mardi 26 janvier 2010

26 Janvier - SAINT POLYCARPE, Evêque et Martyr

"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"
Saint Polycarpe, né l’an 70 fut un personnage d’une éminente sainteté et d’une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du SAUVEUR, et de les entretenir familièrement, surtout saint Jean, père et prince de toutes les églises d’Asie.

C’est par l’autorité de cet apôtre qu’il faut établi évêque de Smyrne. Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. Lorsqu’il entendait parler de quelque erreur, il se bouchait les oreilles et il s’écria une fois : « O mon DIEU, fallait-il donc me conserver jusqu’à ce moment pour que j’eusse la douleur d’entendre des monstruosités pareilles ! »

L’hérétique Marcion s’approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit « Ne me connaissez-vous pas ? – Si, répondit l’évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan »

Une telle âme était préparée au martyre. Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l’histoire de l’Eglise aux premiers siècles. A l’entrée de ce saint vieillard, dans l’amphithéâtre, tous les chrétiens présent entendirent une voix mystérieuse qui lui disait : « Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »

Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? – Oui je le suis – Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le CHRIST, et tu seras libre – Il y a quatre vingt six ans que je Le sers et Il ne m’a fait que du bien ; comment pourrais-je Le maudire ? Il est mon Créateur, mon roi, mon SAUVEUR – Sais-tu que j’ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? – Fais-les venir ! - Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. – Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s’éteint jamais. Fais venir les bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout. »

De toutes parts dans l’amphithéâtre, la foule sanguinaire s’écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés ; on arrêta qu’il serait brûlé vif. Comme les bourreaux se préparaient à l’attacher sur le bûcher, il leur dit : « C’est inutile, laissez-moi libre, le ciel m’aidera ». Le saint lève les yeux au ciel et prie. Tout à coup la flamme l’environne et s’élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu’un parfum délicieux embaumait les spectateurs.

A cette vue, les bourreaux lui percèrent le cœur avec une épée. C’était le 25 avril 167. Un courage si calme et si héroïque dans un vieillard accablé d’années n’est-il pas à lui seul une preuve convaincante de la divinité de la religion qui l’inspire ?

Pratique : Que rien ne soit capable de vous faire offenser DIEU. Ni personne(ndC)


"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous"

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