"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
Les deux martyrs ADRIEN et EUBULE,
inébranlables dans la confession de leur foi, furent exposés à un lion,
qui les épargna, puis percés à coups d'épées, au commencement du IVe
siècle, sous le règne de Dioclétien; ils conquirent ainsi, par quelques
instants de souffrance, une palme immortelle.
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SAINT JOSEPH DE LA CROIX
de l'ordre de Saint-François
1654-1734
Saint Joseph de la Croix naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples, le jour de l'Assomption.
La
sainteté de sa vie fut bien supérieure encore à la noblesse de sa
naissance, et sa jeunesse extraordinairement vertueuse put faire
présager quel grand serviteur de DIEU il serait un jour.
Tout
enfant, il aimait la retraite, le silence et la prière, et fuyait les
jeux de son âge, aimant mieux consacrer le temps de ses récréations à
visiter les églises et y adorer le SAUVEUR.
Marie
avait après JÉSUS toute sa prédilection ; il dressa dans sa chambre un
petit autel, récitait chaque jour les offices de la Mère de DIEU et
jeûnait en son honneur tous les samedis et aux vigiles de ses fêtes.
Dès
ce temps, il aimait les pauvres au point de leur distribuer tout
l'argent dont il pouvait disposer. A cet âge où l'enfant suit si
facilement les premiers mouvements de la colère, on le voit un jour se
mettre à genoux dans la boue et réciter le Pater pour un de ses frères
qui l'avait souffleté.
C'est
à dix-sept ans qu'il entra chez les Frères Mineurs réformés de
Saint-Pierre-d'Alcantara. A dix-neuf ans, il s'acquitta avec succès des
missions les plus difficiles; à vingt-quatre ans, il était maître des
novices, puis gardien d'un couvent; mais, il n'accepta jamais les
honneurs qu'avec une humble crainte et les quitta toujours avec joie.
Sa
mortification la plus extraordinaire fut une longue croix d'un pied
environ, garnie de pointes aiguës, qu'il s'attachait sur les épaules au
point qu'il s'y forma une plaie inguérissable. Il en portait une autre
plus petite du même genre sur la poitrine.
Rarement
il dormait, et pendant trente ans il s'abstint de toute espèce de
liquide. Faut-il s'étonner s'il aimait DIEU d'un si ardent amour?
"Quand il n'y aurait ni Ciel ni enfer, disait-il, je voudrais néanmoins aimer Dieu toujours". Sa
charité pour les pauvres fut plusieurs fois l'occasion de
multiplication de pains ; son dévouement pour les malades le porta à
demander à DIEU de faire retomber sur lui les souffrances des autres,
demande qui fut quelquefois exaucée.
DIEU
opérait de nombreuses merveilles par les mains de ce fidèle disciple de
Saint François d'Assise et de Saint Pierre d'Alcantara. Prophéties,
visions, extases, présence en deux lieux à la fois, sont des preuves
étonnantes de sa sainteté.
Jean-Joseph mourut dans la joie du SEIGNEUR le 5 mars 1734.
Pratique. Visitez les malades : Montrez-leur une grande charité.
Ô Marie conçue sans péché, sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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