mardi 31 octobre 2017

1er Novembre : LA FÊTE DE TOUS LES SAINTS

Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)



"L'Église notre mère, dit Mgr Gaume, a eu le talent de retracer, dans la division de son année liturgique, toute l'histoire du genre humain.

Les quatre semaines de l'Avent, qui aboutissent à la naissance du SAUVEUR, nous rappellent les quatre mille ans pendant lesquels ce divin MESSIE fut attendu. Le temps qui s'écoule depuis Noël jusqu'à la Pentecôte nous redit toute la vie cachée, publique et glorieuse du RÉDEMPTEUR, et cette partie de l'année se termine par l'Ascension de JÉSUS-CHRIST dans le ciel et par la fondation de l'Église. 

L'intervalle qui sépare la Pentecôte de la Toussaint nous représente le pèlerinage de l'Église sur la terre, et cette nouvelle partie de l'année se termine encore par la fête du ciel.''


Le ciel, c'est le couronnement de la vie chrétienne, c'est l'éternel rendez-vous, c'est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être la nôtre un jour. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l'accomplissement du devoir !

Une sagesse toute divine a présidé l'établissement de cette fête. Trois raisons principales ont engagé l'Église à l'instituer au VIIe siècle. Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour de fête. Tous les Saints n'ont pas reçu les honneurs de la canonisation ; il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s'augmente chaque jour par l'entrée au ciel de nouveaux élus.

Il convenait donc que pour suppléer à l'impossibilité d'honorer chaque saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous pussions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de tous ces confesseurs, toutes ces saintes femmes, en un mot, de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne : la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse l'Église de la terre et l'Église du ciel se tendant la main.


De plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues pour la plupart des fidèles ; la fête de tous les Saints ensemble leur permet de réparer une lacune dans l'accomplissement de ce grand devoir qui s'appelle l'invocation des Saints ; elle leur permet aussi de réparer toutes leurs négligences de l'année vis-à-vis du culte des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement.

Enfin nous avons d'immenses besoins sur la terre ; il nous faut des modèles pour nous exciter au bien et nous montrer le chemin de la vraie patrie ; il nous faut des protecteurs pour nous aider et nous protéger dans les misères et les dangers du monde : la fête de tous les Saints, plus que toute autre, répond à ces pressants besoins. Aimez cette fête avec prédilection.

Pratique : Pensez au ciel, regardez le ciel, désirez le ciel; dites-vous souvent : Beau ciel,  je veux te voir un jour !

                     "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

lundi 30 octobre 2017

31 Octobre : SAINT QUENTIN, Martyr

Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 

qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


Saint Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, vers la fin du me siècle, comme saint Crépin et saint Crépinien (25 octobre), vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. 

Amiens fut le centre de son apostolat. Les miracles confirmaient son enseignement ; il traçait le signe de la croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ; il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques. Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres.

Quentin fut bientôt dénoncé à ce monstre de cruauté qui avait nom Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui : "Comment t'appelles-tu ? lui demande le tyran. — Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. — Quoi ! Un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions ! — La vraie noblesse, c'est de servir DIEU ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de DIEU le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles. — Quitte ces folies et sacrifie aux dieux. — Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer. — Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. — Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le CHRIST sauvera mon âme. »

Une si généreuse confession est suivie d'une flagellation cruelle; mais DIEU soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : "Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi." En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombré cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville et baptise six cents personnes. 

Tous ces prodiges, au lieu de calmer le cruel Rictiovarus, ne servent qu'à allumer sa fureur. Il envoie reprendre le martyr et le fait passer successivement par les supplices des roues, des verges de fer, de l'huile bouillante, de la poix, des torches ardentes : « Juge inhumain, fils du démon, dit Quentin, tes tourments me sont comme un rafraîchissement. »

Le tyran invente alors un supplice d'une férocité inouïe et fait traverser le corps du martyr, de haut en bas, par deux broches de fer ; on lui enfonce des clous entre la chair et les ongles. Enfin l'héroïque saint Quentin eut la tête tranchée, le 31 octobre 287. 

Les assistants virent son âme s'envoler au ciel sous la forme d'une blanche colombe, et ils entendirent une voix d'en haut qui disait : « Quentin, mon serviteur, viens, et reçois la couronne que je t'ai préparée. Voici les chœurs des anges qui viennent te faire cortège. » — Combien les martyrs sont dédommagés au ciel de leurs souffrances passagères !

Pratique : Priez pour la conversion ou pour l'humiliation des ennemis de la Foi. 

                          Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous

dimanche 29 octobre 2017

30 Octobre : SAINT MARCEL, Centurion, Martyr / SAINT ANGE D'ACRI, Capucin / Bse BIENVENUE BOJANI, Tertiaire Dominicaine

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


MARCEL était un brave centurion des armées romaines. Il combattait en Espagne, lorsqu'on voulut lui faire prendre part au sacrifice païen qui se célébrait en l'honneur de la naissance de l'empereur Maximien-Hercule. Il refusa énergiquement, déclarant qu'il était chrétien et que sa foi lui défendait cette impiété. Il fut condamné à mort et décapité, le 30 octobre 298.

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LE BIENHEUREUX ANGE D'ACRI 

Capucin


Le bienheureux ANGE D'ACRI, né dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d'avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s'approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table sainte.


Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer parfois deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur ! A dix-huit ans, il entra chez les capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance et par suite d'une tentation du démon, qui lui montrait le salut facile au milieu du monde.

La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l'œuvre avec tant de courage, qu'il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première messe, il tomba en extase après la Consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite.

Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme; mais le Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits.

Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester sa volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit : "Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l'avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours." Ému de cette révélation, il comprend la cause de son peu de succès jusqu'à ce jour : désormais il abandonne ses écrits et ses livres, pour se borner à l'étude de l'Écriture sainte et du grand livre du Crucifix.

Son éloquence, puisée à ces sources, devint si chaude et si profonde, que les plus savants eux-mêmes en étaient ravis d'admiration. Pendant trente-huit années d'apostolat, malgré les efforts de l'enfer, il opéra un bien immense dans la Calabre.

Sa grande force, son argument invincible, était surtout le souvenir de la Passion du Sauveur; il n'en parlait jamais sans faire fondre en larmes tout son auditoire. Dieu permit qu'il mourût aveugle, le 30 octobre 1739.

Pratique : Retenez la parole du B. Jean d'Acri mourant : « Oh! Qu'il est beau d'aimer Dieu! »

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Bse BIENVENUE BOJANI

Tertiaire dominicaine (1225-1292)


Née à Cividale dei Friuli (Italie), elle passa sa vie dans des austérités hors du commun.

Elle entra dans le Tiers Ordre de Saint Dominique et se sanctifia ainsi sans entrer dans un couvent. Ses contemporains l'ont dotée de toutes les vertus, mais « on se demande quand elle eut le temps de les mettre en œuvre tellement son biographe nous la montre occupée à faire sans cesse des miracles. » (Englebert) Elle voulait imiter les souffrances du Christ. Un cilice ne lui suffisant pas, elle serra autour de sa taille une corde qui, peu à peu, lui entra dans la chair. Elle en tomba malade, couverte d'ulcères douloureux. Le pape Clément XII la béatifia en 1763, ratifiant ainsi le culte que le peuple lui rendait.

                          Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous

samedi 28 octobre 2017

29 Octobre : SAINT NARCISSE, Évêque de Jérusalem

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


Saint Narcisse, né en Palestine, vers la fin du 1er siècle, s'appliqua dès sa jeunesse, avec un grand soin, à l'étude des sciences divines et humaines, où il réussit d'une manière merveilleuse. Il entra dans l'état ecclésiastique, et l'on put voir en lui le modèle achevé de toutes les vertus sacerdotales; aussi l'appelait-on le saint prêtre. 

Pendant toute sa vie il fut entouré de l'estime universelle; toutefois ce n'est qu'à l'âge de quatre-vingt ans qu'il fut choisi pour évêque de Jérusalem. Il dut se rendre, malgré sa vive opposition, aux vœux unanimes du clergé et du peuple et fut sacré vers l'an 180. — 

Cette haute dignité lui inspira un nouveau zèle et une nouvelle ferveur, et il gouverna son troupeau avec une vigueur qu'on n'aurait pas dû naturellement attendre de son grand âge. Sa vie austère et pénitente fut tout entière vouée au bien de l'Église. En 195, il présida, avec Théophile de Césarée, un concile tenu relativement à la célébration de la fête de Pâques, et où il fut décidé que cette fête se célébrerait toujours un dimanche, et non le jour où il était d'usage de la célébrer chez les Juifs. 

Le Ciel opéra un grand nombre de prodiges par les mains de ce vénérable pontife : on en raconte un particulièrement remarquable. Une veille de Pâques, l'huile manquait aux lampes de son église pour les offices solennels qui avaient alors lieu dans la nuit. Narcisse commanda de tirer de l'eau à un puits qui était proche et de la lui apporter ; il la bénit et la fit verser dans les lampes ; on s'aperçut alors qu'elle s'était changée en huile, ce qui excita l'admiration des fidèles. On conserva longtemps avec respect des restes de cette huile miraculeuse. — 

La vénération que ce saint évêque s'était attirée ne put le garantir de la malice des méchants. Trois scélérats l'accusèrent d'un crime atroce et confirmèrent leur calomnie par des imprécations horribles contre eux-mêmes. L'un dit : « Je veux être brûlé vif, si cela n'est pas vrai ! » l'autre : « Je veux être couvert de la lèpre ! » le troisième : « Je consens à perdre la vue ! » Narcisse crut devoir céder à l'orage et se retira dans un désert, où il s'ensevelit pendant huit années. 

DIEU se chargea de sa vengeance. Ses calomniateurs reçurent le prix de leur crime : le premier périt dans un incendie, avec toute sa famille ; le second fut couvert d'une lèpre horrible ; le troisième, frappé d'effroi et plein de repentir, pleura son péché au point qu'il en perdit la vue. 

Narcisse ne put résister plus longtemps aux instances de son peuple et vint reprendre le soin de son église ; mais il se donna un coadjuteur, à cause de son grand âge. Après quelques années de prière et d'union avec DIEU, il mourut à l'âge de cent seize ans. 

Pratique: Souffrez la calomnie avec patience et laissez à DIEU le soin de vous justifier.

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

28 Octobre : SAINT SIMON ET SAINT JUDE, Apôtres

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)

Ces deux apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. — SAINT SIMON qui était originaire de Cana, où JÉSUS changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des apôtres. — SAINT JUDE était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur.

Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur. — Saint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie.  Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.

Les choses extraordinaires que DIEU opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle ; ils réussirent au point d'être obligés d'ordonner plusieurs prêtres et de fonder diverses églises. 

Un fait vint ajouter à leur prestige : Deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de JÉSUS-CHRIST, les apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses, se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles, le triomphe du CHRIST était complet. 

Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer JÉSUS-CHRIST en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre de sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu : "Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le SEIGNEUR qui nous appelle". — Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi JÉSUS-CHRIST entouré de ses anges, et un des anges m'a dit : "Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice. — Qu'il n'en soit pas ainsi! Ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertir ont-ils." 

Et voici qu'en ce moment un ange leur dit à tous deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie? — Miséricorde pour ce peuple! crièrent les deux apôtres. Que le martyre soit notre partage! » Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : "Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de DIEU; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir." Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. 

Alors le peuple aveugle se jeta sur les deux apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient DIEU et priaient pour leurs bourreaux. 

Pratique : L'union fait la force; unissez-vous aux personnes qui ont du zèle pour faire le bien, .

                      "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous" 

jeudi 26 octobre 2017

27 Octobre : SAINT FRUMENCE, Évêque / SAINTE ÉMELINE, Religieuse

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


Saint Frumence vivait au IVe siècle. Il était encore enfant, lorsque le philosophe romain Mérope, son oncle l'emmena, lui et son frère Édèse, dans un voyage qu'il fit en Ethiopie.  Son voyage achevé, il s'embarqua pour revenir dans sa patrie. 

Le navire qui le portait avec ses neveux s'arrêta dans un certain port pour y faire les provisions nécessaires à l'équipage. Les barbares du pays pillèrent le navire, passèrent au fil de l'épée tous ceux qui le montaient. Frumence était alors assis sur le rivage sous un arbre avec son frère, et préparait sa leçon. 

Les barbares eurent pitié de leur innocence, de leur candeur et de leur beauté et les conduisirent à leur roi. Le prince éthiopien s'intéressa à leur sort et prit un soin particulier de leur éducation; il fit Édèse son échanson, et Frumence son trésorier et son secrétaire d'État. Étant près de mourir, il leur donna la liberté ; mais la reine les pria de rester et de continuer à l'aider de leurs conseils jusqu'à ce que l'héritier du trône fût en âge de régner.

Frumence profita de son autorité pour disposer ce peuple à recevoir la connaissance de l'Évangile, et fit bâtir une église pour les réunions des nouveaux chrétiens. Quand le prince eut atteint sa majorité, Frumence résigna entre ses mains l'administration du royaume et lui demanda la permission de retourner dans sa patrie.

Arrivé à Alexandrie, il alla trouver saint Athanase, lui raconta son histoire, lui parla de la chrétienté naissante de l’Éthiopie, des bonnes dispositions de ses habitants, et le supplia d'envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à la conversion du peuple entier. 

Athanase, plein de joie et d'admiration, lui dit : « Qui mieux que vous peut accomplir cette œuvre? » II l'éleva promptement au sacerdoce et à l'épiscopat et l'envoya prêcher l'Évangile.  L'évêque fut accueilli avec bonté par le prince, qui se convertit et aida lui-même Frumence à éclairer la nation entière.

Frumence fit bâtir de nombreuses églises. Ses miracles ne contribuèrent pas peu au succès de sa mission. Il eut à souffrir des menées des ariens, qui cherchèrent à nuire à son apostolat; mais il demeura toujours invincible champion de la foi de Nicée et eut l'honneur d'être appelé par le grand Athanase : Père du salut. 

Le saint évêque continua d'édifier l'Église d’Éthiopie par ses discours, ses vertus et ses miracles, jusqu'à sa mort. Il s'endormit pieusement dans le Seigneur, à l'âge d'environ cent ans. — Admirons comment DIEU conduit tous les événements et arrive à ses fins par les moyens les plus imprévus. 

Pratique : Sachez que non seulement les prêtres, mais les simples fidèles, ont un apostolat à remplir. 

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 Sainte Émeline

Religieuse


La Bienheureuse Émeline naquit en 1115, dans le diocèse de Troyes. Elle était soeur converse et rattachée à l'Abbaye cistercienne masculine de Boulancourt (située dans le département actuel de la Haute-Marne).

Elle prolongeait ses colloques avec Le Seigneur, et vivait comme ermite dans la grange de Perte-Sèche qui appartenait à l'abbaye.

Cette grange se situait à quelques kilomètres, et ainsi retirée, la Bienheureuse Émeline put se partager entre labeur et prière.

Cette abbaye avait été fondée en 1095 par les Chanoines Réguliers de Saint-Pierre-du-Mont, mais elle était tombée dans le relâchement.

C'est pourquoi l'évêque de Troyes, Henri, qui était Cistercien, la plaça sous la règle de saint Bernard.

Le moine Goslin écrivit d'elle qu'elle vivait dans la Pénitence, jeûnait totalement trois jours de la semaine, portait le cilice.

Beaucoup venait la trouver pour la consulter, car sa réputation de sainteté était grande. Elle représente, pour l'Ordre cistercien, le modèle de l'ermite du Moyen-Age et de toutes les époques.

Elle mourut en 1178 et fut enterrée en l'église de l'Abbaye de Boulancourt.

                  "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

mercredi 25 octobre 2017

26 Oct : SAINT ÉVARISTE, Pape et Martyr / Le Bienheureux BONAVENTURE DE POTENZA

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


Saint Évariste succéda au pape Anaclet, sous le règne de Trajan, gouverna l'Église neuf ans et mourut l'an 112. Il fut le premier qui divisa Rome en paroisses, et à chaque paroisse il préposa un cardinal. Évariste fit plusieurs ordinations, se montra plein de zèle pour les intérêts de l'Église et des âmes. Il fut martyr, mais on n'a pas de détails sur sa mort.

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Le Bienheureux Bonaventure de Potenza

Frère Mineur

Le bienheureux Bonaventure était fils d'un tailleur de la petite ville de Potenza, près de Salerne, en Italie. Il naquit en 1651 ; son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification : tout annonçait en lui le saint futur. 

Il entra, vers l'âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels ; ses supérieurs jugèrent bientôt qu'il était plutôt fait pour la science des saints que pour toute autre science. Son obéissance était celle d'un enfant. Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie : « Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits. » Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. 

DIEU récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires. On admirait sa dévotion au très Saint Sacrement. Il passait des jours et des nuits auprès du tabernacle, et souvent il y était ravi en extase ; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s'éteignit jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme. A sa première messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes ; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice. 



Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour : « Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je ne balancerais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme. » Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu'il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l'obéissance le fit passer. 

Un jour, par exemple, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son cœur, l'embrassa avec amour, et à l'instant même le lépreux fut délivré de son mal. 

Six mois à l'avance, le saint religieux reçut de DIEU l'annonce de sa mort. Le temps venu, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur ; l'obéissance l'en empêcha. 

Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à DIEU sans agonie, le 26 octobre 1711. Son corps répandit une suave odeur, et son tombeau fut illustré par de nombreux miracles.

Pratique : Croyez qu'il est plus avantageux d'obéir que de commander, de servir que d'être servi. 

"Ô Marie conçue sans péché,priez pour nous qui avons recours à Vous"

mardi 24 octobre 2017

25 Octobre : SAINT CRÉPIN et SAINT CRÉPINIEN, Cordonniers, Martyrs

"Il n’y a pas d’autre différence entre l’Evangile et la vie des Saints 
qu’entre une musique notée et une musique chantée.” 
(Saint François de Sales.)


CRÉPIN ET CRÉPINIEN, cordonniers, faisaient des chaussures pour les pauvres, quand on les saisit comme chrétiens et on les conduisit à l'empereur Maximien, qui était de passage dans le nord des Gaules : « D'où êtes-vous, leur dit le tyran, et quelle religion professez-vous? — Nous sommes, répondirent-ils, de nobles Romains qui avons émigré dans les Gaules pour y prêcher la foi chrétienne. — Si vous persistez dans cette folie, leur dit l'empereur, je vous ferai périr d'une mort cruelle; si vous sacrifiez aux dieux, je vous comblerai de richesses et d'honneurs. —Tu crois nous effrayer par tes menaces, répondent les saints martyrs; mais pour nous le CHRIST est la vie, et la mort est une grâce. Quant aux richesses et aux honneurs, nous les avons quittés volontairement ; garde-les pour tes amis. Si toi-même tu ne renonces pas à tes dieux, tu brûleras au fond de l'enfer ». 

Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus, mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en tuèrent ou blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid. 

Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres; mais une goutte du terrible liquide jaillit sur l'œil du tyran, qui ressentit une affreuse douleur et devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre son œuvre barbare, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir. 

Rictiovarus, fou de rage et sans doute saisi du démon, se jeta au milieu du brasier et s'y tordit dans le désespoir.  Telle fut la fin de ce grand persécuteur, qui fit périr tant de chrétiens dans les Gaules. 

Quant à Crépin et à Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. La nuit précédente, un ange leur était apparu et leur avait annoncé la fin de leurs combats ; ils allèrent à la mort avec autant de joie que d'autres vont à leurs plaisirs. 

Deux vieillards, pendant la nuit, recueillirent leurs corps pour leur donner la sépulture. Le culte de saint Crépin et de saint Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires parmi les chrétiens ; des confréries ouvrières furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession. 

Pratique : Quelles que soient vos occupations, relevez-les toujours par des motifs surnaturels. 

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

Réponse aux Réponses (d'un) catholiques

"Ne cherchez que la gloire de DIEU, consacrez-lui; toutes les ressources que DIEU vous a données.


Nous répondons a ceci
Publié par site Réponses (d'un) catholiques

5° « Les cathos qui sont les seuls sauvés ». Voilà une erreur théologique majeure. Le Magistère de l’Eglise ne dit absolument pas cela. Il dit que ceux qui croient au Christ Jésus dans la Tradition de son Eglise et qui conforment leur vie à Sa suite seront sauvés. Pour les autres, cela relève du Jugement qui n’appartient qu’au Seigneur et nous ne pouvons que les confier à sa Miséricorde divine. Ce n’est pas à nous de nous prononcer.
D’ailleurs le lecteur dira-t-il que les Coptes – qui ne sont donc pas catholiques – assassinés par l’Etat islamique en criant « Le Seigneur Jésus » ne sont pas sauvés ? Dieu lui pardonne…

Réponse aux Réponses (d'un) catholiques

"Ne cherchez que la gloire de DIEU, consacrez-lui; toutes les ressources que DIEU vous a données.



Tout péché est-il pardonnable?


Question: Je voudrais savoir si tous les péchés sont pardonnables.
Le texte en rouge est de mezigues 

La miséricorde de Dieu est infinie et peut effectivement pardonner tous les péchés. Encore faut-il que nous désirions nous-mêmes être pardonnés. Cela doit se dire "Que nous demandions pardon a Dieu dans la Confession.  Le Christ parle du péché contre l’Esprit qui n’est pas pardonnable.(ni dans ce monde ni dans l'autre. L'Esprit tout court n'est pas une formulation très catholique. Nous lui préférons "L'Esprit Saint" ou le Saint Esprit. Car d'esprits il y a en tant ndC).... En général, cette parole, un peu mystérieuse, a été comprise comme signifiant que le péché irrémissible était précisément de ne pas croire à (ou de ne pas vouloir de) la miséricorde divine. Qu’il suffise de songer à Judas: sa trahison aurait pu être pardonnée autant que le reniement de saint Pierre, mais, par orgueil ou par désespoir, Judas n’a pas cru à la miséricorde. (on préfère parler du désespoir de Judas)
Et, dans cette vie terrestre, il faut aussi que notre repentir entraîne un rejet du péché. Si nous allons nous confesser d’un meurtre avec la ferme intention de recommencer le lendemain, cette confession est évidemment sacrilège! Comme le dit l’acte de contrition: “Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus pécher et de faire pénitence”. (avec le secours de votre sainte grâce de ne plus vous OFFENSER a l'avenir et de faire pénitence. Nous ne péchons pas contre un pote de bistrot, mais contre le Créateur et Maitre de toutes choses, donc on s'écrase.)
Pour le reste, si nous nous repentons sincèrement, prenons la résolution de ne plus pécher, et recevons l’absolution, aucun péché n’est si gros que Dieu ne puisse le pardonner. (NdC : En tout cas essayons de vivre sans jamais avoir perdu l'amitié de Dieu car le péché mortel est terrible, et plus encore que le péché le souvenir d'avoir offensé Dieu et la douleur que cela occasionne. Mais heureusement qu'Il nous offre d'en sortir, et de venir nous enchainer dans ses doux liens. Mais croyez-moi le démon ne nous lâche jamais, une fois que nous avons suivi même un court temps ses platebandes. Aussi essayons de vivre sans jamais avoir de péché mortel sur la conscience. Cela n'est rien d'impossible. C'était chose courante aux âmes chrétiennes et aimant Dieu qui nous ont précédés.  Mais aujourd'hui que le péché est glamour il est de bon ton de croire la sainteté inaccessible, pour mieux nous vautrer dans notre facilité. Oh Dieu est bon et miséricordieux, plus tard je regretterai mes péchés. Et ce sont les premiers à s'insurger contre les ouvriers de la dernière heure!
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Il est un péché contre le Saint Esprit que le Christ ne pardonne ni dans ni dans l'autre c'est celui contre la virginité en amont et en aval de sa très Sainte Mère.  Entendre : L'Immaculée conception ET la conception virginale. Donc rectifiez tout de suite votre esprit vous qui nous lisez et rejoignez notre mère l'Eglise dans, nul mieux que l'Eglise ne vous parlera de la Très Sainte Mère de Dieu. (en son Fils - s'il faut encore le préciser. Mais le Fils est l'égal du Père alors...Elle est Mère de Dieu. Period)
Sans être carrément tordu, cet article n'appuie pas sur l'urgence d'éviter à tout prix le péché. Nous sommes supposés être saints, ne l'oublions pas. Nous péchons déjà suffisamment en fuyant le péché,  que dire si nous le côtoyons avec cette molle confiance dans un prétendu repentir que nous ne manquerons pas d'avoir, quand nous en ressentirions le besoin. Une activité reposant d'une autre : Tiens, j'en ai assez de péché, ça me lasse, c'est devenu d'un ennui! Si nous entamions une petite période de repentir, histoire de raviver notre goût.  Un peu comme le gingembre entre deux sashimis!

Nous ne devons pas nous juger nous-mêmes, comme le disait Saint Paul, mais il est impératif de marcher droit, sous le joug agréable de Notre Seigneur, a sa suite comme sa Sainte Mère -la première ayant accompli son Chemin de Croix- et comme tous les saints de tous les temps l'ont fait chaque jour.  Ce faisant nous serons en droit d'espérer mourir en état de grâce, puisque chaque instant de notre vie nous avons veiller a y rester. Dieu accorde ce qu'il a promis. Si nous savions les douceurs qu'Il nous réserve, nous rejetterions les faux plaisirs de ce monde qui tournent vite a notre amertume sitôt que nous n'en voulons plus. Le regret est toujours amer. Et douloureux aussi. Nous ne sommes pas tenus d'avoir a regretter quoique ce soit de grave. Sans attache aux péchés véniels, -qu'il faut haïr lui aussi- sans péché mortel, avec une active union au Christ dans ses sacrements, nous pouvons vivre joyeux et confiants. Et mourir/vivre heureux. Mais il faut renoncer au monde. Y être sans en être.

Nous ne devons pas désespérer de la Miséricorde de Dieu, et encore moins trop nous y con-fier; car vivre sans règle aucune, dans un égoïsme forcené, sans amour de Dieu ni du prochain (ces deux amours forment la Charité), avec comme unique bannière Après moi le déluge, nous risquons grandement de rater la marche. Dieu n'est tenu de rien et le repentir venant de lui -en pure grâce- nous ne pouvons savoir qu'Il nous l'enverra et prenant prétexte de son incommensurable miséricorde nous attarder dans une vie sans barrière ni contrainte, immorale, égoïste et mortifère. "Craignez plutôt celui qui après avoir tué le corps a encore le pouvoir de tuer l'âme." C'est le Christ qui nous parle de son Père....de Lui-même en fait.

L'Eglise nous enseigne que seule compte notre disposition à notre mort. Mais qui connait le moment de cette mort? Qui l'a déjà programmée, j'entends une mort naturelle, avec les secours de la religion? Je n'appelle pas mourir ces suicides sous commande, de ceux qui -par un abus de langage- appelle leur auto-meurtre "mourir dans la dignité". Or que ceux qui aiment désobéir a l'Eglise le fassent pour une fois dans leur intérêt, qu'ils vivent droit, dans la crainte filiale de déplaire a Dieu et ils seront assurés de pouvoir dire en paix : Seigneur je remets mon esprit entre vos mains.
-Qu’appelle-t-on péchés qui crient vengeance au ciel ? 

On appelle péchés qui crient vengeance au ciel, les péchés dont la malice particulière provoque, même en ce monde, la juste vengeance de Dieu. 

-Quels sont les péchés qui crient vengeance au ciel ? 
Les péchés qui crient vengeance au ciel sont au nombre de quatre : 
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– l’homicide volontaire ;  (ndCastille : que notre société appelle "mort" comme s'il s'agissait d'une mort naturelle)
– l’impureté contre nature ;  (ndC : sodomie même pratiquée entre personnes de sexe opposés)
– l’oppression des pauvres, des veuves et des orphelins ; (l'air du temps )
– la retenue injuste du salaire des ouvriers. (les adeptes du net 10 days, faire travailler l'argent de l'ouvrier avant de le lui rendre)