"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
SAINT TARAISE, né à Constantinople au milieu du VIIIe siècle, fut un homme suscité par la Providence pour la défense de la foi.
Bien
jeune encore, ses mérites l'élevèrent à la dignité de consul et de
secrétaire de l'empereur. C'est de là que, tout laïque qu'il était,
comme un nouvel Ambroise, il dut monter sur le trône patriarcal de
Constantinople ; mais, en homme de caractère, il posa ses conditions,
dont la première tendait à l'écrasement de l'hérésie des iconoclastes,
si fameuse par sa haine contre le culte des saintes images.
Quelques hommes de science et de
vertu, dont le caractère était plus fougueux que le sien, lui firent des
reproches de la douceur et de l'esprit de conciliation qu'il montra en
plusieurs occasions difficiles ; mais jamais sa modération ne le fit
transiger avec son devoir, et il sut plus d'une fois se montrer
inflexible quand la gloire de DIEU et l'intérêt des âmes le demandaient.
Nous trouvons dans ces différentes
manières d'agir des saints une importante leçon, la prudence des uns, la
fougue des autres, ont souvent été justifiées selon les circonstances :
deux conduites opposées, ayant également pour fin la gloire de DIEU
peuvent être inspirées semblablement par la grâce.
Outre son zèle pour la foi, Taraise, au
milieu du faste oriental, montra une pauvreté tout évangélique ; il fut
admirable par la simplicité de sa vie, la frugalité de sa table, la
brièveté de son sommeil, sa bonté paternelle envers les pauvres de
JÉSUS-CHRIST.
Parmi les traits de sa charité, on
cite son dévouement à protéger la vie d'un homme injustement accusé, qui
s'était réfugié dans l'asile inviolable de l'Église, et dont il réussit
à démontrer l'innocence. L'un des points caractéristiques de sa vie, c'est son amour tendre pour la Très Sainte Vierge Marie.
Il nous reste de lui, sur les mystères de la Mère de DIEU, des pages aussi nourries de doctrine qu'enflammées d'éloquence : "De
quelles louanges vous comblerons-nous, s'écrie-t-il, Ô Vierge
Immaculée, Vierge sans tâche, ornement des femmes et splendeur des
vierges ! O Mère et Vierge sainte, Vous êtes bénie entre toutes les
femmes ; Vous êtes célébrée à cause de votre innocence, et Vous êtes
marquée du sceau de la virginité... »
Rien de plus beau peut-être n'a été
dit sur la Sainte Vierge, que cette page admirable où il la salue vingt
fois en rappelant tous ses titres glorieux. L'amour seul parle ce
langage.
Taraise s'endormit
dans le Seigneur le 22 février 806, à l'heure où on chantait à vêpres
ce verset : "Inclinez-vous, Seigneur, écoutez ma prière."
Pratique. Sachez employer à propos, selon l'inspiration de la grâce, la modération et la fermeté.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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