"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)
SAINT JEAN-BAPTISTE-MARIE VIANNEY
Curé d'Ars
(1786-1859)
On
a dit de plus d'un personnage, de plus d'un Saint, qu'ils furent les
prodiges de leur siècle. Ceci n'est peut-être vrai de personne autant
que du curé d'Ars. Cet homme si humble vit, pendant une trentaine
d'années, tout l'univers, pour ainsi dire, attentif à ses vertus et à sa
gloire, et tout le monde chrétien à ses pieds; il est assurément l'une
des merveilles de la sainteté et de l'apostolat.
Né
à Dardilly, non loin de Lyon, trois ans avant la Révolution française,
de simples cultivateurs profondément chrétiens, il fut d'abord berger et
occupé aux travaux des champs. Dès ses premières années, il se
distingua par sa candeur, sa piété, son amour pour la Sainte Vierge, et
sa charité pour les pauvres.
Il
parvint au sacerdoce grâce à sa piété plus qu'à ses talents. Après
quelques années de vicariat, il fut appelé à la cure d'Ars, et, en
apercevant le clocher de sa paroisse, il se mit à genoux pour prier DIEU
et lui recommander son ministère. Son premier soin fut de visiter ses
paroissiens; il les eut vite conquis par sa vertu, et l'on vit succéder
aux abus de toutes sortes et à l'indifférence, grâce à son zèle, un
esprit profondément chrétien, une parfaite observance du dimanche: la
paroisse, sous l'impulsion d'un Saint, était devenue une communauté
religieuse.
Bientôt,
des pays voisins, on accourut pour l'entendre, pour se confesser à lui
et obtenir des miracles, qu'il attribuait à sainte Philomène, dont le
culte tout nouveau croissait chaque jour en popularité; aussi
l'appelait-il "sa chère petite Sainte".
Dix
ans plus tard, la réputation du saint curé s'était étendue au-delà de
la France, et l'on ne tarda pas à venir de plus loin; la paroisse d'Ars,
jadis inconnue et solitaire, était devenue un centre d'attraction
universelle; aux personnes pieuses se joignaient des impies, des
incrédules, des débauchés; les conversions se multipliaient par
milliers. Il passait régulièrement jusqu'à seize et dix-huit heures par
jour au confessionnal, et le reste du temps en prédications, catéchisme
et prières.
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SAINT SYRIAQUE et ses Compagnons
Martyrs
(+ 303)
(+ 303)
Saint Cyriaque, de
famille patricienne, après avoir exercé les fonctions importantes de
préfet de la Toscane, embrassa la religion chrétienne et donna tout son
bien aux pauvres. Il fut ordonné diacre sous le Pape Marcellin.
Surpris
avec son collègue Largus, diacre comme lui, pendant qu'il portait des
vivres aux chrétiens persécutés qu'on occupait à la construction d'un
monument de l'empire, il fut condamné au même supplice, ainsi que son
compagnon, et ne put désormais soutenir les chrétiens, ses frères que
par la parole et par l'exemple. L'empereur, apprenant cela, les fit
jeter dans un cachot obscur.
Cependant la fille du tyran Dioclétien fut possédée d'un démon qui la tourmentait avec violence et disait: "Cyriaque seul
pourra me chasser." On l'envoya chercher dans sa prison, avec Largus et
un autre compagnon nommé Smaragus. La jeune fille fut délivrée et reçut
bientôt le Baptême à l'insu de son père. Cyriaque, en reconnaissance, fut rendu à la liberté.
Or
le démon chassé du corps de la fille de l'empereur s'était emparé de la
fille du roi de Perse, qui s'écriait dans ses tortures que Cyriaque de Rome pouvait seul la délivrer. Cyriaque,
mandé par le roi persan, consentit à faire le voyage avec ses deux
compagnons, espérant procurer la gloire de JÉSUS-CHRIST. La fille
possédée fut guérie au nom de JÉSUS-CHRIST et devint chrétienne.
Cyriaque et
ses amis demeurèrent quelques temps en Perse pour prêcher la foi et
affermir les nouveaux chrétiens. De retour à Rome, ils profitèrent de
leur liberté pour continuer à soulager les pauvres et les malheureux et à
se rendre aux assemblées des chrétiens.
Mais
bientôt, pendant l'absence de Dioclétien, l'autre empereur, nommé
Maximien, fit saisir les trois vaillants chrétiens: "Adorez les dieux de
l'empire", leur dit le juge. "Nous ne connaissons, répondit Cyriaque, que JÉSUS-CHRIST, Maître du Ciel et de la terre, mort sur la Croix pour notre salut."
Aussitôt
le bourreau reçoit l'ordre cruel de verser de la poix bouillante sur la
tête du saint diacre, qui remerciait DIEU et chantait: "Gloire à Vous,
SEIGNEUR, qui me jugez digne de souffrir pour Votre nom! – Qu'on
l'étende sur le chevalet, reprit le juge, qu'on disloque ses membres et
qu'on le frappe à coups de bâtons!"
Pendant le supplice, Cyriaque, souriant
et paisible, les yeux levés au Ciel, murmurait cette prière: "SEIGNEUR
JÉSUS, gloire à Vous! Ayez pitié de moi, Votre indigne serviteur; je
Vous rends grâces, mon Dieu, qui me permettez de souffrir pour Votre
saint nom!" Les invincibles martyrs eurent la tête tranchée le
lendemain, avec une vingtaine d’autres chrétiens.
Le corps de Cyriaque fut placé par sainte Lucine dans une catacombe, sur la voie d’Ostie. C’était l’an 303.
Pratique : Rendez grâces à Dieu dans les épreuves qu’Il vous envoie.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous.”
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