"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
L'empereur Licinius ayant ordonné que toute son armée sacrifiât aux dieux, quarante soldats de la LÉGION FULMINANTE,
alors campée à Sébaste, en Arménie, refusèrent de trahir la foi de
leur baptême et n'eurent tous qu'une réponse aussi simple que sublime : «
Nous sommes Chrétiens ! »
Ni la douceur ni les menaces ne peuvent les gagner, et après quelques jours de prison ils sont conduits au supplice.
On était en plein hiver. Il y avait près de la ville un étang couvert de glace; le gouverneur donna l'ordre d'y exposer nus les quarante soldats pendant
toute une nuit. Les saints martyrs, joyeux de souffrir pour
JÉSUS-CHRIST, disaient : « II est bien difficile, sans doute, de
supporter un froid si aigu; mais ce sera une chose douce d'aller en
paradis par ce chemin ; le tourment est de peu de temps, et la gloire
sera éternelle ; cette nuit cruelle nous vaudra une éternité de délices.
SEIGNEUR, nous entrons quarante au combat, faites que nous soyons
quarante à recevoir la couronne. »
Qui pourrait imaginer les
tortures endurées par ces hommes héroïques sur leur lit de glace? La
seule pensée en fait frémir. Au milieu de la nuit, un des combattants se
laissa vaincre par l'intensité du froid, il abandonna le poste
d'honneur et vint se jeter dans le bassin d'eau tiède préparé à dessein ;
mais la brusque transition de température le suffoqua, il expira
aussitôt, perdant à la fois la vie de la terre et la vie du ciel : fin
doublement misérable, qui ne servit qu'à fortifier tous les autres
martyrs dans leur inébranlable résolution de souffrir jusqu'à la mort.
En
ce moment, une brillante lumière inonda la surface glacée; l'un des
gardiens, ébloui par cette céleste clarté, leva les yeux et vit des
Anges descendre du ciel, tenant à la main des couronnes suspendues
au-dessus de la tète des généreux martyrs; mais la quarantième couronne
était sans destination : "Elle sera pour moi," se dit-il, et quittant
ses vêtements, il alla remplacer sur la glace le malheureux apostat, en
s'écriant : « Je suis chrétien ! »
Admirons
ici les justes et incompréhensibles jugements de DIEU, et sachons
trouver dans ce fait si extraordinaire une leçon de confiance en DIEU et
de défiance de nous-mêmes. Le lendemain matin, les martyrs respiraient
encore ; le gouverneur leur fit briser les jambes et ordonna de les
jeter dans un bûcher ardent.
Le plus jeune d'entre eux, Méliton,
était encore plein de vie; mais, aidé des exhortations de son héroïque
mère, il résista à toutes les sollicitations des bourreaux, et consomma
dans le feu son sacrifice avec ses glorieux compagnons.
C'était
en l'an 320. Leurs corps furent brûlés, et leurs ossements jetés dans
une rivière ; mais ils flottèrent sur l'eau et furent recueillis avec
vénération par les fidèles.
Pratique : Demandez souvent à DIEU la grâce insigne de la persévérance finale.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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