"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.(Saint François de Sales)"
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)"
Saint Pierre-Julien Eymard est
né à La Mure, diocèse de Grenoble, le 4 février 1811, de parents de
modeste condition, mais très chrétiens. On put comprendre, dès ses
premières années, qu'il serait un grand serviteur de l'Eucharistie, car
il ressentit de très bonne heure un irrésistible attrait pour le très
Saint-Sacrement. Tout jeune, il aimait à visiter l'église, se cachait
derrière l'autel, fixait les yeux sur le Tabernacle "pour y prier plus
près de Jésus et L'écouter". Être prêtre, monter un jour à l'autel,
consacrer et distribuer l'Eucharistie, tel était dès lors le rêve de cet
enfant prédestiné.
Sa
vocation fut longtemps éprouvée par la résistance de son père et par sa
mauvaise santé; mais son énergie triompha de tous les obstacles, par le
secours de Marie, dont il aimait à visiter les sanctuaires vénérés,
surtout celui de Notre-Dame du Laus. Prêtre en 1834, vicaire, puis curé,
pendant plusieurs années, il se montra partout un saint et un apôtre.
Son
amour pour la Sainte Vierge le fit entrer dans la Société de Marie, où
il remplit bientôt de hautes fonctions avec toutes les bénédictions de
Dieu. Sa Mère céleste lui révéla, à Fourvières, sa vraie vocation, celle
de fonder une Congrégation du Très Saint-Sacrement. Sa grande foi
triompha de toutes les difficultés, et ses œuvres prospérèrent
merveilleusement, pour la gloire de Jésus-Hostie.
Épuisé
de fatigues, il mourut prématurément le 1er août 1868. On peut dire
sans exagération qu'il fut le promoteur, par lui-même et par ses
religieux, de toutes les grandes œuvres eucharistiques de notre temps.
Le Pape Pie XI l'a béatifié le 3 août 1925.
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L'INVENTION DU CORPS DE SAINT ÉTIENNE
Protomartyr
Cette seconde fête en l’honneur de saint Étienne fut
instituée à l’occasion de la découverte miraculeuse des reliques de ce
premier Martyr. Son corps était toujours demeuré caché, quand il plut à
DIEU de faire éclater sa sainteté de la manière la plus extraordinaire.
Voici le fait. Il y avait à Caphargamalia (villa de Gamaliel),
près de l’endroit où reposait son corps, dans le voisinage de
Jérusalem, une église desservie par un prêtre nommé Lucien. Gamaliel,
célèbre docteur qui avait instruit saint Paul dans la Loi, et qui,
touché déjà de la grâce, avait donné une sépulture honorable au saint
Martyr, apparut trois fois à Lucien et lui indiqua l’endroit où il
devrait fouiller pour trouver le corps de saint Étienne. Lucien se
décida enfin à obéir.
Le
patriarche de Jérusalem fut averti et vint sur les lieux avec deux
autres évêques. On trouva, en effet, les ossements du Saint martyr ; il
s’en exhala un parfum si délicieux, qu’on eût cru respirer l’air embaumé
du paradis. Cette odeur se répandit au loin, et soixante-treize malades
en furent immédiatement guéris. Les évêques, après avoir
respectueusement baisé les reliques du bienheureux Étienne, les
enfermèrent dans une châsse précieuse.
Au
moment même où on prit cette châsse pour la transporter à Jérusalem,
une pluie bienfaisante commença à tomber et mit fin à la sécheresse qui
désolait depuis plusieurs mois la Palestine.
La
nouvelle de la découverte des reliques de saint Étienne eut un immense
retentissement dans toute l’Église. Beaucoup d’évêques sollicitèrent la
faveur d’avoir quelques fragments des reliques du premier Martyr, et des
miracles nombreux manifestèrent aux populations la gloire de l’illustre
Diacre.
Saint
Augustin, qui vivait alors, nous a conservé le récit de plusieurs de
ces miracles : « Qui ne connaît, écrivait-il, les merveilles inouïes
opérées à la face du monde par le premier Martyr Étienne ?
Son tombeau, si longtemps inconnu, nous a été manifesté au temps marqué
par la Providence. Quelle lumière projetée sur notre monde ! Que de
miracles ! Mort, Étienne ressuscite les morts. C’est que les Saints
vivent pour de perpétuelles éternités dans le royaume de DIEU. »
Ici
c’étaient des malades guéris, là des pécheurs obstinés convertis,
ailleurs des morts ressuscités. Saint Augustin eut lui-même la joie de
recevoir des reliques du premier Martyr ; il les plaça dans sa
cathédrale, en une chapelle richement ornée.
Un
Syrien nommé Bassus était allé faire toucher à la châsse la robe de sa
fille mourante ; il revient chez lui et entend les lamentations de la
famille : sa fille était morte ! Il va droit au cadavre, le couvre de la
robe qu’il apporte ; sa fille, ressuscite aussitôt et lui tend les
bras.
La plus grande partie du corps de saint Étienne repose aujourd’hui à Rome, dans l’église Saint-Laurent-hors-les-Murs, près de celui de ce saint Diacre, son émule.
Pratique : A la vue des saintes reliques, animons-nous à l’amour des souffrances.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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