"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Évangile et la vie des Saints
qu’entre une musique notée et une musique chantée.”
(Saint François de Sales)
SAINTE CHRISTINE
Vierge et Martyre
(+ vers l'an 300)
(+ vers l'an 300)
Christine était
une enfant de dix ans; cependant il ne fallut pas moins de trois tyrans
successifs pour la faire mourir, car les deux premiers furent victimes
de leur cruauté. Elle avait pour père un gouverneur romain, nommé
Urbain, très attaché au culte des faux dieux. Christine, inspirée
d'en haut, après avoir ouvert les yeux à la vraie foi, enleva toutes
les idoles d'or et d'argent que son père adorait dans sa maison, les mit
en pièces et les donna en aumône à de pauvres chrétiens. A cette
nouvelle, la colère de son père ne connut pas de bornes; elle fut
souffletée, fouettée, déchirée avec des griffes de fer.
Au
milieu de ces tortures, l'héroïque enfant conservait la paix de son âme
et ramassait les morceaux de sa chair pour les présenter à son père
dénaturé. Le supplice de la roue et celui du feu lui furent inoffensifs.
Un ange vint ensuite dans la prison de Christine guérir
ses plaies. Son père tenta un dernier effort; il la fit jeter dans le
lac voisin avec une pierre au cou, mais un Ange la conduisit saine et
sauve au rivage. Ce nouveau prodige irrita tellement le père barbare,
que, le lendemain, on le trouva mort dans son lit.
Un nouveau gouverneur fut l'héritier de sa cruauté; il fit coucher Christine dans
un bassin d'huile bouillante mêlée de poix; mais elle fit le signe de
la Croix sur elle et ne ressentit pas les atteintes de ce supplice.
Après de nouvelles tortures, on la conduisit dans le temple d'Apollon;
dès qu'elle y entra, l'idole se brisa en pièces, et le tyran tomba raide
mort. Sur le coup, trois mille infidèles se convertirent à la vraie
foi.
La
courageuse martyre dut être présentée devant un troisième juge, qui eut
à cœur de venger la honte et la mort de ses deux prédécesseurs. Il fit
jeter la jeune martyre dans une fournaise ardente, où elle resta cinq
jours sans en rien souffrir. Les bourreaux, à bout d’expédient, la
laissèrent en prison au milieu d'une quantité de vipères qui ne lui
firent aucun mal. On lui coupa la langue sans qu'elle perdît l'usage de
la parole. Enfin, attachée à un poteau, elle fut percée de flèches.
Cette précieuse mort arriva le 24 juillet vers l’an 300.
Pratique : Dans les dangers, recourez à la prière, ayez confiance en la puissance et en la bonté de DIEU.
"Ô Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à Vous"
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