elle avait tant de plaisir à proférer ces mots : "La volonté de
DIEU" qu'elle les répétait continuellement, disant à ses sœurs : « Ne
sentez-vous pas combien il est doux de nommer la volonté de DIEU ?»
Un jour, ravie en extase, elle alla par tout le couvent en criant : « Mes sœurs, Oh ! Que la volonté de DIEU est aimable ! »
II plut à DIEU de la crucifier longtemps par des douleurs
indicibles, qui la clouaient sur son lit, dans un état d'immobilité en
même temps que de sensibilité extraordinaire. Loin de demander
soulagement, elle s'écriait bien souvent : « Toujours souffrir et ne
jamais mourir ! »
Son cœur était un brasier ardent consumé par l'amour. Quinze
jours avant sa mort, elle dit : « Je quitterai le monde sans avoir pu
comprendre comment la créature peut se résoudre à commettre un péché
contre son Créateur. »
Elle répétait souvent : "Si je savais qu'en disant une parole à
une autre fin que pour l'amour de DIEU, même sans péché, je dusse
devenir plus grande qu'un Séraphin, je ne le ferais jamais. »
Quand DIEU lui envoyait des faveurs extraordinaires : « Ô
SEIGNEUR, s'écriait-elle, qu'ai-je donc fait contre votre divine
Majesté? Il semble que vous voulez me récompenser ici-bas. »
Près de mourir, ses dernières paroles à ses sœurs furent celles-ci
: « Je vous prie, au nom de NOTRE-SEIGNEUR, de n'aimer que Lui seul ! »
Elle rendit son âme à DIEU le 15 mai 1607.
Pratique. Excitez-vous à l'amour de DIEU par le souvenir des sublimes exemples des Saints
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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