"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
SAINT ONÉSIMEÉvêque d'Éphèse et Martyr(+ en 95)
Esclave d'un citoyen de Colosse nommé Philémon que saint Paul avait converti, Onésime après
avoir mal servi son maître, le vola et s'enfuit. Lorsqu'il eut dissipé
tout ce qu'il avait pris, il vint se cacher à Rome; la bonté de DIEU l'y
amenait pour le délivrer d'une servitude plus triste que celle dont il
avait voulu s'affranchir par la fuite.
Il
y rencontra saint Paul, captif. L'Apôtre, qui considérait également les
maîtres et les esclaves comme des frères rachetés en JÉSUS-CHRIST, lui
montra la gravité de sa faute, l'instruisit, le convertit et le baptisa.
Depuis ce temps-là, il le regarda toujours comme son fils, d'autant
plus cher qu'il l'avait engendré à DIEU dans les chaînes. Voulant le
réconcilier avec Philémon, il le lui renvoie avec une lettre où il
demande le pardon et même la liberté du fugitif :
"Paul,
prisonnier de JÉSUS-CHRIST, et Timothée, son frère, à Philémon, notre
bien-aimé et coopérateur,... grâce à vous et paix de la part de DIEU
notre Père et de NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST... La prière que je vous
adresse est pour mon fils Onésime, que
j'ai enfanté dans mes chaînes... Je vous le renvoie; recevez-le comme
si c'était moi-même... Et non plus comme un esclave, mais comme un
esclave devenu un frère... J'avais pensé d'abord à le garder auprès de
moi; mais je n'ai rien voulu faire sans votre consentement... S'il vous a
fait tort ou qu'il vous soit redevable de quelque chose, mettez-le à
mon compte. C'est moi, Paul, qui vous le rendrai... Oui, mon frère,
procurez-moi cette joie dans le SEIGNEUR... Que la grâce de NOTRE
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST soit avec votre esprit. Ainsi soit-il."
Philémon reçut Onésime avec
charité et le renvoya à Rome pour assister Saint Paul dont il devint le
compagnon fidèle. L'apôtre lui confia, ainsi qu'à saint Tychique, sa
lettre aux Colossiens; il le nomma évêque d'Éphèse après la mort de
Saint Timothée.
Onésime eut
le bonheur de saluer à Smyrne, Saint Ignace d'Antioche qui se rendait à
Rome pour y être exposé aux bêtes. Dans sa lettre aux Éphésiens, le
martyr loue la charité de l'évêque d'Éphèse.
Le procureur d'Asie, voyant qu'Onésime, malgré la persécution prêchait avec courage, le fit arrêter et l'envoya à Tertulle, gouverneur de Rome, ennemi personnel d'Onésime. Celui-ci le soumit à la torture et le fit lapider l'an 95.
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SAINTE JULIENNE DE NICOMÉDIE
Vierge et Martyre
Parmi les nombreux martyrs de Nicomédie, on a toujours remarqué une illustre vierge nommée JULIENNE, qui malgré des parents très attachés au culte des faux dieux, eut le bonheur insigne d'embrasser le christianisme.
Un
jeune homme de haute famille prétendit à sa main, et pour se
débarrasser de ses importunités, elle lui fit savoir qu'elle était
chrétienne et qu'elle ne pouvait se marier qu'à un chrétien. Le jeune
homme ayant averti le père de Julienne, celle-ci préféra souffrir à la maison paternelle les fouets, la prison et les fers, plutôt que d'épouser un païen.
Le
malheureux père abandonna alors sa fille entre les mains de son
prétendant, qui était devenu préfet de la ville, et qui la fit
comparaître à son tribunal. La courageuse vierge n'eut d'oreilles ni
pour les flatteries ni pour les menaces, et répondit qu'elle ne
changerait point de résolution, dût-elle être brûlée vive ou dévorée par
les bêtes.
Rarement
la fureur d'un juge païen poursuivit une victime avec autant
d'acharnement que ce préfet dénaturé. Flagellation sanglante,
suspension par les cheveux pendant un temps prolongé, supplice des
torches enflammées et des fers rougis au feu, Julienne souffrit
tout avec un courage sublime. Retournée en prison, elle s'y mit en
prière, et le démon, sous la forme d'un ange, chercha à ébranler sa
fermeté, en lui représentant des supplices plus affreux encore ; mais
elle invoqua le SEIGNEUR contre le perfide tentateur, et eue entendit
une voix du ciel qui lui dit : « Julienne, aie bon courage, je suis avec toi. »
A
ces mots, elle se trouva guérie. Le préfet, l'ayant rappelée devant son
tribunal, fut émerveillé de la trouver aussi belle et en aussi bonne
santé que jamais. Ne pouvant triompher d'elle, il la fit jeter dans un
four embrasé ; mais le feu ne put l'atteindre, et ce miracle convertit
sur-le-champ plus de cinq cents personnes. Une chaudière d'huile
bouillante n'eut pas plus de succès. Julienne eut enfin la tête tranchée, l'an 299.
Pratique. Soyez inébranlable dans les résolutions que vous inspire la grâce.
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
SAINT ONÉSIME
Évêque d'Éphèse et Martyr
(+ en 95)
Esclave d'un citoyen de Colosse nommé Philémon que saint Paul avait converti, Onésime après
avoir mal servi son maître, le vola et s'enfuit. Lorsqu'il eut dissipé
tout ce qu'il avait pris, il vint se cacher à Rome; la bonté de DIEU l'y
amenait pour le délivrer d'une servitude plus triste que celle dont il
avait voulu s'affranchir par la fuite.
Il
y rencontra saint Paul, captif. L'Apôtre, qui considérait également les
maîtres et les esclaves comme des frères rachetés en JÉSUS-CHRIST, lui
montra la gravité de sa faute, l'instruisit, le convertit et le baptisa.
Depuis ce temps-là, il le regarda toujours comme son fils, d'autant
plus cher qu'il l'avait engendré à DIEU dans les chaînes. Voulant le
réconcilier avec Philémon, il le lui renvoie avec une lettre où il
demande le pardon et même la liberté du fugitif :
"Paul,
prisonnier de JÉSUS-CHRIST, et Timothée, son frère, à Philémon, notre
bien-aimé et coopérateur,... grâce à vous et paix de la part de DIEU
notre Père et de NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST... La prière que je vous
adresse est pour mon fils Onésime, que
j'ai enfanté dans mes chaînes... Je vous le renvoie; recevez-le comme
si c'était moi-même... Et non plus comme un esclave, mais comme un
esclave devenu un frère... J'avais pensé d'abord à le garder auprès de
moi; mais je n'ai rien voulu faire sans votre consentement... S'il vous a
fait tort ou qu'il vous soit redevable de quelque chose, mettez-le à
mon compte. C'est moi, Paul, qui vous le rendrai... Oui, mon frère,
procurez-moi cette joie dans le SEIGNEUR... Que la grâce de NOTRE
SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST soit avec votre esprit. Ainsi soit-il."
Philémon reçut Onésime avec
charité et le renvoya à Rome pour assister Saint Paul dont il devint le
compagnon fidèle. L'apôtre lui confia, ainsi qu'à saint Tychique, sa
lettre aux Colossiens; il le nomma évêque d'Éphèse après la mort de
Saint Timothée.
Onésime eut
le bonheur de saluer à Smyrne, Saint Ignace d'Antioche qui se rendait à
Rome pour y être exposé aux bêtes. Dans sa lettre aux Éphésiens, le
martyr loue la charité de l'évêque d'Éphèse.
Le procureur d'Asie, voyant qu'Onésime, malgré la persécution prêchait avec courage, le fit arrêter et l'envoya à Tertulle, gouverneur de Rome, ennemi personnel d'Onésime. Celui-ci le soumit à la torture et le fit lapider l'an 95.
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SAINTE JULIENNE DE NICOMÉDIE
SAINTE JULIENNE DE NICOMÉDIE
Vierge et Martyre
Parmi les nombreux martyrs de Nicomédie, on a toujours remarqué une illustre vierge nommée JULIENNE, qui malgré des parents très attachés au culte des faux dieux, eut le bonheur insigne d'embrasser le christianisme.
Un
jeune homme de haute famille prétendit à sa main, et pour se
débarrasser de ses importunités, elle lui fit savoir qu'elle était
chrétienne et qu'elle ne pouvait se marier qu'à un chrétien. Le jeune
homme ayant averti le père de Julienne, celle-ci préféra souffrir à la maison paternelle les fouets, la prison et les fers, plutôt que d'épouser un païen.
Le
malheureux père abandonna alors sa fille entre les mains de son
prétendant, qui était devenu préfet de la ville, et qui la fit
comparaître à son tribunal. La courageuse vierge n'eut d'oreilles ni
pour les flatteries ni pour les menaces, et répondit qu'elle ne
changerait point de résolution, dût-elle être brûlée vive ou dévorée par
les bêtes.
Rarement
la fureur d'un juge païen poursuivit une victime avec autant
d'acharnement que ce préfet dénaturé. Flagellation sanglante,
suspension par les cheveux pendant un temps prolongé, supplice des
torches enflammées et des fers rougis au feu, Julienne souffrit
tout avec un courage sublime. Retournée en prison, elle s'y mit en
prière, et le démon, sous la forme d'un ange, chercha à ébranler sa
fermeté, en lui représentant des supplices plus affreux encore ; mais
elle invoqua le SEIGNEUR contre le perfide tentateur, et eue entendit
une voix du ciel qui lui dit : « Julienne, aie bon courage, je suis avec toi. »
A
ces mots, elle se trouva guérie. Le préfet, l'ayant rappelée devant son
tribunal, fut émerveillé de la trouver aussi belle et en aussi bonne
santé que jamais. Ne pouvant triompher d'elle, il la fit jeter dans un
four embrasé ; mais le feu ne put l'atteindre, et ce miracle convertit
sur-le-champ plus de cinq cents personnes. Une chaudière d'huile
bouillante n'eut pas plus de succès. Julienne eut enfin la tête tranchée, l'an 299.
Pratique. Soyez inébranlable dans les résolutions que vous inspire la grâce.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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