jeudi 31 décembre 2015

1er JANVIER : LA CIRCONCISION DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST / LE SAINT NOM DE JÉSUS / SAINTE MARIE, Mère de DIEU

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)



C'est dans ce jour béni que la terre irait couler les prémices du sang divin qui doit purifier et sauver l'humanité déchue ; JÉSUS, le huitième jour après sa naissance, se soumet à la circoncision et commence à souffrir pour nous. 

La circoncision était le signe de l'alliance faite autrefois par le SEIGNEUR avec Abraham ; et le peuple juif, descendant de ce grand patriarche, avait toujours été fidèle à cette pratique sacrée, considérée comme l'initiation au service du vrai DIEU.


L'enfant, dans la loi ancienne, devenait enfant de DIEU par la circoncision, comme il devient d'une manière plus parfaite enfant de DIEU dans la loi nouvelle par le baptême. JÉSUS, Fils de DIEU et la sainteté même, n'avait nul besoin de se soumettre à une loi dure et humiliante, faite pour les hommes pécheurs. Mais le double but de sa venue sur la terre lui fait accepter de grand cœur ce premier sacrifice; il se montre en ce jour, à la fois notre SAUVEUR et notre Modèle : Sauveur, il inaugure l'œuvre de notre rédemption ; Modèle, il nous apprend à aimer la loi de DIEU, à la garder fidèlement, à ne point chercher de vains prétextes pour excuser notre lâcheté et nos désobéissances, et à guérir notre orgueil par la pratique de l'humilité.


La circoncision corporelle cache du reste pour le chrétien, un beau et grand mystère, car elle est l'image de la circoncision spirituelle dont parle saint Paul (Coloss., II, 11) quand il dit que nous devons circoncire notre cœur de toutes ses coupables affections, détruire en nous le péché et les passions mauvaises pour vivre de cette vie nouvelle et sainte que JÉSUS-CHRIST est venu apporter au monde.


C'est au jour de Sa Circoncision que l'Enfant de Bethlehem reçoit le nom de JÉSUS, qui signifie SAUVEUR. L'ange Gabriel le lui avait assigné à l'avance an jour de l'Annonciation, ce nom divin, ce nom venu du ciel : « Vous l'appellerez JÉSUS, car il délivrera son peuple de l'esclavage du péché. » Qui dira la puissance de ce nom incomparable, devant lequel tout genou doit fléchir, au ciel, sur la terre et dans les enfers ; de ce nom qui a opéré tant de merveilles, par lequel toute grâce vient à l'humanité, par lequel seul enfin le monde peut être sauvé !


Qui comprendra jamais les amabilités, la douceur de ce nom, qui résume l'amour infini de DIEU pour sa créature ? Saint Bernard a dît de délicieuses paroles du saint Nom de JÉSUS : « Le Nom de JÉSUS, c'est du miel pour la bouche, une mélodie pour l'oreille, un ravissement pour le cœur. »


Puisse-t-il revenir sans cesse sur nos lèvres et rester gravé dans notre cœur pendant la vie ! Puisse-t-il être notre consolation et notre espérance à l'heure de la mort !

Pratique. 
Invoquez souvent avec respect et amour le saint Nom de JÉSUS.


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SAINTE MARIE,  

Mère de DIEU



Huit jours après la Nativité du SEIGNEUR et SAUVEUR JESUS-CHRIST, nous célébrons Sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur Elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine. C'est pourquoi le concile d'Ephèse en 431, La proclama la Theotokos,  -la "Mère de DIEU"- , puisque son fils est DIEU.

"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

mercredi 30 décembre 2015

31 DÉCEMBRE - SAINT SYLVSTRE, Pape

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)



Saint Sylvestre eut Rome pour patrie ; il naquit vers l’an 280. Quand il fut en âge de disposer de sa fortune, il se plaisait à donner l’hospitalité aux chrétiens étrangers qui passaient à Rome ; il les amenait à sa demeure, leur lavait les pieds, leur servait à manger, enfin leur donnait, au nom de JÉSUS-CHRIST, tous les signes de plus sincère charité. 

Il vint un jour à Rome, un illustre confesseur de la foi nommé Timothée d’Antioche. Personne n’osait le recevoir ; Sylvestre s’en fit un honneur, et pendant un an, Timothée prêchant JÉSUS-CHRIST avec un zèle incroyable, recevait chez lui la plus généreuse hospitalité. 

Cet homme héroïque ayant conquis la palme du martyre, Sylvestre déroba ses précieux restes et les ensevelit à la faveur de la nuit. Mais lui-même fut bientôt traduit devant le tribunal du préfet, comme recélant les trésors du martyr : « Timothée, répondit-il, ne m’a laissé que l’héritage de sa foi et de son courage ». Le préfet le menaça de la mort et le fit jeter en prison ; mais Sylvestre, en le quittant lui dit : « Insensé, c’est toi-même qui cette nuit vas rendre compte à DIEU » Le persécuteur avala une arête de poisson et mourut en effet dans la nuit. 

La crainte des châtiments célestes adoucit les bourreaux et l’héroïque jeune homme fut rendu à la liberté. Cette belle conduite de Sylvestre le fit appeler au diaconat par le pape Saint Melchiade, dont il devait être l’éminent successeur. 

Son long pontificat de vingt-un ans, célèbre à divers titres, l’est surtout par le concile de Nicée, le baptême de Constantin et le triomphe de l’Eglise. Le baptême de Constantin est reporté à une époque plus tardive par de nombreux auteurs, mais des témoignages non moins nombreux et non moins sérieux placent le baptême de ce grand empereur sous le règne de Saint Sylvestre, et le bréviaire romain confirme cette opinion. 

Constantin, encore païen et peu favorable aux chrétiens, dont il ignorait complètement la doctrine, fut atteint d’une sorte de lèpre qui lui couvrit le corps. Une nuit, sain Pierre et saint Paul éclatants de lumière, lui apparurent et lui ordonnèrent d’appeler le pape Sylvestre qui le guérirait en lui donnant le baptême. 

Le Pape en effet instruisit le royal néophyte et le baptisa. Le règne social de JÉSUS-CHRIST commençait ; la conversion de Constantin allait avoir pour heureuse conséquence celle de l’univers. On raconte un bon nombre d’éclatants prodiges opérés par le saint pape. Sylvestre mourut l’an 335 après un pontificat de près de vingt-deux ans. 

Pratique. Désirez ardemment le développement du règne de JÉSUS-CHRIST sur la terre. Aimez à répéter ces paroles du Pater : « Que votre règne arrive ! » 


                   "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."

mardi 29 décembre 2015

30 Déc : SAINT SABIN, Évêque et Martyr / SAINT ROGER, Évêque / LA BIENHEUREUSE MARGUERITE COLONNA, Vierge

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.
(Saint François de Sales)



Saint Sabin 
Évêque et Martyr 
(+ 303)

On ne connaît ni l'origine ni la jeunesse de SAINT SABIN; mais on sait que, devenu évêque de Spolète, il fut un homme plein de zèle pour la conservation de la foi et que ses exhortations soutinrent le courage des chrétiens, au temps de la persécution de Maximien-Hercule. Ce fut la cause de son arrestation.

On voulut le forcer à adorer une petite statuette de Jupiter; mais il eut le courage de la saisir et de la jeter sur le sol, où elle se brisa. Le tyran lui fit couper les mains. Deux de ses diacres, qui avaient été pris avec lui, furent tourmentés en sa présence sur le chevalet, rompus à coups de bâtons, déchirés avec des ongles de fer et brûlés avec des torches ardentes. Sabin les encouragea jusqu'au dernier moment où ils eurent conquis leur glorieuse couronne. 

Dans sa prison, il rendit la vue à un aveugle, ce qui fut la cause de la conversion de quinze païens. Le juge, ayant eu un grave mal des yeux pendant un mois, apprit ce miracle et vint demander soulagement à sa victime. L'évêque lui promit sa guérison, s'il recevait le Baptême avec toute sa famille. 

Il le fit, fut aussitôt guéri et donna bientôt généreusement sa vie pour la foi, avec sa femme et ses enfants. Sabin subit l'interrogatoire d'un nouveau juge et expira sous les coups horribles de fouets plombés. 
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 Saint Roger
  Évêque 
12ème siècle


L'évêque de Cannes était mort quelques années plus tôt, quand les habitants de Barletta, dans les Pouilles italiennes, vinrent piller la cathédrale de Cannes pour emporter des reliques. C'était chose habituelle à l'époque. 

Ils rapportèrent de leur expédition un coffre de reliques, le trône épiscopal, des vases sacrés, et le corps de l’Évêque ROGER. L'année suivante, ils durent restituer les objets du vol, sauf le corps de l'évêque que son successeur ne considérait pas comme si précieux. Alors les habitants de Barletta voulurent le rendre précieux. 
Ils le canonisèrent et composèrent un office. "Accorde-nous, par ses prières et ses vertus, d'être à jamais préservés de tout mal" dit l'oraison du nouveau saint Roger

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La Bse Marguerite Colonna

Vierge 


 
L’Église honore ce même jour, la Bienheureuse MARGUERITE COLONNA, fille d'illustre famille, qui malgré tous les obstacles, voua au SEIGNEUR sa virginité. 

En récompense de son courage, la Sainte Vierge lui apparut, et l'exhorta à la persévérance, au milieu des combats qu'elle aurait à livrer contre les hommes et les démons. 

Elle demeura encore quelque temps avec sa famille, trouvant tout son bonheur dans la Sainte Communion et dans les longues et fréquentes visites qu'elle faisait au DIEU de L'EUCHARISTIE 

Enfin elle résolut de se soustraire aux exigences du monde, auquel elle était encore forcément mêlée ; elle coupa sa magnifique chevelure, ce qui fut pour elle un véritable acte d'héroïsme, et alla s'ensevelir dans un cloître, avec les filles de sainte Claire, après avoir distribué aux pauvres toute sa fortune. 

Une maladie grave l'ayant mise dans l'impossibilité d'observer la Règle, elle dut quitter le couvent et se retirer dans une petite solitude, d'où elle ne sortait que pour demander de porte en porte de quoi venir en aide aux pauvres pour lesquels elle s'était dépouillée. 

Les sept dernières années de sa vie furent éprouvées par de grandes souffrances, qu'elle supporta avec une héroïque patience. Elle alla recevoir sa récompense le 17 décembre 1284. 

Pratique. Aimez à répéter cette belle invocation : Où que je vive, où que je meure, je suis à JÉSUS mon SAUVEUR.

  

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 


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29 DÉC : SAINT THOMAS BECKETT

 Archevêque de Cantorbéry, Martyr

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales


Saint Thomas de Cantorbéry, par le courage indomptable avec lequel il défendit les droits de l'Église contre les prétentions sacrilèges de son prince, est devenu l'un des plus célèbres évêques honorés du nom de Saints et de martyrs. Il était né à Londres, en 1117.  

Dès sa jeunesse, il fut élevé aux plus hautes charges de la magistrature ; mais l'injustice des hommes détacha du monde ce cœur plein de droiture et de sincérité, et Thomas entra dans l'état ecclésiastique. 

Là encore son mérite l'éleva aux honneurs, et le roi Henri II le nomma son chancelier. Il ne fit que croître en vertu. Il donnait le jour aux affaires et passait la meilleure partie de la nuit en oraison ; il ne prenait un peu de sommeil que sur la dure et se donnait souvent la discipline. On peut dire qu'il n'était que le distributeur de ses immenses revenus : les familles ruinées, les malades abandonnés, les prisonniers, les monastères pauvres, en avaient la meilleure part. 

A quarante-quatre ans, le roi l'obligea d'accepter l'archevêché de Cantorbéry, le premier d'Angleterre. Thomas eut beau dire au prince, pour le dissuader, qu'il s'en repentirait bientôt : celui-ci persista, et le chancelier reçut le sacerdoce (car il n'était encore que diacre) et l'onction épiscopale.  

Il se fit dès lors le modèle de son troupeau, et sa sainteté s'accrut en raison de la sublimité de ses fonctions. On ne le voyait jamais dire la sainte messe, sinon les yeux baignés de larmes ; en récitant le Confiteor, il poussait autant de soupirs qu'il prononçait de mots.  Il servait les pauvres à table trois fois par jour; à la première table, il y avait treize pauvres; à la seconde, douze; à la troisième, cent. 

Thomas avait bien prévu: les exigences injustes du roi par rapport à la juridiction ecclésiastique obligèrent l'archevêque à défendre avec fermeté les droits et les privilèges de l'Église. Henri II, mal conseillé et furieux de voir un évêque lui résister, exerça contre Thomas une persécution à outrance. Le pontife, abandonné par les évêques d'Angleterre, cherche un refuge en France. Il rentre bientôt en son pays, avec la conviction arrêtée qu'il allait y chercher la mort; mais il était prêt. 

Un jour les émissaires du roi se présentèrent dans l'église où Thomas priait; il les vit et ne trembla pas, et, refusant de fuir, il fut assommé si brutalement, que sa tête se brisa et sa cervelle se répandit sur le pavé du sanctuaire. C'est à genoux qu'il reçût le coup de la mort. 

Il employa ce qui lui restait de force pour dire tout bas : « Je meurs volontiers pour le nom de JÉSUS et pour la défense de l'Église. » C'était le 29 décembre 1170.  

Pratique: Retenez la dernière parole du martyr : « Je meurs volontiers pour le nom de JÉSUS et pour la défense de l'Église.


  "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 



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28 Décembre : LES SAINTS INNOCENTS


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales



DIEU permit le massacre des Saints Innocents pour faire d'eux les prémices de la rédemption de JÉSUS-CHRIST. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï peut-être dans l'histoire; il en fut châtié d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.  

Saint Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cette horrible boucherie : "Les mères s'arrachaient les cheveux; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre."  

C'était un combat entre la mère et le bourreau; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort. La mère disait au bourreau : « Moi, te livrer mon enfant ! Mes entrailles lui ont donné la vie, et tu veux le briser contre la terre! » Une autre mère s'écriait : « Cruel, s'il y a une coupable, c'est moi! Ou bien épargne mon fils, ou bien tue-moi avec lui! » Une voix se faisait entendre : « Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et celui que vous cherchez vous échappe ! »  

Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du ciel. Saint Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l'AGNEAU parce qu'ils sont purs, et le suivant partout où il va. « Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de DIEU?  

Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés?  La bonté du SAUVEUR sera-t-elle vaincue par la barbarie d'un Hérode? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et JÉSUS-CHRIST ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de lui?  

Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce divine s'est plu à les enrichir. » Aussi l'Église a-t-elle établi, au plus tard dès le second siècle, une fête en l'honneur des saints Innocents.  

Quelles leçons nous donne le mystère de ce jour? Le couronnement des saints Innocents nous montre combien JÉSUS aime l'enfance et les vertus symbolisées par l'enfance, l'humilité, l'innocence, la douceur. N'a-t-il pas dit, dans l'Évangile, qu'il faut devenir semblable aux petits enfants, pour entrer dans le royaume du ciel?  

A l'exemple de son Maître, l'Église aime les enfants, et dit elle aussi à travers les générations : "Laissez Venir à moi les tout-petits enfants!".  

Pratique:  Veillez à ne scandaliser en rien les enfants; portez-les à DIEU dès leur plus bas âge.

        "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 

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27 DÉCEMBRE - SAINT JEAN, Apôtre et Évangéliste


"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales)


Dans l'Évangile et au sein du collège apostolique, SAINT JEAN occupe une place de choix. Représentant l'amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la doctrine. 

JÉSUS semble avoir réservé à cet apôtre les plus tendres effusions de son cœur.  Plus que tout autre, en effet, 
Jean, dont l'âme était pure et virginale, pouvait rendre amour pour amour au divin Maître. Le SAUVEUR prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : Il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; Il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration merveilleuse ; mais surtout la veille de sa Passion, à la dernière cène, Il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de DIEU, qu'il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l'Évangile. 
Une des gloires de saint Jean fut d'être le seul, parmi les apôtres, fidèle à JÉSUS dans ses souffrances ; il Le suivit de l'agonie au Calvaire ; il accompagna dans ces douloureux instants la Mère du SAUVEUR.  JÉSUS, ayant vu sa Mère au pied de la croix, abîmée dans sa tristesse, et près d'elle saint Jean, Il dit à Marie : Femme, voilà votre fils ! » Ensuite Il dit au disciple : « Voilà votre Mère ! »

L'Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, représentait l'humanité tout entière, et en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s'appeler les enfants de Marie. II était juste que 
saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât l'un des premiers les joies pures de la Résurrection.

Le jour où le SAUVEUR apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, 
saint Jean fut le seul à Le reconnaître. « C'est le SEIGNEUR, » dit-il à saint Pierre. Jean était donc bien, tout l'Évangile le prouve, le disciple que JESUS aimait, et Il l'aimait parce qu'il était vierge. 

Après l'Ascension et la Pentecôte, il ne s'éloigna pas de Jérusalem aussi promptement que les autres apôtres; il vivait dans sa maison du mont Sion, en compagnie de Marie, célébrait devant elle le Saint Sacrifice et lui donnait chaque matin la Sainte Communion. 


L'Apôtre de la charité vécut environ cent ans. Son martyre, son apostolat, sa vieillesse, sont racontés à la fête du 6 mai : 
Saint Jean devant la Porte Latine.

Pratique: 
Croissez chaque jour en la connaissance et en l'amour de JÉSUS-CHRIST; plus vous en connaîtrez, plus vous L'aimerez.


            "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 


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26 DÉCEMBRE - SAINT ÉTIENNE, Premier Martyr



                              "Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales



SAINT ÉTIENNE 
Premier Martyr (ou Protomartyr)
(+ 35)


On ignore si SAINT ÉTIENNE fut disciple de JÉSUS-CHRIST ou s'il fut converti par les prédications des Apôtres ; mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère.

Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre fait par saint Luc, dans les Actes des Apôtres, lui attribue cinq plénitudes. Il était plein de foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de DIEU. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente. Enfin il était plein du SAINT-ESPRIT, qu'il avait reçu au cénacle ou par l'imposition des mains des Apôtres.

Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté. De tels succès excitèrent bientôt la jalousie ; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le temple.

Étienne fut traîné devant le conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs. A ce moment, le visage du saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance.

Afin de rendre leur conduite plus coupable, DIEU fit un nouveau miracle, le ciel s'entr'ouvrit et le saint, levant les yeux au ciel, s'écria avec ravissement : « Je vois les cieux ouverts et le FILS de L'Homme debout à la droite de DIEU. » A ces mots, ses ennemis ne se contiennent plus ; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur.

Étienne, calme et souriant, invoquait DIEU et disait : "SEIGNEUR, recevez mon esprit!... SEIGNEUR, ne leur imputez point ce péché." Saül, le futur saint Paul, était parmi les bourreaux.

"Si Étienne n'avait pas prié, dit saint Augustin, nous n'aurions pas eu saint Paul." Saint Étienne est regardé avec raison comme le premier patron et le parfait modèle des diacres.

Pratique: Aimez vos ennemis ; priez pour vos persécuteurs et vos calomniateurs, en vous humiliant : Ils sont des instruments dont DIEU Se sert pour votre sanctification et votre glorification.
 

                    "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 

jeudi 24 décembre 2015

25 DÉCEMBRE : LE SAINT JOUR DE NOËL - NATIVITÉ DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales





NOËL! NOËL! Tel était le cri de joie de nos pères à cette époque où la foi régnait vive et ardente au cœur des familles, des institutions et de la société entière. Ce cri s'est bien affaibli de nos jours, où la naïveté de la foi tend à disparaître de plus en plus. Cependant la fête de Noël est encore, de toutes les fêtes chrétiennes, peut-être la plus aimée et la plus populaire.

DIEU Se sert des événements en apparence les plus indifférents pour parvenir à Ses fins. Marie habitait Nazareth, et les prophètes annonçaient que le MESSIE devait naître à Bethlehem. Mais voici qu'un édit de César-Auguste ordonne à tous les habitants de la Judée d'aller, à une époque déterminée, se faire enregistrer dans leur ville natale.





Bethlehem était le lieu de la naissance de Joseph ; c'est donc là que se dirigèrent les saints époux ; c'est là, conformément à l'annonce des prophètes, que JÉSUS va faire son apparition dans ce monde. Quelle naissance pour un DIEU ! Joseph cherche une hôtellerie, mais il n'y en a point pour des gens si pauvres ; on les rebute, on les dédaigne, et ils sont contraints de chercher asile dans une étable isolée.





C'est là, au milieu de la nuit, que 
Marie donne miraculeusement naissance à JÉSUS ; c'est là que le doux SAUVEUR reçoit les premières adorations, là qu'on lui prodigue les premiers baisers et les premières caresses, là qu'il verse ses premières larmes ! Marie prend l'Enfant dans ses bras, le couvre de pauvres langes et le couche doucement dans une froide crèche. Ô premiers instants que Marie et Joseph passèrent aux pieds de JÉSUS, comme vous fûtes pour eux précieux et pleins de charmes !



Puissions-nous goûter un peu de cette joie et de ces charmes en allant visiter dans notre église la représentation d'un si grand mystère ! Les joies de la terre sont fugitives ; la joie de Marie et de Joseph près de JÉSUS ne fait que s'accroître à mesure qu'ils voient l'humble berceau entouré de merveilles.  JÉSUS est né, et voici que les cieux retentissent de chants d'allégresse ; les anges entonnent à l'envi le cantique du triomphe : « Gloire à DIEU au plus haut des cieux ! » le cantique de la paix : "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !"




JÉSUS est né, et aussitôt de pauvres bergers,  avertis par les anges, vont adorer dans ce petit enfant le RÉDEMPTEUR d'Israël.  JÉSUS est né, et bientôt les princes de l'Orient, conduits par une étoile, apportent leurs hommages à ses pieds. Saluons Noël avec allégresse quand il revient clore nos années si souvent assombries par les tristesses de la vie ! Saluons Noël, aurore de la paix et du salut.

Pratique : Appliquez-vous à acquérir et à développer en vous les vertus dont JÉSUS vous donne l'exemple dans sa naissance : l'humilité, le détachement, l'esprit de pauvreté.


                      "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"


                                                                    NOEL NOUVELET




AdesteFiddles

mercredi 23 décembre 2015

24 Déc : SAINTE TARSILLE et SAINTE ÉMILIENNE, Vierges

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales)

On ne sait rien de SAINT DELPHIN avant son épiscopat. Il se montra plein de zèle contre les hérétiques. C'est lui qui baptisa saint Paulin après sa conversion au christianisme, et l'on voit Paulin lui écrire des lettres où il l'honore comme un père dévoué et un maître d'une haute sagesse. Il mourut le 24 décembre 403.
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SAINTE TARSILLE et SAINTE ÉMILIENNE
Vierges


TARSILLE et ÉMILIENNE étaient deux tantes paternelles de saint Grégoire le Grand, et c'est ce saint pape qui nous raconte leur touchante histoire. Elles renoncèrent ensemble au monde, ensemble consacrèrent à DIEU leur virginité, et demeurèrent dans leur maison comme dans un couvent.

Elles avaient une sœur nommée Gordienne, qui avait pris les mêmes engagements, mais était retombée peu à peu 
dans l'amour du siècle, au grand chagrin de Tarsille et d'Emilienne. Elles la reprenaient avec douceur, mais l'esprit inconstant de Gordienne oubliait bien vite leurs charitables leçons.

Tarsille, étant la plus assidue à l'oraison, la plus généreuse dans les voies de la mortification, arriva bientôt à un éminent degré de sainteté.  Elle eut un jour une vision, où saint Félix son aïeul, lui apparut et, lui montrant un palais d'une splendeur merveilleuse, lui dit : « Venez avec moi dans ce lieu de lumière. »

Le lendemain elle fut saisie d'une fièvre qui la conduisit en peu de temps au tombeau. A l'heure de son agonie elle éleva tout à coup la voix et dit à ceux qui entouraient sa couche : "Retirez-vous et faites place; je vois JÉSUS qui vient à moi." Et tandis qu'elle fixait l'objet de sa vision, son âme fut délivrée des liens du corps. L'odeur dont la chambre fut remplie confirma la vision que la vierge avait eue avant de mourir.

Quand on lava son corps avant de l'ensevelir, on remarqua que ses genoux et ses coudes étaient recouverts d'une croûte épaisse et dure, témoignage de ses longues prières. Peu de jours après, Tarsille apparut à Emilienne et lui dit : « Ma sœur, Tenez, je n'ai point célébré avec vous la naissance du SEIGNEUR, mais nous ferons ensemble la fête de l'Epiphanie. — Si vous m'appelez seule, répondit Emilienne, que deviendra notre sœur Gordienne? — Venez, vous dis-je, reprit Tarsille avec tristesse; Gordienne est décidée à rester avec les mondains. »

Après cette vision, Émilienne tomba malade et mourut avant la fête de l'Epiphanie. Saint Grégoire rappelle, à propos des trois sœurs, que celui-là seul qui aura persévéré sera sauvé, et que rien ne sert de commencer, si l'on n'achève l'œuvre de son salut.

La vertu demande des sacrifices ; ceux qui manquent de courage pour les accomplir sont bien à plaindre! Qu'il est triste de penser que, dans les mêmes familles, il y aura des élus et des réprouvés.

Pratique: Craignez le relâchement et l'abus des grâces de DIEU.


                  "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

23 Déc : Temps de l'Avent : "O EMMANUEL" / SAINT SERVULE, Infirme et Mendiant

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales)



O Emmánuel, * Rex et lég ifer noster, exspectátio Géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.

O Emmanuel, * notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

Dom Guéranger, l’Année Liturgique


Pour l’introduction de Dom Guéranger aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.

O Emmanuel ! Roi de Paix ! Vous entrez aujourd’hui dans Jérusalem, la ville de votre choix ; car c’est là que vous avez votre Temple. Bientôt vous y aurez votre Croix et votre Sépulcre ; et le jour viendra où vous établirez auprès d’elle votre redoutable tribunal. Maintenant, vous pénétrez sans bruit et sans éclat dans cette ville de David et de Salomon. Elle n’est que le lieu de votre passage, pour vous rendre à Bethléhem. Toutefois, Marie votre mère, et Joseph son époux, ne la traversent pas sans monter au Temple, pour y rendre au Seigneur leurs vœux et leurs hommages : et alors s’accomplit, pour la première fois, l’oracle du Prophète Aggée qui avait annoncé que la gloire du second Temple serait plus grande que celle du premier. Ce Temple, en effet, se trouve en ce moment posséder une Arche d’Alliance bien autrement précieuse que celle de Moïse, mais surtout incomparable à tout autre sanctuaire qu’au ciel même, parla dignité de Celui qu’elle contient. C’est le Législateur lui-même qui est ici, et non plus simplement la table de pierre sur laquelle la Loi est gravée. Mais bientôt l’Arche vivante du Seigneur descend les degrés du Temple, et se dispose à partir pour Bethléhem, où l’appellent d’autres oracles. Nous adorons, ô Emmanuel ! Tous vos pas à travers ce monde, et nous admirons avec quelle fidélité vous observez ce qui a été écrit de vous, afin que rien ne manque aux caractères dont vous devez être doué, ô Messie, pour être reconnu par votre peuple. Mais souvenez-vous que l’heure est près de sonner, que toutes choses se préparent pour votre Nativité, et venez nous sauver ; venez, afin d’être appelé non plus seulement Emmanuel, mais Jésus, c’est-à-dire Sauveur.

GRANDE ANTIENNE A JÉRUSALEM.
O Jérusalem ! ville du grand Dieu, lève les yeux autour de toi, et regarde ton Seigneur ; car il va bientôt venir te délivrer de tes liens. 

Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique


Pour l’introduction de Dom Pius Parsch aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
Maintenant tout va s’accomplir
Le jour qui précède la vigile de Noël nous offre deux chants précieux de l’Avent.
Certitude joyeuse. — Au lever du soleil, l’Église chante, comme dans un soupir de joie après une longue attente :
Ant. au Bénédictus Voici que sont accomplies * toutes les choses que l’Ange a dites de la Vierge Marie.
Là aussi, nous avons un trait merveilleux de notre liturgie. Après les jours d’attente anxieuse, la calme certitude de l’accomplissement pénètre dans l’âme.
La dernière antienne O est chantée à Vêpres :
Dans le peuple de Dieu, parmi les Gentils, dans la nature, il s’est manifesté et annoncé, maintenant il vient et il reste avec nous comme Emmanuel. Le divin Roi nouveau-né, dans sa crèche, est l’attente des peuples mais aussi l’accomplissement des prophéties. La nuit prochaine nous apportera l’Emmanuel notre Roi et notre législateur.

Dom Adrien Nocent, Contempler sa Gloire

Pour l’introduction de Dom Nocent aux Grandes Antiennes O, on se reportera ici.
Cette antienne reprend le même thème que la précédente. Notre vrai législateur c’est le Christ qui nous a fait échapper au joug de la Loi. Juifs et païens réunis l’attendent comme leur roi et leur sauveur.
[1] Is. 7, 14 & 8, 8.
[2] Is. 33, 22.
[3] Gen. 49, 10.

                    "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 

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SAINT SERVULE
Infirme et Mendiant
(+ 570)

SAINT SERVULE fut un parfait modèle de soumission à la volonté divine; il serait difficile d'en présenter un plus consolant aux personnes affligées par la pauvreté, les maladies et les autres misères de la vie.

C'est saint Grégoire le Grand qui nous raconte son édifiante histoire : «Nous avons vu, dit-il, sous le portique qui mène à l'église Saint-Clément, un pauvre homme nommé Servule, que tout le monde à Rome a connu comme nous. 

Il était privé de tous les biens de ce monde ; une longue maladie l'avait réduit à un état pitoyable : depuis sa jeunesse, il était paralysé de tous ses membres.  Non seulement il ne pouvait se tenir debout, mais il était incapable de se soulever de son lit; il ne pouvait ni s'asseoir, ni se tourner d'un côté ou d'un autre, ni porter la main à sa bouche. Rien en lui n'était sain que les yeux, les oreilles, la langue, l'estomac et les entrailles.

Cet infortuné, instruit des mystères de la religion, méditait sans cesse sur les souffrances du SAUVEUR; aussi ne se plaignait-il jamais. Il était environné des soins de sa mère et de son frère. Ni la mère ni les enfants n'avaient jamais fait aucune étude ; cependant le paralytique s'était fait acheter des livres pieux, en particulier les psaumes et les saints Évangiles ; et il demandait aux religieux qui venaient le visiter sur son grabat de lui en faire des lectures.

Il apprit ainsi par cœur les psaumes et les évangiles ; il passait les jours et une partie des nuits à les chanter, à les réciter, à les méditer, et sans cesse il remerciait le SEIGNEUR de l'avoir pris pour une victime associée aux douleurs et aux souffrances de JESUS-CHRIST. Beaucoup d'aumônes affluaient à la cabane du paralytique, en sorte qu'il se trouvait véritablement riche en sa pauvreté.  Aussi pouvait-il, à son tour, faire des aumônes. 

Après avoir prélevé ce qui était rigoureusement nécessaire à sa subsistance et à celle de sa mère, il donnait tout le reste aux indigents, qui se rassemblaient souvent près de lui pour s'édifier de sa parole et de ses vertus. Son lit de douleur était une chaire de prédication d'où il convertissait les âmes.  Quand le temps fixé par DIEU pour récompenser sa patience et mettre un terme à sa douloureuse vie fut arrivé, Servule sentit la paralysie attaquer les parties vitales de son corps, et il se prépara à la mort. 

Au dernier moment, il pria les assistants de réciter les psaumes avec lui. Tout à coup il poussa un grand cri : « Ah ! N'entendez-vous pas cette mélodie qui résonne dans le ciel !» A ce moment son âme s'échappa de son corps, lequel répandit, jusqu'au temps de sa sépulture, une odeur merveilleuse. 

— Admirons la bonté de DIEU, qui a voulu donner des modèles aux hommes pour toutes les situations de la vie. Les mendiants, les infirmes, ont eux-mêmes leurs admirables modèles et leurs saints protecteurs.


Pratique: Supportez avec résignation les maladies et toutes les épreuves corporelles.

                  "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"