Septième Jour de la Neuvaine à Saint JOSEPH
Carême -Temps de la Passion : Dimanche de la Passion
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
PATRICE (ou PATRICK) profita
des cinq ou six ans de sa dure captivité pour apprendre la langue et
les usages de l'Irlande, tout en gardant des troupeaux dans les bois et
sur les collines.
Un jour qu'il vaquait à ses occupations ordinaires, un ange lui
apparut sous la forme d'un jeune homme, lui ordonnant de creuser la
terre, et le jeune esclave y trouva l'argent nécessaire au rachat de sa
liberté.
Il passa alors en France sur un navire et se rendit au monastère
de Marmoutier, où il se prépara, par l'étude, la mortification et la
prière, à la mission d'évangéliser l'Irlande.
Quelques
années plus tard, il alla en effet se mettre dans ce but, à la
disposition du Pape, qui l'ordonna évêque et l'envoya dans l'île que son
zèle allait bientôt transformer. Son apostolat fut une suite de
merveilles.
Le
roi lutte en vain contre les progrès de l'Évangile ; s'il lève son épée
pour fendre la tête du Saint, sa main demeure paralysée ; s'il envoie
des émissaires pour l'assassiner dans ses courses apostoliques, DIEU le
rend invisible, et il échappe à la mort; si on présente à Patrice une coupe empoisonnée, il la brise par le signe de la croix.
La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays qui mérita plus tard d'être appelé l'île des Saints. Patrice avait
peu d'auxiliaires ; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien ;
il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans
cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son œuvre, ne
reculant devant aucune fatigue ni aucun péril.
La prière était sa force; il y passait les nuits comme les
jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et
faisait en même temps deux cents génuflexions ; dans la seconde partie
de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le cœur, les yeux, les
mains tournés vers le ciel, jusqu'à ce qu'il eût uni les cinquante
derniers psaumes.
Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le
rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour
macérer sa chair même en dormant.
Est-il
étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité il ait ressuscité trente-trois
morts et fait tant d'autres prodiges? Il avait cent vingt ans quand il
rendit le dernier soupir ; son corps répandit une suave odeur, et on
entendit chanter les Anges à ses funérailles.
Peu de saints sont si populaires et si vénérés dans leur pays que Saint Patrice en Irlande.
Pratique. Ayez un zèle ardent pour la conversion des infidèles ; participez à l'œuvre de la Propagation de la foi.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
PATRICE (ou PATRICK) profita
des cinq ou six ans de sa dure captivité pour apprendre la langue et
les usages de l'Irlande, tout en gardant des troupeaux dans les bois et
sur les collines.
Un jour qu'il vaquait à ses occupations ordinaires, un ange lui
apparut sous la forme d'un jeune homme, lui ordonnant de creuser la
terre, et le jeune esclave y trouva l'argent nécessaire au rachat de sa
liberté.
Il passa alors en France sur un navire et se rendit au monastère
de Marmoutier, où il se prépara, par l'étude, la mortification et la
prière, à la mission d'évangéliser l'Irlande.
Quelques
années plus tard, il alla en effet se mettre dans ce but, à la
disposition du Pape, qui l'ordonna évêque et l'envoya dans l'île que son
zèle allait bientôt transformer. Son apostolat fut une suite de
merveilles.
Le
roi lutte en vain contre les progrès de l'Évangile ; s'il lève son épée
pour fendre la tête du Saint, sa main demeure paralysée ; s'il envoie
des émissaires pour l'assassiner dans ses courses apostoliques, DIEU le
rend invisible, et il échappe à la mort; si on présente à Patrice une coupe empoisonnée, il la brise par le signe de la croix.
La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays qui mérita plus tard d'être appelé l'île des Saints. Patrice avait
peu d'auxiliaires ; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien ;
il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans
cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son œuvre, ne
reculant devant aucune fatigue ni aucun péril.
La prière était sa force; il y passait les nuits comme les
jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et
faisait en même temps deux cents génuflexions ; dans la seconde partie
de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le cœur, les yeux, les
mains tournés vers le ciel, jusqu'à ce qu'il eût uni les cinquante
derniers psaumes.
Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le
rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour
macérer sa chair même en dormant.
Est-il
étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité il ait ressuscité trente-trois
morts et fait tant d'autres prodiges? Il avait cent vingt ans quand il
rendit le dernier soupir ; son corps répandit une suave odeur, et on
entendit chanter les Anges à ses funérailles.
Peu de saints sont si populaires et si vénérés dans leur pays que Saint Patrice en Irlande.
Pratique. Ayez un zèle ardent pour la conversion des infidèles ; participez à l'œuvre de la Propagation de la foi.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
qu’entre une musique notée et une musique chantée."
(Saint François de Sales)
PATRICE (ou PATRICK) profita
des cinq ou six ans de sa dure captivité pour apprendre la langue et
les usages de l'Irlande, tout en gardant des troupeaux dans les bois et
sur les collines.
Un jour qu'il vaquait à ses occupations ordinaires, un ange lui
apparut sous la forme d'un jeune homme, lui ordonnant de creuser la
terre, et le jeune esclave y trouva l'argent nécessaire au rachat de sa
liberté.
Il passa alors en France sur un navire et se rendit au monastère
de Marmoutier, où il se prépara, par l'étude, la mortification et la
prière, à la mission d'évangéliser l'Irlande.
Quelques
années plus tard, il alla en effet se mettre dans ce but, à la
disposition du Pape, qui l'ordonna évêque et l'envoya dans l'île que son
zèle allait bientôt transformer. Son apostolat fut une suite de
merveilles.
Le
roi lutte en vain contre les progrès de l'Évangile ; s'il lève son épée
pour fendre la tête du Saint, sa main demeure paralysée ; s'il envoie
des émissaires pour l'assassiner dans ses courses apostoliques, DIEU le
rend invisible, et il échappe à la mort; si on présente à Patrice une coupe empoisonnée, il la brise par le signe de la croix.
La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays qui mérita plus tard d'être appelé l'île des Saints. Patrice avait
peu d'auxiliaires ; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien ;
il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans
cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son œuvre, ne
reculant devant aucune fatigue ni aucun péril.
La prière était sa force; il y passait les nuits comme les
jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et
faisait en même temps deux cents génuflexions ; dans la seconde partie
de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le cœur, les yeux, les
mains tournés vers le ciel, jusqu'à ce qu'il eût uni les cinquante
derniers psaumes.
Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le
rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour
macérer sa chair même en dormant.
Est-il
étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité il ait ressuscité trente-trois
morts et fait tant d'autres prodiges? Il avait cent vingt ans quand il
rendit le dernier soupir ; son corps répandit une suave odeur, et on
entendit chanter les Anges à ses funérailles.
Peu de saints sont si populaires et si vénérés dans leur pays que Saint Patrice en Irlande.
Pratique. Ayez un zèle ardent pour la conversion des infidèles ; participez à l'œuvre de la Propagation de la foi.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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