"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
SAINT SÉVÉRIEN, évêque
de Scythopolis au Ve siècle, se distingua par son courage contre les
hérétiques nommés eutychiens. Son zèle n'eut d'autre effet que de lui
procurer la couronne du martyre. Les soldats partisans de l'hérésie,
s'étant saisis de lui, le traînèrent hors de la ville et le massacrèrent
sans pitié, l'an 432 ou 453.
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SAINT PÉPIN DE LANDEN
SAINT PÉPIN DE LANDEN nous
montre d'une manière admirable, en sa personne, que la sainteté n'est
point incompatible avec les plus hautes dignités de ce monde.
Fils
de prince, né en 580, il fut maire du palais sous plusieurs rois de
France et se conduisit, dans cette haute charge presque égale à la
dignité royale elle-même, avec une prudence remarquable.
Souvent les rois ont à se plaindre de leurs sujets, et les sujets ont lieu de murmurer contre les rois : Pépin,
obligé par ses fonctions à maintenir l'ordre et la justice, agit avec
une loyauté si parfaite, que jamais on ne le vit montrer de partialité
ni pour le roi ni pour le peuple, et qu'il sut réprimer sans faiblesse
les excès du peuple comme les excès de son roi.
Voilà, certes, un bel éloge, et qui suppose autant le saint que le grand homme : Pépin fut en effet, l'un et l'autre.
Le
roi Clotaire II ne se contenta pas de donner à ce noble prince la
première charge de son royaume, il l'honora de toute sa confiance et mit
entre ses mains l'éducation de son fils Dagobert. Pépin n'omit
rien de ce qui pouvait imprimer au cœur du jeune prince la crainte de
DIEU et l'amour de la justice. Il lui mettait souvent sous les yeux
cette belle parole de nos saints Livres : « Le trône d'un roi qui rend justice aux pauvres ne sera jamais ébranlé. »
Plus tard, le prince, devenu roi de France, ayant oublié les leçons de son illustre maître, le fidèle et invincible Pépin ne
craignit pas de lui en faire des reproches sévères ; si bien que de
vils flatteurs en profitèrent pour inspirer au roi de mettre à mort ce
censeur gênant. Mais Dagobert, d'abord irrité de cette leçon, rentra en
lui-même, et il montra plus que jamais une vénération profonde pour le
mérite et la vertu d'un si grand ministre.
Saint Pépin mourut
le 21 février 640, et fut pleuré à l'égal du meilleur des rois. Il
laissa la réputation d'un saint, et chacun rappelait avec douleur et
reconnaissance qu'il avait toujours été le gardien des lois, le soutien
des faibles, l'ennemi des divisions, l'ornement de la cour, l'exemple
des grands, le père de la patrie.
Admirons, à cette époque estimée aujourd'hui barbare, comment la grâce de DIEU et la droiture naturelle ont fait de Pépin de Landen un ministre comme on en chercherait en vain dans notre siècle de prétendue civilisation.
Pratique. Formez-vous un caractère droit, loyal, ennemi de l'habileté mondaine.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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