"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
SAINT EUCHER illustre
par sa famille, et plus encore par ses vertus, naquit près d'Orléans en
687 ; sa mère eut avant sa naissance révélation de son avenir : un Ange
lui prédit qu'il serait évêque d'Orléans. L'étudiant, le moine,
l'évêque, sont également admirables en ce personnage prédestiné.
A
mesure qu'il avançait dans la connaissance de la parole de DIEU, son
âme débordait du feu de la charité. La science, loin d'enfler son cœur,
n'était pour lui qu'un moyen de s'unir à DIEU davantage et d'avancer de
plus en plus dans le chemin de la vertu. Tous ses succès, il les
rapportait à la bonté céleste.
JÉSUS-CHRIST
étant la règle de son intelligence et de sa volonté, les efforts de
l'ennemi du salut pour perdre cette belle âme par la fausse gloire
n'aboutirent qu'à fortifier son espérance en DIEU et à lui faire
redoubler d'ardeur pour la prière et la mortification. Il fut reçu à
bras ouverts dans le couvent de Jumièges, où il se présenta à l'âge de
vingt-sept ans.
Dès
lors son ardeur pour la perfection ne connut plus de bornes, et il
devint le modèle de ses frères par sa ferveur aux offices divins et par
son zèle dans la pratique de tous les devoirs religieux.
Rempli
de grâces extraordinaires dans la sainte Communion, il aimait à rester
au pied du Tabernacle et ne pouvait se résoudre à interrompre ses douces
communications avec JÉSUS-HOSTIE ; l'obéissance seule pouvait
l'éloigner du pied des autels.
Sa
dévotion spéciale à Marie fut pour lui la source d'une angélique pureté
; il demandait sans cesse à cette Mère céleste de lui conserver cette
vertu sublime qui nous rapproche de Dieu.
Rarement
évêque montra plus de vigueur à combattre le mal et à défendre les
droits de DIEU. A Charles Martel, roi de France, qui s'emparait des
biens des églises : « Comment, écrivait-il, osez-vous opprimer l'Église,
que DIEU vous a chargé de défendre? Sachez que JÉSUS-CHRIST vous
demandera compte des maux que vous aurez fait souffrir à ses membres ;
en touchant aux biens des églises, vous vous attaquez à DIEU lui-même! »
II
mourut le 20 février 743, en se recommandant à la Très Sainte Trinité
et en disant : "SEIGNEUR, Je remets mon âme entre vos mains".
DIEU
a honoré son tombeau par de nombreux miracles. Parmi d'autres
merveilles, on rapporte que des cierges allumés près de son corps vénéré
brûlèrent longtemps sans se consumer et que l'huile des lampes se
multiplia d'une manière évidente et guérit plusieurs malades. Des
possédés furent délivrés à son tombeau, des boiteux marchèrent, et des
aveugles recouvrèrent l'usage de la vue.
"O Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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