"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
Le 25 avril 1215, la reine de France, Blanche de Castille, mettait au monde, à Poissy, l'enfant royal qui devait être SAINT LOUIS,
le modèle des princes, la gloire du trône de France. Il fut baptisé au
même lieu, et en conserva toujours religieusement le souvenir, car plus
tard il signait ordinairement Louis de Poissy, marquant par là qu'il estimait la grâce du baptême comme son plus glorieux titre de noblesse.
Sa
mère voulut le nourrir elle-même, de peur qu'une nourrice étrangère ne
lui infusât, avec le lait, un sang souillé de vices. Tout le monde
connaît la belle parole de cette grande reine : «
Mon fils, je vous aime après Dieu plus que toutes choses; cependant,
sachez-le bien, j'aimerais mieux vous voir mort que coupable d'un seul
péché mortel. »
Élevé à une telle école, le jeune Louis montra
dès son enfance les grandes vertus qu'il devait faire éclater sur le
trône, l'égalité d'âme, l'amour de la justice et une tendre piété.
Comme on lui reprochait quelquefois de donner trop de temps aux pieux
exercices : « Les hommes sont étranges, disait-il; on me fait un crime
de mon assiduité à la prière, et on ne dirait rien si j'employais des
heures plus longues à jouer aux jeux de hasard, à courir les bêtes
fauves, à chasser aux oiseaux »
Devenu
roi, il voulut établir avant tout le règne de Dieu, bien convaincu que
c'était le meilleur moyen d'affermir sa propre autorité. On connaît sa
loi condamnant les blasphémateurs à subir aux lèvres la marque d'un fer
rougi au feu. Un des plus beaux jours de sa vie fut celui où, les yeux
baignés de larmes, il alla au-devant des religieux qui apportaient
d'Orient la sainte couronne d'épines, et, prenant le précieux fardeau,
le porta pieds nus, dans sa capitale.
A
la suite d'une maladie mortelle, guéri miraculeusement, il obéit à une
inspiration du Ciel qui l'appelait aux croisades. On le vit, dans ces
luttes gigantesques, qui avaient pour but la conquête des lieux saints,
faire des prodiges de valeur qui le mettaient au rang des plus illustres
guerriers. On se tromperait en croyant que le bon et pieux roi n'eût
pas toute la noble fierté qui convenait à son rang.
Les
Sarrasins, qui le retinrent longtemps captif, après une désastreuse
campagne, eurent lieu d'admirer sa grandeur d'âme, sa foi et son
courage. De retour en France, il s'appliqua plus que jamais à faire de
la France un royaume puissant et chrétien ; sa vertu le faisait regarder
comme l'arbitre des princes d'Europe.
On sait avec quelle justice paternelle il réglait les différends de ses sujets. Saint Louis fut aussi un modèle de pur amour conjugal ; il avait fait graver sur son anneau cette devise : Dieu, France et Marguerite. »
Saint Louis mourut de la peste près de Tunis, en se rendant à une nouvelle croisade, le 25 août 1270, après quarante-quatre ans de règne.
Pratique: Faites consister votre dignité dans le soin de porter noblement votre titre de chrétien.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire